Kyoko Matsui
Carte d'identité
Genre: Femme
Âge: 24 ans
Origine: Japonaise
Orientation sexuelle: Homosexuelle
Nom de code: Devious
Spécialité / Métier: Coiffeuse coloriste
Compétences:
Accréditations:
Kyoko Matsui
ID Card
- Âge : 24 ans
- Sexe : Féminin
- Origine : Japonaise
- Orientation sexuelle : Homosexuelle
- Métier : Coiffeuse, coloriste
Caractère
Au prime abord, c'est peut-être cet air un peu froid, voire détaché, qui a capté votre attention la concernant. Eh bien, ne vous y fiez pas, car sous cette carapace de circonstance et cette petite moue naturellement boudeuse se cachent en réalité une personnalité solaire, et un grand cœur. Kyoko fait partie de ces gens qu'il faut travailler au corps pour avoir une chance de les découvrir pleinement ; dans le cas contraire, elle ne dévoilera rien de sa personnalité.
Par le passé, Kyoko a été une enfant très crédule, qui buvait les paroles de celui qu'elle a été contrainte de prendre pour parent de substitution. Désormais, c'est l'inverse : elle a appris à tout questionner, en permanence. Très méfiante, elle se fait rarement entourlouper désormais, et a une sorte de sixième sens lorsqu'il s'agit du mensonge. Elle est très perspicace et n'aime pas ça. Cette capacité en fait aussi une personne sûre d'elle en dépit de son caractère plutôt réservé. Comprenez par là qu'elle est peut-être silencieuse, mais certainement pas timide.
En revanche, une fois qu'on apprend à la connaître, la Japonaise se révèle avoir un petit côté loufoque qui la rend souvent attachante. Minutieuse, lorsqu'un problème lui résiste, elle peut difficilement lâcher prise, il faut qu'elle le règle. Elle fait aussi preuve d'une franchise souvent déroutante dans certaines situations, ce qui peut parfois blesser ses proches.
Cette franchise, elle la doit à trois années d'errance et de fuite qui l'ont aussi rendue, il faut bien le dire, plus rude avec une bonne partie du monde qui l'entoure, et même un peu sauvage sur les bords. Kyoko n'aime pas spécialement les normes, quelles qu'elles soient, et éprouve parfois des difficultés à « rester dans les clous ». Elle déteste qu'on l'appelle au téléphone, n'entretenait aucun réseau social jusqu'il y a peu, et souffre d'une sérieuse phobie administrative qui l'a longtemps empêchée de faire les démarches pour se réinsérer dans le milieu professionnel. Elle est aussi un peu parano sur les bords, et peu facilement avoir l'impression d'être suivie. En revanche, elle sait faire preuve d'une grande débrouillardise sur d'autres aspects fondamentaux.
Enfin, Kyoko n'a jamais pu totalement se débarrasser de son hypersensibilité, qui fait d'elle une personne particulièrement émotive, et une éponge à sentiments à proximité de ses proches ; peut-être est-ce pour ça qu'elle préfère que ceux-ci se comptent sur les doigts d'une main.
Some hobbies :
Coiffure
Urbex
Films d'horreurs (cinéma en général)
Danser
Tout ce qui est à sensations fortes
Fave food :
Pois au wasabi
Pêche melba
Least favorite food :
Café
Haricots blancs
Birthday :
25/12
Astro sign :
Capricorne
Blood type :
O
Voice claim :
FOREVER WE CAN MAKE IT !
Par le passé, Kyoko a été une enfant très crédule, qui buvait les paroles de celui qu'elle a été contrainte de prendre pour parent de substitution. Désormais, c'est l'inverse : elle a appris à tout questionner, en permanence. Très méfiante, elle se fait rarement entourlouper désormais, et a une sorte de sixième sens lorsqu'il s'agit du mensonge. Elle est très perspicace et n'aime pas ça. Cette capacité en fait aussi une personne sûre d'elle en dépit de son caractère plutôt réservé. Comprenez par là qu'elle est peut-être silencieuse, mais certainement pas timide.
