Karū Howard
Carte d'identité
Genre: Homme
Âge: 30 ans.
Origine: Nippo-Suédois.
Orientation sexuelle: Homosexuel.
Nom de code: Mr Marple.
Spécialité / Métier: Inspecteur à la brigade criminelle de Stockholm.
Compétences: //
Accréditations: //
Karū Howard
ID Card
- Âge : 29 ans.
- Sexe : Masculin.
- Origine : Nippo-Suédois.
- Orientation sexuelle : Homosexuel.
- Métier : Inspecteur de Police.
Mr Marple
EN LIGNE
- Groupe : LYUDI
- Alignement : Bienfaiteur (Neutre Bon).
- Objectifs : Contribuer à un monde meilleur.
Caractère
Karū, c'est quelqu'un d'assez constant dans son tempérament. Toujours calme, toujours l'air sérieux... Quand personne ne lui parle en tout cas. C'est un gars qui sait se concentrer pour faire du boulot propre et limpide. Ses dossiers sont toujours un plaisir à lire.
Mais si vous l'approchez, si vous lui adressez la parole et tentez de vous rapprocher, vous vous rendrez vite compte qu'en fait c'est un mec plutôt intense. En gros, Karū c'est le calme qui cache la tempête. Le poker face qui cache la quinte flush royale; ou un deux et un cinq.
Et cette tempête, il arrive à la garder sous contrôle lors des moments tendus; pendant un interrogatoire, ou lorsqu'ils tombent sur quelque chose de lourd dans une descente... En revanche, il la laisse à plaine vue dès qu'il se sent suffisamment à l'aise, et souvent sur des détails insignifiants. Ses collègues l'ont déjà entendu marmonner un chapelet de jurons pendant trente minutes à cause d'une machine à café en panne, ou encore claquer les tiroirs de son bureau avec une aura noire si quelqu'un a raconté une blague pas drôle. Heureusement, ça lui passe assez vite, et il lui suffit de se concentrer sur autre chose pour redevenir le mec calme et stoïque qu'ils aiment tous.
Mais ce qui reste essentiel à Karū, c'est sa morale. Celle qui l'a poussé à devenir flic, face à un monde où il est de plus en plus difficile d'être quelqu'un de lambda. Il est encore traumatisé de ce qui est arrivé aux USA, et penser aux victimes lui donne facilement la nausée. Tout ce qu'il veut, c'est un monde où les gens apprennent à discuter, et jettent leur avidité à la con par la fenêtre pour arriver à quelque chose de potable pour la majorité. Malgré son métier, il ne blâme pas les criminels; le monde est rude, et il sait qu'il a été privilégié, malgré tout. Les crimes uniquement liés à l'argent sont bien ceux dont il se fout le plus. En revanche, lorsqu'il commence à y avoir des victimes, et surtout des civils en difficulté...
Mais si vous l'approchez, si vous lui adressez la parole et tentez de vous rapprocher, vous vous rendrez vite compte qu'en fait c'est un mec plutôt intense. En gros, Karū c'est le calme qui cache la tempête. Le poker face qui cache la quinte flush royale; ou un deux et un cinq.
Et cette tempête, il arrive à la garder sous contrôle lors des moments tendus; pendant un interrogatoire, ou lorsqu'ils tombent sur quelque chose de lourd dans une descente... En revanche, il la laisse à plaine vue dès qu'il se sent suffisamment à l'aise, et souvent sur des détails insignifiants. Ses collègues l'ont déjà entendu marmonner un chapelet de jurons pendant trente minutes à cause d'une machine à café en panne, ou encore claquer les tiroirs de son bureau avec une aura noire si quelqu'un a raconté une blague pas drôle. Heureusement, ça lui passe assez vite, et il lui suffit de se concentrer sur autre chose pour redevenir le mec calme et stoïque qu'ils aiment tous.
Mais ce qui reste essentiel à Karū, c'est sa morale. Celle qui l'a poussé à devenir flic, face à un monde où il est de plus en plus difficile d'être quelqu'un de lambda. Il est encore traumatisé de ce qui est arrivé aux USA, et penser aux victimes lui donne facilement la nausée. Tout ce qu'il veut, c'est un monde où les gens apprennent à discuter, et jettent leur avidité à la con par la fenêtre pour arriver à quelque chose de potable pour la majorité. Malgré son métier, il ne blâme pas les criminels; le monde est rude, et il sait qu'il a été privilégié, malgré tout. Les crimes uniquement liés à l'argent sont bien ceux dont il se fout le plus. En revanche, lorsqu'il commence à y avoir des victimes, et surtout des civils en difficulté...
