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Ah ce que je pouvais être conne quand j'étais plus jeune. À l'époque, je lançais volontairement et joyeusement une belle phrase que j'affectionnais beaucoup à cette époque... '' Gloire à l'Empereur Trump, le rédempteur patriote ! Gloire au sauveur ! '' À son élection, il promettait un changement, des réformes et une toute nouvelle vision des États-Unis. Une belle vision que j'avais naïvement accepter. Tout allait si bien au début. À l'époque, j'imaginais facilement le paradis que le président souhaitait créer. Un paradis que j'avais même soutenue alors qu'il levait des murs pour nous protéger des étrangers. Même cela, j'étais d'accord. Je voyais d'un bon oeil, le fait de se protéger des voisins qui ne sont rien d'autres que des vautours affamés.

J'étais bien idiote à l'époque.. J'ai due mûrir bien plus vite que je n'aurais souhaité. J'avais due rapidement abandonner mes belles lunettes rosées de naïve insouciante pour comprendre que le monde changeait du tout au tout à cause du messie patriote. J'ai due bien vite me rendre compte que j'allais devoir apprendre à la dure. Une bien triste réalité, qui m'a bien servi malgré tout. La naïveté, donc j'étais porteuse auparavant est devenue un délicieux mélange de négativiste avec un soupçon de fatalisme. Le monde a changé et je devais faire pareil. Les écarts entre les couches de populations sont devenues encore bien plus flagrant et chaque jour est un nouveau combat pour vivre sa vie et espérer à ce que cette dernière devienne meilleure un jour.

C'est bien ce que j'espère bien un jour, ravoir une vie plus tranquille dans un ranch qui m'appartiendrait. Je ne suis pas difficile comme personne. Je ne souhaite pas le pouvoir, l'influence ou quoique ce soit du genre. Je ne souhaite qu'une petite fortune, un ranch, une bière bien froide dans une main et ma bonne vieille winchester dans mon autre main. Je trouve mes souhaits relativement modeste, du moins... C'est le sentiment que j'ai. Un banal rêve qui tâche un peu avec mes méthodologies qui pourraient être parfois considérées comme exagérées. Voyez-vous, je ne me gêne pas pour faire appliquer la loi comme je la lis. Je me vois parfois comme juge, jurée et bourreau. Les lois sont importantes. Elles sont là pour encadrer le bon fonctionnement des situations, alors, il est naturel de les suivre et de les utiliser quand il est nécessaire pour appliquer une sentence. Et comme, je place très haut dans mon estime, le concept de la loyauté, je me dois bien de savoir comment utiliser la loi.

Eh oui, la loyauté est importante pour moi, surtout que je ne vois que trois castes de gens. Ceux qui sont contre moi, ceux qui sont avec moi et les indécis. Les indécis, étant bien entendu ceux que j'apprécie le moins. J'aime quand c'est noir ou blanc, le gris m'ennuie et à vite tendance à me répugner. Même si je ne les déteste pas pour autant, disons juste que je serai bien plus sur mes gardes et que j'aurais bien moins de pitié en cas de trahison. Je ne suis pas une personne cruelle et diabolique, juste une simple femme qui n'a pas peur d'utiliser tous les outils à portée de main pour régler une situation.

Outre ces révélations, je me montre généralement comme une personne souriante et encline à être plutôt sociable avec tous et chacun. Je laisse quand même la chance aux coureurs avant d'offrir mon jugement. Je dois me montrer de bonne guerre, car tirer à vue n'est pas très efficace et crédible de toute manière. Toutes les méthodes sont bonnes, il faut seulement les utiliser au bon moment. Dans tous les cas, j'essaie d'être agréable à la première rencontre. Une bonne manière de me faire sourire est simplement de m'offrir une bonne bière. C'est un bon moyen de commencer dans mes bonnes grâces. Car oui, je reste plutôt terre à terre sur ce que j'aime bien... L'alcool, le sexe et les armes. Un bon vieux classique qui fonctionne bien !

Oh et comme vous vous doutez déja, je suis une grande amoureuse des armes, mais surtout de Winchy, ma vieille carabine qui me porte chance. C'est une antiquité donc je prends soin. Pas que j'aime pas les armes plus récentes, au contraire, je les trouve géniales. Mais vous voyez, Winchy et moi, c'est une longue histoire d'amour qui date de ma jeunesse lorsque j'ai tuer ma première proie !