En revanche, une fois qu'on apprend à la connaître, la Japonaise se révèle avoir un petit côté loufoque qui la rend souvent attachante. Minutieuse, lorsqu'un problème lui résiste, elle peut difficilement lâcher prise, il faut qu'elle le règle. Elle fait aussi preuve d'une franchise souvent déroutante dans certaines situations, ce qui peut parfois blesser ses proches.
Cette franchise, elle la doit à trois années d'errance et de fuite qui l'ont aussi rendue, il faut bien le dire, plus rude avec une bonne partie du monde qui l'entoure, et même un peu sauvage sur les bords. Kyoko n'aime pas spécialement les normes, quelles qu'elles soient, et éprouve parfois des difficultés à « rester dans les clous ». Elle déteste qu'on l'appelle au téléphone, n'entretenait aucun réseau social jusqu'il y a peu, et souffre d'une sérieuse phobie administrative qui l'a longtemps empêchée de faire les démarches pour se réinsérer dans le milieu professionnel. Elle est aussi un peu parano sur les bords, et peu facilement avoir l'impression d'être suivie. En revanche, elle sait faire preuve d'une grande débrouillardise sur d'autres aspects fondamentaux.
Enfin, Kyoko n'a jamais pu totalement se débarrasser de son hypersensibilité, qui fait d'elle une personne particulièrement émotive, et une éponge à sentiments à proximité de ses proches ; peut-être est-ce pour ça qu'elle préfère que ceux-ci se comptent sur les doigts d'une main.
♡Info dump !♡
Some hobbies :
Coiffure
Urbex
Films d'horreurs (cinéma en général)
Danser
Tout ce qui est à sensations fortes
Fave food :
Pois au wasabi
Pêche melba
Least favorite food :
Café
Haricots blancs
Birthday :
25/12
Astro sign :
Capricorne
Blood type :
O
Voice claim :
FOREVER WE CAN MAKE IT !
Physique
Comme dit un peu plus haut, Kyoko est une jeune femme qui a les normes en horreur. Il n'est donc pas spécialement étonnant de la voir s'en distancier le plus possible à travers son style vestimentaire. Alternatif et même plutôt gothique sur les bords, la Japonaise alterne entre patterns exagérés et blousons en cuir rétros, tout en restant mine de rien plutôt sofistiquée. Sans parler de cette longue chevelure épaisse, toujours parfaitement coupée et colorée par ses propres soins selon ses préférences... À moins que ? Si vous la voyez un jour porter un dos nu, peut-être pourrez vous apercevoir les traces d'une brûlure de taille importante entre ses omoplates, soigneusement dissimulée sous cette jolie crinière. Au naturel, ses cheveux sont d'un noir profond. Ses yeux, quant à eux, sont en amande et tirent sur le gris foncé ; une particularité qu'elle doit à sa mère, d'origine finlandaise. Elle a les traits délicats et la forme de sa bouche lui donne un air naturellement boudeur.
Kyoko possède de nombreux piercings dont un bridge au niveau du nez, qui fait souvent forte impression. Elle arbore aussi quelques tatouages ici et là. Dans les faits, Kyoko n'est pas bien grande, puisqu'elle mesure 1m57, juste en dessous de la moyenne pour les femmes japonaises. Comme elle n'aime pas spécialement cela chez elle, elle a tendance à chercher à allonger sa silhouette en portant des chaussures à plateforme ou des talons.
Le plus souvent maquillée avec grand soin, il est rare de la voir totalement au naturel. Une chose que de nombreuses personnes ignorent, c'est que Kyoko est myope, myope comme une taupe. Elle porte des lentilles de contact au quotidien, et ses lunettes une fois chez elle, lorsqu'elle est certaine d'en avoir fini avec sa journée de travail.
Kyoko possède de nombreux piercings dont un bridge au niveau du nez, qui fait souvent forte impression. Elle arbore aussi quelques tatouages ici et là. Dans les faits, Kyoko n'est pas bien grande, puisqu'elle mesure 1m57, juste en dessous de la moyenne pour les femmes japonaises. Comme elle n'aime pas spécialement cela chez elle, elle a tendance à chercher à allonger sa silhouette en portant des chaussures à plateforme ou des talons.