Physique
Si vous vous contentez de le croiser, vous ne remarquerez probablement rien d'extraordinaire chez Karū. Juste un énième asiatique, pas très grand ni imposant. Mais si vous vous y attardez, vous commenceriez sûrement à vous rendre compte, de sa peau un peu trop pâle, de ses cheveux un peu trop noirs, du vert tout bonnement époustouflant de ses yeux, et vous vous demanderiez comment vous avez pu passer à côté d'une telle beauté.
Ahum.
C'est ce que dit son père en tout cas.
Pour lui-même non plus, Karū n'a rien de remarquable. Si ses yeux sont son plus grand (et unique) atout, ils sont bien trop souvent ternis par son manque de sommeil et les litres de café qu'il s'envoie. Sa coiffure est purement pratique, parce qu'il ne supporte pas de sentir ses cheveux sur son front ou sa nuque, et il était plus au nord que l'Angleterre, alors le bronzage naturel c'était mort.
Niveau corps, c'est pas la joie non plus. Sa croissance s’est arrêtée à 1m72 net quand il avait 16 ans, et il a toujours été du côté frêle du spectre musculaire; autant dire qu’il a tout absorbé de sa mère japonaise. Mais ce qui lui manque en force, il le compense par de l'agilité, préférant des entrainements de souplesse et de vitesse que la gonflette ; certains de ses collègues remplissaient la font bien mieux que lui.
Et enfin, malgré les nombreuses tentatives de son père d'égayer sa garde-robe (l'ironie), il préfère s'habiller sobrement. Une gamme de bleus, de gris et de noirs, avec parfois du blanc. Il préférera toujours le confort au fashion, et comme c'est une vieille âme, le classique le satisfait. En plus ça lui fait des économies en fripes.
(Il a peut-être de la fausse fourrure et des paillettes cachées quelque part, mais c'est 1. Pas ce que vous croyez et 2. None of your business).
Ahum.
C'est ce que dit son père en tout cas.
Pour lui-même non plus, Karū n'a rien de remarquable. Si ses yeux sont son plus grand (et unique) atout, ils sont bien trop souvent ternis par son manque de sommeil et les litres de café qu'il s'envoie. Sa coiffure est purement pratique, parce qu'il ne supporte pas de sentir ses cheveux sur son front ou sa nuque, et il était plus au nord que l'Angleterre, alors le bronzage naturel c'était mort.
Niveau corps, c'est pas la joie non plus. Sa croissance s’est arrêtée à 1m72 net quand il avait 16 ans, et il a toujours été du côté frêle du spectre musculaire; autant dire qu’il a tout absorbé de sa mère japonaise. Mais ce qui lui manque en force, il le compense par de l'agilité, préférant des entrainements de souplesse et de vitesse que la gonflette ; certains de ses collègues remplissaient la font bien mieux que lui.
Et enfin, malgré les nombreuses tentatives de son père d'égayer sa garde-robe (l'ironie), il préfère s'habiller sobrement. Une gamme de bleus, de gris et de noirs, avec parfois du blanc. Il préférera toujours le confort au fashion, et comme c'est une vieille âme, le classique le satisfait. En plus ça lui fait des économies en fripes.
(Il a peut-être de la fausse fourrure et des paillettes cachées quelque part, mais c'est 1. Pas ce que vous croyez et 2. None of your business).
Histoire
“Allez fais pas ta chochote, ça va te calmer !”
Karū ne voulait pas se calmer. Il était déjà vingt-deux heures, et Papa n’était pas encore rentré. Ils rentrait toujours à vingt-heures pour le dîner, toujours ! Il était inquiet, et dans sa panique avait commis une erreur.
Il avait posé une question à sa mère.
Sa mère n’aimait pas les questions. Encore moins concernant Papa. Elle avait déjà l’air de mauvaise humeur... Il n’aurait vraiment pas dû, mais si quelque chose lui était arrivé ?! Il fallait appeler la police !
C’était à ce dernier mot que sa mère s’agita à son tour et lui prit le bras. Son sang se glaça en voyant ce qu’elle avait dans la main.
“Ton père va sûrement très bien, okay ?! Alors tu te calmes.”
“Non !”
“Espèce de petit con-”
Il se débattit en vain, les larmes l’empêchant de bien voir.
“Tu me laisses pas le choix, tu sais ? Mais si j’te laisse appeler les flics je suis morte. Alors tu va gentiment- Dormir-”
Il voyait la seringue d’approcher de son bras, plus ou moins. Il savait ce qu’il y avait dedans...Plus ou moins. Il n’en voulait pas ! Il ne voulait pas finir comme sa mère !
Il voulait son papa !
La soudaine et insupportable brûlure dans ses veines l’empêcha d’entendre la porte d’entrée, les cris et les sirènes qui s’en suivirent. Tout ce qu’il savait, c’est que son haut était mouillé lorsqu’il se réveilla, son Papa pleurant à chaudes larmes et s’excusant à répétition.