Bon alors là, c'est simple comme bonjour ! Vous voyez, on me remarque généralement dans un groupe à cause de ma longues chevelures blanchâtres aux reflets argentés. Une belle tignasse qui encadre avec perfection mon fin visage, m'offrant du même coup une belle couronne éclatante qui attire les regards. Bon vous vous doutez bien qu'elle n'était pas ainsi au tout début. Ma vrai couleur est blonde et comme je n'aimais pas vraiment la teinte de blond que je portais, je me suis assurée de la faire disparaitre pour de bon et à chaque fois qu'une peu de blond revient, je m'arrange pour faire disparaitre cette couleur. Du même essor, la blancheur de ma chevelure est un cadre parfait pour le reste de mon visage qui est plutôt classique. Des yeux terreux aux reflets parfois tirant vers le orangé illuminent le haut de mon visage alors qu'un nez fin vient prendre place au centre d'un tout qui est clôturé par des lèvres biens ciselées à la couleur rosée voir aux reflets rougeoyants. Offrant une dernière pierre à l'édifice, mes oreilles sont percées et je porte des boucles d'oreilles plutôt simples et loin d'être extravagante.

Plutôt choyée par la nature, je dois admettre que physiquement, je me trouve pas si mal en vrai. D'une taille plutôt agréable, je trône du haut de on modeste mètre soixante-dix. Je suis même plutôt grande parfois. Ce qui me fait bien sourire quand cela arrive. Même si je préfère éviter les excès de zèle sur cette situation. Étant plutôt plutôt choyée, je suis bien choyée entre ma peau plutôt clair et délicate, malgré les traces des années difficiles, les courbes de mon corps que cela soit au niveau de ma poitrine qui sans être opulente est plutôt modestement intéressante et mes fesses qui sont bien roulées, et pour finir, ma forme physique en général. Même si je ne suis pas une très bonne combattante au corps à corps, je peux tout de même me targuer d'avoir une force plutôt convenable. J'aime rester en forme et m'entrainer de temps à autre pour rester en bonne condition physique. Je suis pas du niveau d'une vrai lutteuse, mais je sais me défendre.
Dans tous les cas, je me trouve pas si mal !

Vestimentairement parlant, là, je suis un peu plus pointue et à cheval sur mon code vestimentaire. J'aime être soignée, tout en étant classique. Mon but premier est d'offrir à mes interlocuteurs la vision d'une femme sûre d'elle, sérieuse et professionnelle, même si mon style pourrait paraître pompeux pour certain.

Commençons d'abord par l'extra le plus important de mes vêtements, mon bon vieux stetson, offert par mon oncle avant qui meurt dans un heurt avec les autorités, trône fièrement sur ma tête démontrant mes origines texanes que je montre et démontre sans gêne. Ma coiffe offrant un amuse-gueule de choix, je peux poursuivre sur le coeur de mon ensemble chéris. D'abord, une chemise blanche et un cravate pour rehausser le tout, ainsi qu'une veste en cuir sans manche pour accentuer le coté un brin pompeux de mes atours, qui se poursuive sur une un pantalon en cuir généralement noir un brin moulant qui m'offre une aisance de mouvement marqué. Pour clore le tout, une paire de bottes de cowboy en cuir, un bonus simple et efficace. Oui, je fais un brin pompeuse et déplacée par rapport à mon époque, mais ça, je m'en fou. Ma jeunesse me manque cruellement et j'aime la revivre.

Je vous avouerais que je n'ai pas conservé énormément de souvenirs de ma jeunesse si ce n'est la base élémentaire, comme d'où je viens, quand je suis née et cie. Mais à part cela, je n'ai pas vraiment de souvenirs incroyables. Franchement, ma vie était plutôt banale à l'époque et ne pensez pas que je dis cela juste pour être modeste. C'est l'unique vérité sur ma naissance qui était espérée par mes parents qui avaient maintes fois essayer d'avoir un enfant sans succès, jusqu'à ce que je vois le jour par miracle, au début de l'an 2000. C'était peut-être de la faute du fameux bugue de l'an 2000 qui devait tout défoncer l'internet ? Oui, ça devait être ça. Bref, comme vous vous doutez, je suis native du Texas, plus précisément de Houston, l'ancienne capitale de l'état, même si ma famille vivait plus au sud, sur un grand ranch. De souvenir, cette journée-là, mes parents étaient encore chez de la famille proche pour le réveillon du jour de l'an. Franchement, j'étais vraiment le cadeau parfait pour le renouveau d'une année pour eux. Quand j'y repense, cela me fait toujours un brin sourire.