Le plus souvent maquillée avec grand soin, il est rare de la voir totalement au naturel. Une chose que de nombreuses personnes ignorent, c'est que Kyoko est myope, myope comme une taupe. Elle porte des lentilles de contact au quotidien, et ses lunettes une fois chez elle, lorsqu'elle est certaine d'en avoir fini avec sa journée de travail.
Histoire
Enfance
Kyoko est née sur le territoire nippon, et y a vécu jusqu'à ces dix-huit ans. Petite dernière de la famille, elle est le résultat de nombreux essais de la part de ses parents pour avoir un deuxième enfant. Lorsqu'elle naît, ceux-ci la considèrent comme un petit miracle, leurs précédentes tentatives ayant toutes échoué. Elle est en conséquence particulièrement choyée, que ce soit par ses parents ou par son frère aîné, que douze ans séparent de la petite.
Très curieuse, il n'est pas rare que Kyoko cherche à s'évader du quotidien que représente la vie bien rangée tokyoïte, ce qui tend à effrayer ses parents, qui craignent de voir leur bébé prendre son envol trop vite. Son grand frère, Yuichi, adopte alors très vite le rôle de garde-fou : il veille sur sa petite sœur bien souvent trop crédule pour le monde extérieur, et une grande complicité s'installe rapidement entre eux.
Élève rangée et paisible, la petite Kyoko ne ramène que des bonnes notes à la maison, bien que ses professeurs la décrivent souvent comme « rêveuse » ou encore « peu attentive » sur ses bulletins. D'une grande sensibilité, l'enfant est pourtant doté d'une personnalité autour de laquelle les autres enfants gravitent rapidement, et elle compte alors de nombreux amis.
Une fraction de seconde
Sa vie prend un tournant le 5 mai 2019. Kyoko et son frère sont dans les transports en commun lorsqu'un message est diffusé à travers toute la rame : le Edemon Center, l'un des plus gros buildings de la ville, vient d'être pris pour cible par un groupe terroriste non-identifié. Événement sans précédent sur le sol japonais à l'époque, le choc de cette nouvelle glace le sang de nombreux passagers, qui s'empressent de saisir leur téléphone pour appeler leurs proches et s'assurer que ces derniers vont bien. Yuichi, désormais étudiant en médecine, est l'un d'entre eux. Le téléphone à l'oreille et les mains tremblantes tandis que son appel sonne dans le vide, il se trouve incapable de décrocher le regard de sa petite sœur, assise à ses côtés, innocemment plongée dans son cahier de poésie. Kyoko ignore qu'elle ne reverra jamais ni père, ni mère.
L'Après
Suite au traumatisme, frères et sœur ont eu un suivi psychologique de circonstance, qui fut malheureusement bâclé à cause du trop grand nombre de victimes collatérales à prendre en charge. Kyoko et Yuichi habitèrent pendant une période chez leurs grands-parents, jusqu'à ce que Yuichi ne termine ses études. Le jeune homme prit alors une décision qui ne plut guère à la partie maternelle de la famille : désormais diplômé en médecine et âgé de 27 ans, il devient le tuteur légal de Kyoko, et décide d'habiter seul avec elle.
Les enfants Matsui quittent pour la première fois la capitale pour s'installer à Nishio, sur la côte. Ce changement d'air perturbe beaucoup Kyoko, qui perd ses amis et se renferme peu à peu sur elle-même. Ses études générales ne l'intéressent plus, et ses passions la tournent vers la mode, l'esthétique, et peu à peu, la coiffure. S'il se montre d'abord encourageant, Yuichi n'entend pas pour autant la laisser sortir du parcours classique, et tente de la convaincre de persévérer. En parallèle, sa carrière personnelle décolle, et il se fait un nom en tant que psychiatre compétent. Cependant, quelque chose a fondamentalement changé en lui depuis le décès de ses parents. D'aimant et protecteur, son caractère s'est mué en celui d'un homme froid, incapable de laisser sa sœur cadette s'épanouir au moment où en elle avait le plus besoin. Très vite, ses propres convictions l'ont peu à peu rapproché de mouvances plus extrêmes, et il est devenu persuadé que les mesures prises contre les criminels étaient insuffisantes, et qu'il était nécessaire d'adopter une approche plus... Drastique.