“Alors, tu en penses quoi ?”
“...Fait froid.”
“Ahaha, pas faux.”
Il enfonça son nez dans sa vieille écharpe, lorsque son père s’accroupit devant lui.
“Encore désolé de t’imposer tout ça. Je sais que les derniers mois...” Pas besoin de préciser, Karū hocha la tête faiblement. “Mais Papa a enfin trouvé du travail ici, et même si on a pas encore grand-chose, Papa fera de son mieux pour que tu ne manques de rien ici, d’accord ?”
Nouveau hochement de tête. Après l’incident, son père avait travaillé comme un dingue, à la fois pour régler les histoires avec sa mère et pour leur rapporter de l’argent, vu comment ils étaient “au bord du gouffre”. Mais on lui avait proposé un nouveau travail dans son pays natal, “une offre qu’on ne refuse pas”, alors ils avaient plié bagage et les voilà.
“Bienvenue à Stockholm, Karū !”
“...Je veux des nouilles.”
“Ahaha !”
Le bol lui glissa des mains lorsqu’il entendit la nouvelle. Les USA avaient été rayé de la carte. C’était... Innommable.
Il resta sous le choc plusieurs minutes, purement pétrifié sur place; avant que ses réflexes ne s’enclenchent et qu’il se jette tout bonnement sur son portable pour joindre son père. Il était sensé être au Canada actuellement, et...Et... !
“Karū ?! Tu vas bien ?”
“Papa !!”
“Dieu merci... C’est la pagaille ici, je rentre dès que possible d’accord ? S’il y a le moindre problème préviens-moi...”
Karū ne l’entendait déjà plus, écroulé au sol de soulagement.
“Karū...? C’est de quelle origine ça ?”
Il leva la tête de son livre pour regarder le deuxième année venu l’aborder, le regard mi-curieux mi-ennuyé. Il pouvait voir la bande du mec en train de faussement l’encourager du banc d’en face; sûrement un gage, encore. C’était quoi, la troisième fois depuis qu’il était à l’académie ? On aurait dit le collège all over again.
Il répondit malgré tout.
“C’est du Sanskrit.”
“Du-...La vache.” Il pouvait voir à sa réaction qu’il ne savait pas de quoi il parlait, mais essayait de le couvrir. “Et ça veut dire quoi ?”
“‘Celui qui crée’...Ou un truc du genre.”
“Uhuh...Moi c’est Stafan.”
Le gars s’approcha de façon qu’il voulait sûrement sexy et haussa un sourcil séducteur.
“Ça te dirait de créer un truc ensemble ? Ce soir, au pub ?”
Karū fixa son aîné pendant dix solides minutes, avec l’expression la plus blasée de l’univers. C’était, et de loin, la tentative de rencard la plus ridicule qu’il lui ait été de donner. Un zéro pointé.
Il accepta.
“Alors cette première semaine ?”
“Épuisante. Mon boss est un dur; ce qui est super en soi, mais j’ai les épaules raides.”
“Hahaha, tant qu’il ne vous traite pas injustement... Et le déménagement ?”
“Tout s’est bien passé.”
“Tu es sûr ? N’oublie pas que si tu as besoin de quoi que ce soit-”
“Merci Papa, mais je gère, t’inquiète.”
“...”
“...”
“...Je sais que t’en meurs d’envie. Pose ta question finale.”
“Comment ça se passe avec Staf ?” Il soupira, mais ne pût s’empêcher de sourire.
“Très bien. Son appart’ est étonnement bien rangé –je l’suspecte d’avoir tout rangé avec Johan juste pour faire bonne impression- mais y a une bonne ambiance.”
“Donc tout va bien ?”
“Tout va bien.”
“...”
“...”
“...Vraiment Karū si t’as le moindr-“
Il raccrocha et reprit son shopping. Staf n’était pas le seul à vouloir impressionner.
“On fait pas ça d’habitude, mais les stups ont besoin d’effectif. Ça va être une grosse opération.”
Karū hocha la tête, le regard rivé sur les plans de la zone de conteneurs. Il avait entendu parler de cette grosse affaire par Staf, sans jusque-là avoir beaucoup de détails, et il devait avouer qu’il avait toujours été curieux.
Dire qu’il avait failli se retrouver aux stups lui aussi...
La réunion finie, tout le monde quittait la salle, mais le commissaire le retint.
“Howard, je peux vous parler un moment.”
Il se retourna vers Staf, lui faisant un signe de main, ‘on se retrouve à la maison’.
“Oui, commissaire ?”
“Erm, c’est délicat à aborder...”
Il pencha la tête légèrement, interrogateur.