Fille unique de Joe Wilson et de Abigael Smith, j'avais donc droit à toute l'attention de mes parents. Un peu trop d'attention à mon goût en fait, car je devais perfection tout le temps dans tout et vous voyez le tableau. Comme j'étais la seule héritière du ranch, je devais me montrer à la hauteur des espoirs et attentes de mes parents. C'était beaucoup d'espoir placer sur mes épaules, bien trop à mon goût, mais j'ai fais avec et je ne le regrette aucunement car mon passé est ce qui a aidée à me forger. Laissez moi donc vous conter quelques moments clés de ma jeunesse, qui sont les rares souvenirs assez forts pour que je m'en souvienne clairement...

Passé.

Tic tac, tic tac... La vieille horloge en bois battait inlassablement le rythme, dans un coin de la pièce alors que j'étais assisse sur une chaise en bois, face à l'établi du garage. À l'extérieur, le soleil était haut dans le ciel, confinant l'endroit dans un dôme de chaleur suffocante. Immobile sur la chaise, le dos bien droit, j'attendais patiemment l'exercice du jour. J'attendais de voir ce que mon père me réservait comme surprise angoissante. J'aurais tant aimé faire autre chose, allez dehors, jouer comme les autres enfants. Profiter du temps pour allez me baigner, mais non, j'avais échouer un examen de mathématique à l'école, alors j'étais punie et confinée à restée ici. Un soupir filtra alors entre mes lèvres. Un soupir qui disparu bien vite quand la porte de la pièce s'ouvrir. Je pouvais voir du coin de l'oeil mon père qui arrivait portant dans ses bras, quelque chose d'enrobé dans un large tissu blanchâtre qu'il vint déposer sur l'établi devant moi. Le regardant en silence, j'observai un moment l'engin cachée avant de relever mon regard vers lui.

'' Si tu es assez rapide. Tu pourras sortir, Ashley. Pas avant. Alors prépare toi. Prête ? Go.''

Je n'étais pas du tout prête, loin de là. Surprise, je perdis de longues secondes avant de me lancer aussitôt sur la tâche à accomplir. Retirant d'abord le drap, je pu finalement voir ce qu'était l'objet, une vieille winchester d'un ancien modèle. La fixant un moment, je due la retourner plusieurs fois pour la comprendre, comme je ne l'avais jamais eue entre mes mains. Évaluant la situation, je me souviens d'avoir commencer à la démonter avant d'être interrompue parla voix cassante de mon père qui clamait que j'étais trop lente, avant qu'il ne récupère l'arme pour repartir avant de revenir un peu plus tard pour recommencer le même scénario encore et encore. Ce n'était pas du tout aisée comme situation et parfois, je n'arrivais à rien et c'était ma mère qui me tirait de l'impasse quand la soirée pointait son nez et qu'il était l'heure du repas. À chaque fois que j'échouais à l'école, je devais subir cette épreuve et même quand je n'échouais pas, parfois mon père souhaitais tester mes connaissances dans les armes.


Malgré la difficulté de ces épreuves, je dois admettre que cela avait le tour de m'amuser après quelque temps. Au début, je voyais cela comme une corvée, puis j'avais commencée à voir cela comme une récompense. J'avais le droit de toucher aux précieuses armes de mon père. C'était franchement incroyable comme situation. En fait, j'admirais beaucoup mon père à l'époque. Il était classe et badass, toujours une arme à la ceinture et une autre dans une main. Il était génial. Même mon oncle, Rob, était toute une pièce d'homme ! Il était si classe avec son chapeau de cowboy qui ne quittait sa tête que lorsqu'il saluait les gens. Quand j'étais petite, je les regardais avec des étoiles dans les yeux, surtout quand ils partaient chasser. Je souhaitais tellement les suivre pour les voir à l'oeuvre, mais j'étais selon eux, trop petite. En vrai, je savais bien que c'était ma mère qui préférait attendre un peu, même si elle aussi était tout un phénomène. Elle aussi maniait les armes comme une professionnelle, ce qui était un peu normal quand j'y repense. Tireuse de compétition, elle avait une jolie panoplie de trophée pour prouver ses victoires. Ça faisait tellement beau sur le mur à trophée à coté des têtes empaillés des animaux chassés par mon père.