Une certaine organisation commence à lui faire de l'œil. Ceux qui sont au-dessus des lois, et agissent pour le bien commun comme dernier rempart face au crime organisé. Sa couleur devient le rouge, il trouve au sein des Spetsnaz plusieurs personnes dont les convictions se rapprochent des siennes, et qui deviennent très vite une seconde famille.
Du haut de sa jeune adolescence, Kyoko constate cette radicalisation de son aîné, mais est impuissante face à son ampleur et sa rapidité. Son quotidien se trouve donc envahi par tout ce que cela implique. Les rares amis qu'elle parvient à avoir, elle ne les invite plus à la maison, principalement par peur de voir son frère leur tenir un discours qui risquerait de les faire prendre peur. Elle-même subit cet extrémisme chaque jour, car son frère tient à ce qu'elle soit « éveillée » à sa cause, et prenne conscience du mal omniprésent du monde qui l'entoure. Pour cela, il lui impose des séances qui sont semblables à une psychothérapie, mais se rapprochent dans les faits d'une tentative de lavage de cerveau. Mais un jour, l'un de ces entretiens dérape, et Kyoko fini avec une large brûlure dans le dos, accidentelle... Ou pas ? Quoi qu'il en soit, c'est un geste qui a définitivement mis un terme à ces séances, et que Yuichi semble regretter.
Manque de chance, Kyoko n'est pas réceptive, et malgré les efforts de Yuichi, elle conserve son libre-arbitre, ainsi que sa conviction du fait qu'il y a du bon en chaque humain. Toutefois, elle étouffe dans ce qu'il lui reste de semblant de sphère familiale, et comprend qu'il lui faut s'en libérer au plus vite si elle espère ne pas finir comme son frère. L'idée d'une fugue mûrit dans son esprit, en devient obsédante. Fuir, oui, mais pour aller où ? Pour faire quoi ? Sans formation ni études supérieures, à quoi peut-elle aspirer, dans une société si rigoureuse qu'est celle du Japon ? Ce n'est pas réaliste.
La jeune fille décide d'attendre d'avoir la majorité pour faire ses valises, et quitter brusquement le domicile sans crier gare. Ce départ a naturellement beaucoup énervé et attristé son frère, mais Yuichi n'a pourtant pas lancé de recherches immédiates pour retrouver Kyoko. Pourquoi ce détachement, après avoir montré tant de réticence à la voir se mêler au monde extérieur et tisser des liens avec d'autres personnes que lui ? Peut-être parce qu'après tout, il avait finalement atteint son but avec Kyoko. Que s'était-il passé lors de cette dernière séance, deux ans auparavant ? Quelque chose qui a durablement affecté et perturbé le psychisme de la jeune femme.
Yuichi en avait fait sa petite expérience, et il en était satisfait. À présent, il était tant de la mettre à l'épreuve en situation réelle. Peut-être venait-il de relâcher une bombe à retardement.
Une bombe qu'un seul mot pourrait venir à déclencher.
Seule
La vie en solitaire, sans aucun moyen, n'était pas celle que Kyoko avait imaginée. Elle s'attendait à ce que cela soit rude, surtout dans les premiers temps, et à devoir prendre plusieurs baitos* de front pour pouvoir payer sa formation ; ce qui s'est confirmé. Mais c'est avant tout la solitude, cette solitude tenace, qui lui ronge le cœur comme une vermine dont on ne parvient pas à se débarrasser. Le milieu de l'esthétique est très concurrenciel, on attend d'elle qu'elle se batte pour mettre en avant ses compétences, ce qu'elle fait. Son talent pour la coiffure est présent, mais il se doit d'être travaillé. C'est en le cultivant, en massacrant de nombreuses têtes de mannequins et en ruinant parfois ses propres cheveux qu'elle parvient à se perfectionner, puis à faire reconnaître ses qualités. Sa qualification en poche, elle s'aperçoit très vite qu'on lui préfère des dondons qui feront toujours les mêmes permanentes ennuyeuses, plutôt qu'une coiffeuse coloriste un peu excentrique à la recherche de l'expérience capillaire. Kyoko décide donc de sortir de sa zone de confort. On ne veut pas d'elle sur les plateaux de films ? Qu'à cela ne tienne, elle se tourne vers les pornos, et l'horreur low-cost. Après tout, un job est un job.