“Vous devez savoir que notre département traîne cette affaire depuis bien deux ans maintenant.” Il acquiesça. “On nous mettait régulièrement des bâtons dans les roues. Assez pour qu’on suspecte qu’il y ait une taupe parmi nous.”
Karū devint plus sérieux. C’était totalement probable, avec les taux de corruption dans leurs rangs, surtout lorsque la drogue était impliquée. Il retint un frisson désagréable.
“Eh bien... J’ai décidé de mener l’enquête secrètement et...”
Karū était pendu à ses lèvres.
Jamais il ne serait attendu à la suite.
“...J’ai de bonnes raisons de croire que c’est Eriksson.”
Il se figea.
“Je sais que vous êtes ensemble depuis longtemps; votre réputation n’est plus à faire. C’est justement-”
“Vous vous foutez de moi.”
Il souriait, moqueur, mais ses yeux étaient mortellement sérieux. Le commissaire soupira.
“C’est justement pour ça que je vous en parle. Et je pense que votre réaction est une preuve que j’ai eu raison.”
“C’est pas possible. C’est une farce.”
“J’aurai aimé-”
“Depuis quand ?!”
“...Certaines sources le font remonter jusqu’à il y a quatre ans.”
“Quatre ans ! Vous voulez dire qu’il aurait été ripoux depuis quatre putain d’années sans que je vois rien ? C’est pas possible.” Répéta-t-il. Mains sur les hanches, il se mouvait anxieusement autour de la pièce. Il commençait à hyperventiler.
“...D’après mon indic’, Stafa serait en charge des stocks.”
“Putain-”
“-Ce que veut dire,” le coupa le commissaire, sévère, “que maintenant qu’il est au courant de notre descente de demain, il devrait être en train de superviser le déplacement de leur butin.”
Karū arrêta ses cent pas et le fixa.
“Rentrez chez vous, Howard. Si Eriksson y est, vous pourrez revenir me voir et me mettre un pain dans la gueule si vous voulez. S’il n’y est pas en revanche...”
“...”
“...Je suis désolé.”
Sans demander son reste, Karū récupéra son manteau et quitta le bâtiment.
A son retour, l’appartement était vide.
“Celui-là va dans le cargo 9, et faites gaffe putain.”
Il était là. A taper du pied comme à chaque fois qu’il était pressé; il n’avait jamais été quelqu’un de patient. Les racailles aux visages souvent familiers s’agitaient autour de lui, sous ses ordres, transportant des caisses qu’il avait l’habitude de voir, celles qui le faisaient par réflexe composer son numéro.
Sans s’en rendre compte, il était en train de le faire.
Staf sursauta avant de sortir son portable, puis se retourna. Soudain, toute activité cessa.
Karū pointait son arme sur lui.
Bientôt, il se retrouva encerclé, mais Staf leva la main, feignant le calme –de la même façon qu’il aimait assumer le rôle de ‘l’adulte’ lors de leurs disputes, gardant sa rage et sa panique sous contrôle pour essayer de calmer la situation.
Karū n’avait jamais été capable de le faire.
“Laissez, c’est entre lui et moi.”
Aussitôt, ils prirent tous leurs jambes à leurs cous, les laissant seuls.
“Donc le commissaire avait vraiment-”
“On s’en branle du commissaire.”
“Ah.”
“Tu as une chance. Une seule chance de m’expliquer ce merdier.”
“T’expliquer...” Soudain le visage de Staf se déforma en quelque chose que Karū ne connaissait pas. Un sourire, une lueur belliqueuse dans le regard qu’il ne lui avait jamais vus. Un violent frisson le prit et il se retint de vomir. “Qu’est-ce que tu veux que j’t’explique ? T’es pas capable de comprendre tout seul comme un grand ?”
“Tu te fous d’moi...”
“Non Karū chéri, pour une fois je suis complètement sincère.”
“...Arrêtes.”
“Ah bah non, tu m’as demandé d’expliquer, laisse-moi finir.”
Il n’arrivait plus à respirer, sa vue se troublait...
“T’as toujours été tellement putain de naïf, quand même. Tout ce pognon qui nous passe sous le nez, et on est sensé se contenter d’un trois pièces à deux ? Foutage de gueule.”
Leur appartement...Ils l’avaient décoré ensemble, au moins un an après qu’il ait emménagé. Ils y avaient passé leur semaine de congé, et avaient fini plus exténué qu’après une journée de boulot... La nausée s’intensifia.
“Franchement, faut nous prendre pour des cons.”
“C’était pour l’argent alors... ?”
Son sourire monstrueux s’accentua, et Karū n’eut plus la force de le regarder.
“Le pognon ouais, la clé du bonheur !”
“Je croyais qu’on l’avait...”
“HAH, toi peut-être. Ton père est un putain de diplomate, tu sais pas c’que c’est que la galère.”