Vous comprenez un peu mieux maintenant dans quel genre d'atmosphère, je vivais au quotidien. J'étais un bien naïve, la tête dans les nuages à rêver de faire comme mes parents. Un rêve qui s'était finalement réalisé dans le début de mon adolescence alors que j'eue finalement la permission de partir chasser avec mon père, mon oncle et même ma mère ! Pour l'occasion, nous étions partir en voyage loin de la maison ! Nous étions partir dans le nord pour allez chasser des gibiers différents ! D'abord, mon père souhaitait faire un arrêt au Québec. Un état du Canada avec des gens qui parlent même pas comme nous... Bref, si je me souviens bien, nous avions chassez deux gros orignaux, avant de partir encore plus loin dans le nord, dans le coin de l'Alaska, pour chasser un trophée bien plus impressionnant.

Passé.

Le soleil se levait à peine au loin. J'étais bien cachée derrière un large rocher en haut d'une colline. Le vent était encore au point mort, alors que je scrutait au loin pour voir la trace d'une de ces imposantes bêtes qu'il y avait sur cette ile. Je ne voulais pas manquer son retour sur la berge du lac. Je l'avais vue au loin la journée d'avant avec mes jumelles et j'avais cette impression que la bête avait sa petite routine habituelle et que j'allais pouvoir le cueillir. Ma famille était un peu plus loin à l'écart, surveillant les alentours au cas où un problème devait survenir. Tout présageait une chasse rondement mené.

Ainsi donc, j'attendais et attendais encore jusqu'à ce qu'il apparaisse au loin. Le titan musculeux qui avançait lentement vers le lac pour se désaltérer. Il était imposant cet ours kodiak, très imposant même. J'avais choisis une prise de choix, un gros mâle. Attendant en silence le bon moment, je laissai l'ours suivre sa routine, jusqu'à ce que quelque chose ne semble le troubler. Le surveillant encore un moment, je compris un brin trop tard qu'un petit vent s'était levé et qu'il n'était pas du tout dans le bon sens. Se levant sur ses patte arrière, la montagne renifla un moment l'air avant de grogner, et commencer à retomber sur ses pattes avant. J'étais dans la moise, alors ne réfléchissant plus, je me souviens d'avoir tirer dans son torse en espérant toucher un truc vital avant de le voir retomber au sol et partir à la course mon emplacement. Par la suite, tout s'est précipité à grand vitesse et plusieurs coups de feu avait résonné avant que le silence ne revienne et que l'ours soit finalement au sol.

La chasse était un succès, même si cela avait été un fiasco total pour moi. J'étais chanceuse d'avoir eux ma famille pour m'aider, parce que j'étais morte sinon.


Suite à cette partie de chasse, mon père m'avait offert ma première arme que je pouvais considérée comme mienne. Une bonne vieille winchester que je possède encore que j'ai adorablement nommé Winchy. C'est mon joyaux, mon bébé, la plus belle gemme. Bref, vous comprendrez que c'est mon arme favorite, même encore à ce jour. Après la grande chasse, mon père et mon oncle disparurent quelques semaines pour affaire. Je ne savais pas trop ce qu'ils prévoyaient comme plan foireux et je m'en fichais pas mal, car j'étais occupée à veiller sur la boutique de chasse familiale avec ma mère. Même si franchement, boutique de chasse est juste un beau nom pour dire dire armurerie. Vous voyez faut bien enrober le tout pour que ce soit mieux et plus attirant. C'est comme quand on prends une saucisse et qu'on l'enrobe de bacon, et de smoked meat.. Ça rend la saucisse meilleure et plus attirante. Bref, vous comprenez ce que je veux dire.

En même temps, je dois admettre que nous n'étions pas toujours à cent pour cent légal dans la boutique. On avait toujours un stock d'arme plus ou moins légales selon les états. Un moyen de bien s'enrichir si on s'y prenait bien. Et puis, mon père et mon oncle avait leur petit trafique d'armes avec des groupuscules au Mexique et dans le sud. Alors, on avait pas trop de problèmes à s'enrichir si besoin.