Cette décision l'amène à une rencontre d'apparence anecdotique, mais qui a pourtant tout changé. Sur ce plateau, lors de sa première véritable expérience professionnelle, elle s'efforce de faire bonne figure, et de bomber le torse pour se donner de l'assurance. Mais une personne n'est pas dupe. Cette personne, par ses mots, la bouscule. Par son regard, l'hypnotise. Yuna se tient là dans ces coulisses miteuses, devant elle, aussi arrogante que délicate, aussi solide que fragile. Dès lors, Kyoko sait qu'elle adorera s'occuper d'elle, et s'attèle à la tâche. Elles échangent quelques mots à demi-voix, mais ce sont leurs regards furtifs qui en disent le plus. Ils sont de petits instants intimes volés au détour de la morsure du fer, ou de la caresse du peigne. Son œuvre accomplie, elle regarde cette jeune femme s'éloigner pour jouer sa scène, si sûre d'elle. Kyoko voudrait alors se détourner, ranger ses affaires, rentrer chez elle. Mais au lieu de cela, elle se trouve incapable de la lâcher du regard. Ce soir-là, elle attendra Yuna jusqu'à la fin pour aller prendre un verre avec elle, rompre enfin cette solitude si pesante.
Adieux précipités
Comme toutes les bonnes choses ont une fin, il semble que la liberté retrouvée de Kyoko ait aussi eu une date d'expiration dans l'esprit de son frère. Cela a d'abord commencé par des appels téléphoniques intempestifs, à son domicile, puis sur son téléphone portable. Puis, des courriers. Des lettres de menaces. Enfin, une violation de domicile. Du jour au lendemain, Kyoko a de nouveau tout quitté, est partie bien plus loin, bien plus vite. Laissant derrière elle une amitié précieuse, et un travail qu'elle avait appris à apprécier.
Mais l'Angleterre a du bon.
Le Japon étant bien loin à présent, Kyoko se trouve libre de laisser cours à son style vestimentaire, et se libère de ses dernières appréhensions concernant son apparence. Très vite, elle se trouve une place au sein d'un petit salon de coiffure à Oxford, et commence comme sous-fifre. Sa patronne, Fran, lui mène la vie dure, tout en la taquinant fréquemment sur son look ou sa technique. Pourtant, Kyoko retrouve en elle la figure maternelle perdue par le passé, et sous couvert d'espiègleries, la matrone s'attache également à elle, jusqu'à l'autoriser à avoir sa propre clientèle. Kyoko commence enfin à s'épanouir pleinement.
Bien sûr, là où la vie donne, elle reprend ailleurs. Son travail ne lui suffit pas à payer son loyer, sur lequel elle cumule déjà un retard de cinq mois. Alors, le temps de rembourser, Kyoko se donne deux fois plus, se déplace même à domicile, puis doit se résoudre, malgré ses efforts, à faire certains emprunts douteux. Cette situation n'étant plus supportable, elle commence à chercher un logement moins cher, habite un temps à proximité de la gare, dont le vacarme insupportable la tient éveillée à chaque heure de la nuit. Enfin, une idée lui vient un jour : celle de la colocation. Elle cherche quelque chose, mais ne parvient pas à trouver une offre suffisamment proche de son travail. C'est un peu par hasard, par le bouche à oreille, que lui parvient l'annonce d'une collocation un peu particulière. Une offre pareille, ça méritait d'être exploré. Son sac sous le bras et sans aucun papier particulier sur elle, c'est avec aplomb qu'elle est allée frapper pour la première fois à la porte d'un certain Dipper... Et s'est retrouvée, quasiment du jour au lendemain, avec une nouvelle famille de substitution un peu douteuse, mais dont elle ne se séparerait pour rien au monde.
*Baito = job étudiant
Kyoko est née sur le territoire nippon, et y a vécu jusqu'à ces dix-huit ans. Petite dernière de la famille, elle est le résultat de nombreux essais de la part de ses parents pour avoir un deuxième enfant. Lorsqu'elle naît, ceux-ci la considèrent comme un petit miracle, leurs précédentes tentatives ayant toutes échoué. Elle est en conséquence particulièrement choyée, que ce soit par ses parents ou par son frère aîné, que douze ans séparent de la petite.