Non...Il lui avait raconté son enfance, après une journée difficile qu’il essayait de noyer dans la bière. Il savait pertinemment qu’il avait galéré, qu’il avait souffert... Avec sa mère...
Karū sentit ses forces le quitter et tomba à genoux, une main sur la bouche alors que la nausée le faisait voir le sol bouger.
“Toi et ta putain de morale toute puissante; t’as pas la moindre idée d’à quel point vous me pompiez l’air !”
‘Tu vas trouver ça con, mais elle donne espoir, ta façon de voir le monde.’
“Mais putain c’que ça faisait bonne impression sur tout l’monde. T’es tellement obsédé par la Justice, personne m’aurait jamais suspecté !”
‘Des fois ch’ai pas si je mérite d’être avec toi. Tout le monde te fait confiance...’
Non... Non... Ça ne collait pas... Il ne pouvait pas... Il ne pouvait pas-
“Tu m’as menti... Sur toute la ligne... Pendant sept ans... ? Rien n’était vrai ?”
Le silence fut si assourdissant qu’il crut avoir perdu l’ouïe. Des pas s’approchèrent lentement. Une main glacée lui releva le menton, pendant que l’autre lui prit la main.
Et à travers les larmes, il le vit. Le Staf qu’il avait connu jusque-là.
Il lui sourit tendrement.
“Tout était faux.”
Le visage souriant, si proche du sien, celui auprès duquel il pensait se réveiller jusqu’à la fin de sa courte vie, se tordit brièvement de douleur, avant de disparaitre de so champ de vision. Ses oreilles bourdonnaient terriblement, mais il ne le réalisa pas. Son attention fut curieusement piquée par une sensation de chaleur, perlant son visage et son cou.
Lorsqu’il baissa finalement le regard, il vit la main inerte de Staf enlaçant la sienne, le doigt sur la gâchette, et un impact de balle au niveau du cœur.
Alors que les renforts approchaient, envoyés par le commissaire face à son silence radio, un cri si strident qu’il s’en brûla la gorge lui échappa.
Il ne pouvait pas s’être trompé à ce point...
Il signa un énième papier sans le lire, à la fois las et pressé d’en finir.
“Tu es sûr de toi ?”
“Oui. C’est la quatrième fois que tu me l’demande. Je sais c’que je fais.”
Un soupire échappa à mon père, qui baissa les bras.
“Très bien. Si tu as besoin de quoi que ce soit-”
“Je sais.” Répondit-il, un peu trop sèchement. Il se reprit, plus doux, “Merci.”
Un faible sourire lui répondit.
Il récupéra ses quelques affaires et quitta l’hôpital dans lequel il avait séjourné...Combien de mois déjà ? Qu’importait. Il en avait marre de broyer du noir, il avait besoin de revenir dans le monde des vivants.
...Seul.
Il monta dans la voiture du côté passager, pas encore autorisé à prendre le volant, et ferma les yeux.
“...Je vais vendre l’appartement.”
“...Tu veux que je t’aides à en trouver un nouveau ?”
“Non-”
“Bonne soirée Howard !”
“Bonne soirée.”
Les collègues quittèrent le commissariat, prêts à passer trois heures à se bourrer la gueule avant leur congé du lendemain.
“Hey, t’aurai pu l’inviter quand même.”
“Howard ? J’ai bien essayé, mais tu l’connais, lui il se noie pas dans l’alcool mais dans le boulot.”
“Ça lui ferait pas de mal de se détendre un peu.”
“Vous êtes vraiment cons.” Tous se tournèrent vers Inger. “Vous vous souvenez de comment il était à son retour y a quatre ans ? C’est un gai luron en comparaison.”
Un court silence, suivi de quelques ‘ouais c’est vrai’ et des ‘t’as raison’, avant que quelqu’un d’autre n’ajoute.
“Faut lui laisser le temps.”
“Mouais...” Nouveau silence. “Après s’il veut coucher c’est quand il veut.”
“Göran !!” Ledit se prit des coups sur le dos, sous le rire exaspéré des autres.
Karū ne voulait pas se calmer. Il était déjà vingt-deux heures, et Papa n’était pas encore rentré. Ils rentrait toujours à vingt-heures pour le dîner, toujours ! Il était inquiet, et dans sa panique avait commis une erreur.
Il avait posé une question à sa mère.
Sa mère n’aimait pas les questions. Encore moins concernant Papa. Elle avait déjà l’air de mauvaise humeur... Il n’aurait vraiment pas dû, mais si quelque chose lui était arrivé ?! Il fallait appeler la police !
C’était à ce dernier mot que sa mère s’agita à son tour et lui prit le bras. Son sang se glaça en voyant ce qu’elle avait dans la main.
“Ton père va sûrement très bien, okay ?! Alors tu te calmes.”