Mais voila, même si tout se passait bien, tout ne pouvait pas rester fixe, surtout qu'il y eu l'arrivée de Donald Trump. Il se revendiquait comme un vrai patriote et bla bla bla. Au départ, j'y croyais vraiment à fond. C'était le premier président qui disait des choses sensés. Du moins, c'était au début... Parce que tout a si vite dégénéré. D'"abord, les murs pour protéger le pays, je voyais cela d'un bon oeil. Un bon moyen de protéger les états-unis... Puis vous savez ce qui est arrivé par la suite. Tout s'est écroulé petit à petit, allant jusqu'à des contestations populaires qui dégénéraient très vite. Tout le monde était armé, tout le monde pouvait donc tuer son prochain. Je me souviens avoir fait de mon mieux pour éviter tout cela même si j'ai du tirer sur des gens pour les calmer. J'ai du blesser bien des gens... J'en ai même tuer certain. Je protégeais le ranch de ma famille, rien de plus. Dans tout ce chaos, un de mes deux héros est mort.

Un jour, mon oncle avait reçu un message d'amis qui avaient besoin d'aide. Répondant positivement, il avait décidé de partir les aider. Alors qu'il partait, il m'avait offert son chapeau avant de me quitter pour aller mourir dans une fusillade avec les autorités. Suite àa cette perte, j'avais perdu toute la naïveté que j'avais auparavant. Suivant mes parents qui avaient décidés de quitter le texas, je fus entrainé vers le Mexique. Grâce à ses contacts, mon père put nous faire sortir, juste à temps car quelques jours plus tard, dans le lointain, des champignons poussèrent à profusion aux États-unis.

Après cet éprouvant épisode, j'avais suivis mon père vers le Brésil où il avait quelques possessions et quelques alliés. Ce n'était pas aussi glorieux qu'avant, mais c'était bien mieux que rien. Une nouvelle vie bien difficile et tortueuse qui se poursuivait donc. Je n'étais pas du tout fan de l'endroit, mais je devais m'adapter et faire de mon mieux pour vivre. Nous étions tout de même bien plus chanceux qu'une masse de gens. Mon père avait réussis a mettre de l'argent de coté, tout en créant un petit réseau de trafic d'armes. C'était quand même un univers bien différent de celui que je connaissais et il était surtout bien plus dangereux. Bref, je devais grandir et maturée ! Passant d'une jeune idéaliste naîve à une pragmatique terre à terre qui fait ce qui doit être fait.

Dans les années qui suivirent, ma mère mourut emportée par la maladie. Elle n'avait pas voulue être soignée, elle n'avait même pas voulue poursuivre sa vie dans cet univers chaotique. Elle préférait juste mourir et s'offrir un repos bien mérité. Du coté de mon père, il resta un temps avec moi, avant de disparaître subitement un jour sans explication autre qu'un billet pour voyager vers... En vrai, je ne sais même pas encore, je l'ai jeter dans un tiroir sans le regarder. Et un bout de papier, avec les coordonnés du lieutenant de mon père, un certain Yvan Polovski.. qui ne m'offrit pas plus de réponses, même quand j'avais pointé mon arme vers sa tête.

J'étais prête à lui faire exploser la tête, mais l'homme avait simplement souris avant d'applaudir lentement. '' Le tempérament des Wilson... Parfait. '' Après cet incident, je due donc reprendre le business de mon père autant l'armurerie et le trafic d'armes. Avec Yvan à mes cotés, je fis de mon mieux pour faire prospérer le tout, exécutant froidement ceux qui me trahissait ou essayait de de me voler. La trahison est passible de mort, comme la loyauté est la chose la plus importante.

Vous me demanderiez ce que je pense de tout ce qui se passe dans le monde et de toute l'histoire avec les spetsnaz et cie ? Eh bien, en vrai, je m'en fiche. j'en ai rien à faire... Je veux juste faire ma vie dans mon petit coin, défendre mes modestes intérêts et éviter les conflits qui peuvent dégénérés. Qu'on me laisse tranquille et pis voila ! Même si, je sais pertinemment que mon business attirera les regards un jour de gens que je ne souhaite pas croiser et j'espère être prête ce jour-là.