Très curieuse, il n'est pas rare que Kyoko cherche à s'évader du quotidien que représente la vie bien rangée tokyoïte, ce qui tend à effrayer ses parents, qui craignent de voir leur bébé prendre son envol trop vite. Son grand frère, Yuichi, adopte alors très vite le rôle de garde-fou : il veille sur sa petite sœur bien souvent trop crédule pour le monde extérieur, et une grande complicité s'installe rapidement entre eux.
Élève rangée et paisible, la petite Kyoko ne ramène que des bonnes notes à la maison, bien que ses professeurs la décrivent souvent comme « rêveuse » ou encore « peu attentive » sur ses bulletins. D'une grande sensibilité, l'enfant est pourtant doté d'une personnalité autour de laquelle les autres enfants gravitent rapidement, et elle compte alors de nombreux amis.
Une fraction de seconde
Sa vie prend un tournant le 5 mai 2019. Kyoko et son frère sont dans les transports en commun lorsqu'un message est diffusé à travers toute la rame : le Edemon Center, l'un des plus gros buildings de la ville, vient d'être pris pour cible par un groupe terroriste non-identifié. Événement sans précédent sur le sol japonais à l'époque, le choc de cette nouvelle glace le sang de nombreux passagers, qui s'empressent de saisir leur téléphone pour appeler leurs proches et s'assurer que ces derniers vont bien. Yuichi, désormais étudiant en médecine, est l'un d'entre eux. Le téléphone à l'oreille et les mains tremblantes tandis que son appel sonne dans le vide, il se trouve incapable de décrocher le regard de sa petite sœur, assise à ses côtés, innocemment plongée dans son cahier de poésie. Kyoko ignore qu'elle ne reverra jamais ni père, ni mère.
L'Après
Suite au traumatisme, frères et sœur ont eu un suivi psychologique de circonstance, qui fut malheureusement bâclé à cause du trop grand nombre de victimes collatérales à prendre en charge. Kyoko et Yuichi habitèrent pendant une période chez leurs grands-parents, jusqu'à ce que Yuichi ne termine ses études. Le jeune homme prit alors une décision qui ne plut guère à la partie maternelle de la famille : désormais diplômé en médecine et âgé de 27 ans, il devient le tuteur légal de Kyoko, et décide d'habiter seul avec elle.
Les enfants Matsui quittent pour la première fois la capitale pour s'installer à Nishio, sur la côte. Ce changement d'air perturbe beaucoup Kyoko, qui perd ses amis et se renferme peu à peu sur elle-même. Ses études générales ne l'intéressent plus, et ses passions la tournent vers la mode, l'esthétique, et peu à peu, la coiffure. S'il se montre d'abord encourageant, Yuichi n'entend pas pour autant la laisser sortir du parcours classique, et tente de la convaincre de persévérer. En parallèle, sa carrière personnelle décolle, et il se fait un nom en tant que psychiatre compétent. Cependant, quelque chose a fondamentalement changé en lui depuis le décès de ses parents. D'aimant et protecteur, son caractère s'est mué en celui d'un homme froid, incapable de laisser sa sœur cadette s'épanouir au moment où en elle avait le plus besoin. Très vite, ses propres convictions l'ont peu à peu rapproché de mouvances plus extrêmes, et il est devenu persuadé que les mesures prises contre les criminels étaient insuffisantes, et qu'il était nécessaire d'adopter une approche plus... Drastique.
Une certaine organisation commence à lui faire de l'œil. Ceux qui sont au-dessus des lois, et agissent pour le bien commun comme dernier rempart face au crime organisé. Sa couleur devient le rouge, il trouve au sein des Spetsnaz plusieurs personnes dont les convictions se rapprochent des siennes, et qui deviennent très vite une seconde famille.