“Non !”
“Espèce de petit con-”
Il se débattit en vain, les larmes l’empêchant de bien voir.
“Tu me laisses pas le choix, tu sais ? Mais si j’te laisse appeler les flics je suis morte. Alors tu va gentiment- Dormir-”
Il voyait la seringue d’approcher de son bras, plus ou moins. Il savait ce qu’il y avait dedans...Plus ou moins. Il n’en voulait pas ! Il ne voulait pas finir comme sa mère !
Il voulait son papa !
La soudaine et insupportable brûlure dans ses veines l’empêcha d’entendre la porte d’entrée, les cris et les sirènes qui s’en suivirent. Tout ce qu’il savait, c’est que son haut était mouillé lorsqu’il se réveilla, son Papa pleurant à chaudes larmes et s’excusant à répétition.
“Alors, tu en penses quoi ?”
“...Fait froid.”
“Ahaha, pas faux.”
Il enfonça son nez dans sa vieille écharpe, lorsque son père s’accroupit devant lui.
“Encore désolé de t’imposer tout ça. Je sais que les derniers mois...” Pas besoin de préciser, Karū hocha la tête faiblement. “Mais Papa a enfin trouvé du travail ici, et même si on a pas encore grand-chose, Papa fera de son mieux pour que tu ne manques de rien ici, d’accord ?”
Nouveau hochement de tête. Après l’incident, son père avait travaillé comme un dingue, à la fois pour régler les histoires avec sa mère et pour leur rapporter de l’argent, vu comment ils étaient “au bord du gouffre”. Mais on lui avait proposé un nouveau travail dans son pays natal, “une offre qu’on ne refuse pas”, alors ils avaient plié bagage et les voilà.
“Bienvenue à Stockholm, Karū !”
“...Je veux des nouilles.”
“Ahaha !”
Le bol lui glissa des mains lorsqu’il entendit la nouvelle. Les USA avaient été rayé de la carte. C’était... Innommable.
Il resta sous le choc plusieurs minutes, purement pétrifié sur place; avant que ses réflexes ne s’enclenchent et qu’il se jette tout bonnement sur son portable pour joindre son père. Il était sensé être au Canada actuellement, et...Et... !
“Karū ?! Tu vas bien ?”
“Papa !!”
“Dieu merci... C’est la pagaille ici, je rentre dès que possible d’accord ? S’il y a le moindre problème préviens-moi...”
Karū ne l’entendait déjà plus, écroulé au sol de soulagement.
“Karū...? C’est de quelle origine ça ?”
Il leva la tête de son livre pour regarder le deuxième année venu l’aborder, le regard mi-curieux mi-ennuyé. Il pouvait voir la bande du mec en train de faussement l’encourager du banc d’en face; sûrement un gage, encore. C’était quoi, la troisième fois depuis qu’il était à l’académie ? On aurait dit le collège all over again.
Il répondit malgré tout.
“C’est du Sanskrit.”
“Du-...La vache.” Il pouvait voir à sa réaction qu’il ne savait pas de quoi il parlait, mais essayait de le couvrir. “Et ça veut dire quoi ?”
“‘Celui qui crée’...Ou un truc du genre.”
“Uhuh...Moi c’est Stafan.”
Le gars s’approcha de façon qu’il voulait sûrement sexy et haussa un sourcil séducteur.
“Ça te dirait de créer un truc ensemble ? Ce soir, au pub ?”
Karū fixa son aîné pendant dix solides minutes, avec l’expression la plus blasée de l’univers. C’était, et de loin, la tentative de rencard la plus ridicule qu’il lui ait été de donner. Un zéro pointé.
Il accepta.
“Alors cette première semaine ?”
“Épuisante. Mon boss est un dur; ce qui est super en soi, mais j’ai les épaules raides.”
“Hahaha, tant qu’il ne vous traite pas injustement... Et le déménagement ?”
“Tout s’est bien passé.”
“Tu es sûr ? N’oublie pas que si tu as besoin de quoi que ce soit-”
“Merci Papa, mais je gère, t’inquiète.”
“...”
“...”
“...Je sais que t’en meurs d’envie. Pose ta question finale.”
“Comment ça se passe avec Staf ?” Il soupira, mais ne pût s’empêcher de sourire.
“Très bien. Son appart’ est étonnement bien rangé –je l’suspecte d’avoir tout rangé avec Johan juste pour faire bonne impression- mais y a une bonne ambiance.”
“Donc tout va bien ?”
“Tout va bien.”
“...”
“...”
“...Vraiment Karū si t’as le moindr-“
Il raccrocha et reprit son shopping. Staf n’était pas le seul à vouloir impressionner.
“On fait pas ça d’habitude, mais les stups ont besoin d’effectif. Ça va être une grosse opération.”
Karū hocha la tête, le regard rivé sur les plans de la zone de conteneurs. Il avait entendu parler de cette grosse affaire par Staf, sans jusque-là avoir beaucoup de détails, et il devait avouer qu’il avait toujours été curieux.
Dire qu’il avait failli se retrouver aux stups lui aussi...
La réunion finie, tout le monde quittait la salle, mais le commissaire le retint.
“Howard, je peux vous parler un moment.”
Il se retourna vers Staf, lui faisant un signe de main, ‘on se retrouve à la maison’.
“Oui, commissaire ?”
“Erm, c’est délicat à aborder...”
Il pencha la tête légèrement, interrogateur.
“Vous devez savoir que notre département traîne cette affaire depuis bien deux ans maintenant.” Il acquiesça. “On nous mettait régulièrement des bâtons dans les roues. Assez pour qu’on suspecte qu’il y ait une taupe parmi nous.”
Karū devint plus sérieux. C’était totalement probable, avec les taux de corruption dans leurs rangs, surtout lorsque la drogue était impliquée. Il retint un frisson désagréable.
“Eh bien... J’ai décidé de mener l’enquête secrètement et...”
Karū était pendu à ses lèvres.
Jamais il ne serait attendu à la suite.
“...J’ai de bonnes raisons de croire que c’est Eriksson.”
Il se figea.
“Je sais que vous êtes ensemble depuis longtemps; votre réputation n’est plus à faire. C’est justement-”
“Vous vous foutez de moi.”
Il souriait, moqueur, mais ses yeux étaient mortellement sérieux. Le commissaire soupira.
“C’est justement pour ça que je vous en parle. Et je pense que votre réaction est une preuve que j’ai eu raison.”
“C’est pas possible. C’est une farce.”
“J’aurai aimé-”
“Depuis quand ?!”
“...Certaines sources le font remonter jusqu’à il y a quatre ans.”
“Quatre ans ! Vous voulez dire qu’il aurait été ripoux depuis quatre putain d’années sans que je vois rien ? C’est pas possible.” Répéta-t-il. Mains sur les hanches, il se mouvait anxieusement autour de la pièce. Il commençait à hyperventiler.
“...D’après mon indic’, Stafa serait en charge des stocks.”
“Putain-”
“-Ce que veut dire,” le coupa le commissaire, sévère, “que maintenant qu’il est au courant de notre descente de demain, il devrait être en train de superviser le déplacement de leur butin.”
Karū arrêta ses cent pas et le fixa.
“Rentrez chez vous, Howard. Si Eriksson y est, vous pourrez revenir me voir et me mettre un pain dans la gueule si vous voulez. S’il n’y est pas en revanche...”
“...”
“...Je suis désolé.”
Sans demander son reste, Karū récupéra son manteau et quitta le bâtiment.
A son retour, l’appartement était vide.
“Celui-là va dans le cargo 9, et faites gaffe putain.”
Il était là. A taper du pied comme à chaque fois qu’il était pressé; il n’avait jamais été quelqu’un de patient. Les racailles aux visages souvent familiers s’agitaient autour de lui, sous ses ordres, transportant des caisses qu’il avait l’habitude de voir, celles qui le faisaient par réflexe composer son numéro.
Sans s’en rendre compte, il était en train de le faire.
Staf sursauta avant de sortir son portable, puis se retourna. Soudain, toute activité cessa.
Karū pointait son arme sur lui.
Bientôt, il se retrouva encerclé, mais Staf leva la main, feignant le calme –de la même façon qu’il aimait assumer le rôle de ‘l’adulte’ lors de leurs disputes, gardant sa rage et sa panique sous contrôle pour essayer de calmer la situation.
Karū n’avait jamais été capable de le faire.
“Laissez, c’est entre lui et moi.”
Aussitôt, ils prirent tous leurs jambes à leurs cous, les laissant seuls.
“Donc le commissaire avait vraiment-”
“On s’en branle du commissaire.”
“Ah.”
“Tu as une chance. Une seule chance de m’expliquer ce merdier.”
“T’expliquer...” Soudain le visage de Staf se déforma en quelque chose que Karū ne connaissait pas. Un sourire, une lueur belliqueuse dans le regard qu’il ne lui avait jamais vus. Un violent frisson le prit et il se retint de vomir. “Qu’est-ce que tu veux que j’t’explique ? T’es pas capable de comprendre tout seul comme un grand ?”
“Tu te fous d’moi...”
“Non Karū chéri, pour une fois je suis complètement sincère.”
“...Arrêtes.”
“Ah bah non, tu m’as demandé d’expliquer, laisse-moi finir.”
Il n’arrivait plus à respirer, sa vue se troublait...