Du haut de sa jeune adolescence, Kyoko constate cette radicalisation de son aîné, mais est impuissante face à son ampleur et sa rapidité. Son quotidien se trouve donc envahi par tout ce que cela implique. Les rares amis qu'elle parvient à avoir, elle ne les invite plus à la maison, principalement par peur de voir son frère leur tenir un discours qui risquerait de les faire prendre peur. Elle-même subit cet extrémisme chaque jour, car son frère tient à ce qu'elle soit « éveillée » à sa cause, et prenne conscience du mal omniprésent du monde qui l'entoure. Pour cela, il lui impose des séances qui sont semblables à une psychothérapie, mais se rapprochent dans les faits d'une tentative de lavage de cerveau. Mais un jour, l'un de ces entretiens dérape, et Kyoko fini avec une large brûlure dans le dos, accidentelle... Ou pas ? Quoi qu'il en soit, c'est un geste qui a définitivement mis un terme à ces séances, et que Yuichi semble regretter.
Manque de chance, Kyoko n'est pas réceptive, et malgré les efforts de Yuichi, elle conserve son libre-arbitre, ainsi que sa conviction du fait qu'il y a du bon en chaque humain. Toutefois, elle étouffe dans ce qu'il lui reste de semblant de sphère familiale, et comprend qu'il lui faut s'en libérer au plus vite si elle espère ne pas finir comme son frère. L'idée d'une fugue mûrit dans son esprit, en devient obsédante. Fuir, oui, mais pour aller où ? Pour faire quoi ? Sans formation ni études supérieures, à quoi peut-elle aspirer, dans une société si rigoureuse qu'est celle du Japon ? Ce n'est pas réaliste.
La jeune fille décide d'attendre d'avoir la majorité pour faire ses valises, et quitter brusquement le domicile sans crier gare. Ce départ a naturellement beaucoup énervé et attristé son frère, mais Yuichi n'a pourtant pas lancé de recherches immédiates pour retrouver Kyoko. Pourquoi ce détachement, après avoir montré tant de réticence à la voir se mêler au monde extérieur et tisser des liens avec d'autres personnes que lui ? Peut-être parce qu'après tout, il avait finalement atteint son but avec Kyoko. Que s'était-il passé lors de cette dernière séance, deux ans auparavant ? Quelque chose qui a durablement affecté et perturbé le psychisme de la jeune femme.
Yuichi en avait fait sa petite expérience, et il en était satisfait. À présent, il était tant de la mettre à l'épreuve en situation réelle. Peut-être venait-il de relâcher une bombe à retardement.
Une bombe qu'un seul mot pourrait venir à déclencher.
Seule
La vie en solitaire, sans aucun moyen, n'était pas celle que Kyoko avait imaginée. Elle s'attendait à ce que cela soit rude, surtout dans les premiers temps, et à devoir prendre plusieurs baitos* de front pour pouvoir payer sa formation ; ce qui s'est confirmé. Mais c'est avant tout la solitude, cette solitude tenace, qui lui ronge le cœur comme une vermine dont on ne parvient pas à se débarrasser. Le milieu de l'esthétique est très concurrenciel, on attend d'elle qu'elle se batte pour mettre en avant ses compétences, ce qu'elle fait. Son talent pour la coiffure est présent, mais il se doit d'être travaillé. C'est en le cultivant, en massacrant de nombreuses têtes de mannequins et en ruinant parfois ses propres cheveux qu'elle parvient à se perfectionner, puis à faire reconnaître ses qualités. Sa qualification en poche, elle s'aperçoit très vite qu'on lui préfère des dondons qui feront toujours les mêmes permanentes ennuyeuses, plutôt qu'une coiffeuse coloriste un peu excentrique à la recherche de l'expérience capillaire. Kyoko décide donc de sortir de sa zone de confort. On ne veut pas d'elle sur les plateaux de films ? Qu'à cela ne tienne, elle se tourne vers les pornos, et l'horreur low-cost. Après tout, un job est un job.