“T’as toujours été tellement putain de naïf, quand même. Tout ce pognon qui nous passe sous le nez, et on est sensé se contenter d’un trois pièces à deux ? Foutage de gueule.”
Leur appartement...Ils l’avaient décoré ensemble, au moins un an après qu’il ait emménagé. Ils y avaient passé leur semaine de congé, et avaient fini plus exténué qu’après une journée de boulot... La nausée s’intensifia.
“Franchement, faut nous prendre pour des cons.”
“C’était pour l’argent alors... ?”
Son sourire monstrueux s’accentua, et Karū n’eut plus la force de le regarder.
“Le pognon ouais, la clé du bonheur !”
“Je croyais qu’on l’avait...”
“HAH, toi peut-être. Ton père est un putain de diplomate, tu sais pas c’que c’est que la galère.”
Non...Il lui avait raconté son enfance, après une journée difficile qu’il essayait de noyer dans la bière. Il savait pertinemment qu’il avait galéré, qu’il avait souffert... Avec sa mère...
Karū sentit ses forces le quitter et tomba à genoux, une main sur la bouche alors que la nausée le faisait voir le sol bouger.
“Toi et ta putain de morale toute puissante; t’as pas la moindre idée d’à quel point vous me pompiez l’air !”
‘Tu vas trouver ça con, mais elle donne espoir, ta façon de voir le monde.’
“Mais putain c’que ça faisait bonne impression sur tout l’monde. T’es tellement obsédé par la Justice, personne m’aurait jamais suspecté !”
‘Des fois ch’ai pas si je mérite d’être avec toi. Tout le monde te fait confiance...’
Non... Non... Ça ne collait pas... Il ne pouvait pas... Il ne pouvait pas-
“Tu m’as menti... Sur toute la ligne... Pendant sept ans... ? Rien n’était vrai ?”
Le silence fut si assourdissant qu’il crut avoir perdu l’ouïe. Des pas s’approchèrent lentement. Une main glacée lui releva le menton, pendant que l’autre lui prit la main.
Et à travers les larmes, il le vit. Le Staf qu’il avait connu jusque-là.
Il lui sourit tendrement.
“Tout était faux.”
Le visage souriant, si proche du sien, celui auprès duquel il pensait se réveiller jusqu’à la fin de sa courte vie, se tordit brièvement de douleur, avant de disparaitre de so champ de vision. Ses oreilles bourdonnaient terriblement, mais il ne le réalisa pas. Son attention fut curieusement piquée par une sensation de chaleur, perlant son visage et son cou.
Lorsqu’il baissa finalement le regard, il vit la main inerte de Staf enlaçant la sienne, le doigt sur la gâchette, et un impact de balle au niveau du cœur.
Alors que les renforts approchaient, envoyés par le commissaire face à son silence radio, un cri si strident qu’il s’en brûla la gorge lui échappa.
Il ne pouvait pas s’être trompé à ce point...
Il signa un énième papier sans le lire, à la fois las et pressé d’en finir.
“Tu es sûr de toi ?”
“Oui. C’est la quatrième fois que tu me l’demande. Je sais c’que je fais.”
Un soupire échappa à mon père, qui baissa les bras.
“Très bien. Si tu as besoin de quoi que ce soit-”
“Je sais.” Répondit-il, un peu trop sèchement. Il se reprit, plus doux, “Merci.”
Un faible sourire lui répondit.
Il récupéra ses quelques affaires et quitta l’hôpital dans lequel il avait séjourné...Combien de mois déjà ? Qu’importait. Il en avait marre de broyer du noir, il avait besoin de revenir dans le monde des vivants.
...Seul.
Il monta dans la voiture du côté passager, pas encore autorisé à prendre le volant, et ferma les yeux.
“...Je vais vendre l’appartement.”
“...Tu veux que je t’aides à en trouver un nouveau ?”
“Non-”
“Bonne soirée Howard !”
“Bonne soirée.”
Les collègues quittèrent le commissariat, prêts à passer trois heures à se bourrer la gueule avant leur congé du lendemain.
“Hey, t’aurai pu l’inviter quand même.”
“Howard ? J’ai bien essayé, mais tu l’connais, lui il se noie pas dans l’alcool mais dans le boulot.”
“Ça lui ferait pas de mal de se détendre un peu.”
“Vous êtes vraiment cons.” Tous se tournèrent vers Inger. “Vous vous souvenez de comment il était à son retour y a quatre ans ? C’est un gai luron en comparaison.”
Un court silence, suivi de quelques ‘ouais c’est vrai’ et des ‘t’as raison’, avant que quelqu’un d’autre n’ajoute.
“Faut lui laisser le temps.”
“Mouais...” Nouveau silence. “Après s’il veut coucher c’est quand il veut.”
“Göran !!” Ledit se prit des coups sur le dos, sous le rire exaspéré des autres.
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