Cette décision l'amène à une rencontre d'apparence anecdotique, mais qui a pourtant tout changé. Sur ce plateau, lors de sa première véritable expérience professionnelle, elle s'efforce de faire bonne figure, et de bomber le torse pour se donner de l'assurance. Mais une personne n'est pas dupe. Cette personne, par ses mots, la bouscule. Par son regard, l'hypnotise. Yuna se tient là dans ces coulisses miteuses, devant elle, aussi arrogante que délicate, aussi solide que fragile. Dès lors, Kyoko sait qu'elle adorera s'occuper d'elle, et s'attèle à la tâche. Elles échangent quelques mots à demi-voix, mais ce sont leurs regards furtifs qui en disent le plus. Ils sont de petits instants intimes volés au détour de la morsure du fer, ou de la caresse du peigne. Son œuvre accomplie, elle regarde cette jeune femme s'éloigner pour jouer sa scène, si sûre d'elle. Kyoko voudrait alors se détourner, ranger ses affaires, rentrer chez elle. Mais au lieu de cela, elle se trouve incapable de la lâcher du regard. Ce soir-là, elle attendra Yuna jusqu'à la fin pour aller prendre un verre avec elle, rompre enfin cette solitude si pesante.
Adieux précipités
Comme toutes les bonnes choses ont une fin, il semble que la liberté retrouvée de Kyoko ait aussi eu une date d'expiration dans l'esprit de son frère. Cela a d'abord commencé par des appels téléphoniques intempestifs, à son domicile, puis sur son téléphone portable. Puis, des courriers. Des lettres de menaces. Enfin, une violation de domicile. Du jour au lendemain, Kyoko a de nouveau tout quitté, est partie bien plus loin, bien plus vite. Laissant derrière elle une amitié précieuse, et un travail qu'elle avait appris à apprécier.
Mais l'Angleterre a du bon.
Le Japon étant bien loin à présent, Kyoko se trouve libre de laisser cours à son style vestimentaire, et se libère de ses dernières appréhensions concernant son apparence. Très vite, elle se trouve une place au sein d'un petit salon de coiffure à Oxford, et commence comme sous-fifre. Sa patronne, Fran, lui mène la vie dure, tout en la taquinant fréquemment sur son look ou sa technique. Pourtant, Kyoko retrouve en elle la figure maternelle perdue par le passé, et sous couvert d'espiègleries, la matrone s'attache également à elle, jusqu'à l'autoriser à avoir sa propre clientèle. Kyoko commence enfin à s'épanouir pleinement.
Bien sûr, là où la vie donne, elle reprend ailleurs. Son travail ne lui suffit pas à payer son loyer, sur lequel elle cumule déjà un retard de cinq mois. Alors, le temps de rembourser, Kyoko se donne deux fois plus, se déplace même à domicile, puis doit se résoudre, malgré ses efforts, à faire certains emprunts douteux. Cette situation n'étant plus supportable, elle commence à chercher un logement moins cher, habite un temps à proximité de la gare, dont le vacarme insupportable la tient éveillée à chaque heure de la nuit. Enfin, une idée lui vient un jour : celle de la colocation. Elle cherche quelque chose, mais ne parvient pas à trouver une offre suffisamment proche de son travail. C'est un peu par hasard, par le bouche à oreille, que lui parvient l'annonce d'une collocation un peu particulière. Une offre pareille, ça méritait d'être exploré. Son sac sous le bras et sans aucun papier particulier sur elle, c'est avec aplomb qu'elle est allée frapper pour la première fois à la porte d'un certain Dipper... Et s'est retrouvée, quasiment du jour au lendemain, avec une nouvelle famille de substitution un peu douteuse, mais dont elle ne se séparerait pour rien au monde.
*Baito = job étudiant
Crime.net
Carte d'identité
Genre: Homme
Âge: 4500 ans
Origine: Babylone
Orientation sexuelle: Etrange
Nom de code: L'Admin
Spécialité / Métier: Admin
Compétences: Max
Accréditations: Toutes
Bienvenue !
Bienvenue !
Merci pour votre dossier d'inscription qui est complet. Maintenant vous pouvez RP, effectuer des Missions, des Casses ou des Raids.
Vous pouvez poster une demande de RP > ICI <
Vous devez également recenser votre avatar sur Listing des avatars et votre anniversaire sur Listing des anniversaires.
Pour finir, dans votre profil, vous devez maintenant générer votre fiche de personnage et la remplir. Affiliation est à laisser vide, pour avoir une Affiliation il faut acheter une accréditation pour une faction. Pensez à mettre votre Dossier qui sera posté dans peu de temps dans Identity Crisis dans votre profil.
Amusez-vous bien ! ~