Un sacré morceau cette Kagome. Déroutante, qui peut passer d'une froideur extrême, à une hilarité contagieuse. Il faut dire que sa vie lui a apprit à être maîtresse de ses émotions. Là où on pourrait la penser lunatique, elle a simplement une maîtrise presque totale sur ce qu'elle éprouve.
Sacrée bonne vivante, elle passe son temps libre à boire dans différents bars et à s'amuser en bonne compagnie. Sociable, joviale, amusante, elle aura toujours la bonne réplique pour amuser la galerie. N'hésitant pas à rire des autres et à rire d'elle-même, celle qui est surnommée "Kamikaze", pour sa façon de voir la vie, a tendance à déstabiliser. Plaisante-t-elle ? Est-elle sérieuse ? Qui sait ~
"Allez ! Viens boire un coup !"
Loyale avec ses camarades de beuveries, malgré sa personnalité déroutante, elle sera toujours prête à décocher des coups pour ceux qu'elle apprécie. Kagome suit sa vie tout en se fichant bien de ce qu'on pense d'elle, se mettant sans hésitation dans des situations parfois ridicules, parfois dangereuses, elle avance tout droit et attention à ne pas être sur sa route. Avec elle, vous aurez toujours une paire de bras supplémentaires, par contre ne lui demandé de rester sérieuse trop longtemps ou de vous écouter chouiner sur votre vie... les réponses risquent de ne pas vous plaire.
"À ma mort, l'monde se souviendra d'moi !"
La mort ne lui a jamais fait peur.
Pas qu'elle souhaite particulièrement mourir, mais disons qu'elle veut vivre sa vie pleinement. Sa philosophie de vie est atypique... La monde craint, les humains sont atroces, tout peut brûler pourvu que ça soit elle qui y met le feu. Les gens qui l'ont déjà vu au combat, peuvent témoigner de la folie passagère qui l'habite dans les instants les plus critiques. Elle sourit à pleines dents, se bat fièrement et se redressa toujours, du moins jusqu'au trépas.
"Tombé sept fois, relève-toi huit fois."
Lorsque le concept de la fin ne fait plus peur, l'être humain est capable de devenir terrifiant.
"Bien."
Pour gagner sa vie, Kagome n'a jamais hésité à vendre son âme au diable, tant que celui-ci paie correctement. Ayant passé une partie de sa vie à torturer pour le compte des Dokugumi, la femme qu'elle est a vu des choses qui ne sont pas bonnes à rencontrer. Tortionnaire expérimentée et sans pitié, elle n'a pas hésité à exécuter, malmener, humilier, des plus viles des salauds, à la plus innocente des saintes.
Pas qu'elle soit un petit toutou obéissant, mais l'univers entier n'est qu'une cuve à merde à ses yeux, tant qu'elle arrive à tirer son épingle du jeu, tout est bon à prendre. Plusieurs fois, il lui ait arrivé de refuser des missions, mais les raisons de ses refus paraissent souvent obscures et illogiques.
"La tradition, y a que ça d'vrai."
Attachée à sa terre natale et à ses traditions, elle ne voit pas d'un œil la tournure que prend le monde.
Vivant une vie humble, dans une maisonnette piteuse mais traditionnelle, elle tente de refuser le modèle imposé par cette société décadente. Bercée par les récits de grands guerriers et de grandes personnalités d'honneur, Kagome ne supporte pas qu'on souille la mémoire de ses ancêtres et de sa patrie.
Mesurant 1m61 pour 45kg, ce petit bout de femme en impose. Il faut dire que ses cicatrices impressionnantes et son regard perçant aident. Son corps et son état témoigne d'une vie acharnée et générale personne n'ose remettre son expérience en doute. L’œil gauche fendu en deux sera toujours fermé ou caché sous des cache-œil parfois extravagants parfois sobres. Sur son visage, pour aider à ne pas se concentrer sur sa blessure, elle s'est faîtes tatoué une marque rouge semblable à sa cicatrice autour de son œil valide. Sur son front, un tatouage mêlant la forme parfaite d'un rond et d'un croissant de lune, trône, lui donnant un côté mystique... ou venant d'un autre temps. Malgré la dureté de sa vie, ses traits sont fins, presque délicats, et lorsque son œil unique ébène se pose sur vous, vous pourrez peut-être ressentir le poids que l'existence pèse sur ses épaules... ou peut-être qu'elle a mangé un truc pas frai... Qui sait ~
Pour continuer dans ses extravagances parlons de ses cheveux... Oui cette grosse tignasse teinte en rose avec de profonds reflets roux, Kagome adore les nouer de façon à donner cette impression de crinière de feu.
Par contre, ce que vous ne pourrez pas louper chez elle et ce qui intrigue la plus part des personnes qu'elle a rencontré, c'est... son bras. Tout simplement manquant. Amputée au dessus du coude, la samouraï aura tendance à raconter des versions inventées et invraisemblables de celui qui lui serait arrivé. Sa cicatrice a été couverte par un tatouer qu'elle apprécie, par un doux motif floral, rappelant que malgré ses nombreuses marques laissées par la vie, elle restait une femme.
Souriante, avec une fâcheuse tendance à le transmettre, Kagome est un drôle de personnage avec une visage très expressif. Heureuse, triste, amusée, joueuse, déterminée, furieuse... Un simple regard sur elle suffit à comprendre son état d'esprit.
Pour ce qui est de ses vêtements, cela dépend de ses humeurs. Il lui arrive bien sûr d'être présentable et de s'habiller comme le voudrait la société, mais en général, elle est plutôt vêtue d'un ample kimono. Elle se sent bien chaussée de geta ~
Bon, pour le travail bien sûr, elle sera très souvent en costard, pour coller à l'image mafieuse des Dokugumi, une chemise déboutonnée, parfois blanche, parfois avec des motifs de couleurs, et des rangers permettant de distribuer de sacrés coups de lattes.
Lorsqu'on est une enfant des rues, on peut justifier énormément de vices et de dérapages, mais une fois adulte, il faut répondre de ses actes... Alors dans ce journal, elle consigne chaque personne abattue, chaque acte odieux, chaque crime commit. Petite, elle a pourtant essayer de fuir le milieu de la mafia japonaise. Kagome a essayé de ne pas se laisser ronger comme ses parents avant elle, pourtant, sa route finit inexorablement vers les Dokugumi, comme si son destin était lié de près ou de loin à ce gang.
Vous l'aurez comprit, ses parents ont mal terminé. Une bad ending mémorable, qu'on raconte encore dans les couloirs des nouveaux yakuza. Un couple a essayé de fuir l'organisation, avec du fric et quelques secrets juteux. Les pauvres n'auront pas duré longtemps, laissant derrière eux une orpheline recueillie par le gang.
Étrangement, même à 7 ans, elle n'a jamais détesté les Dokugumi pour ça. Ses parents avaient fuit leurs responsabilités et le crime de sang était justifié pour des lâches comme eux. Ses idoles fictives se battant 10 contre 100 et ne lâchant rien jusqu'au dernier souffle, ne pouvaient être fier de fuyards... alors elle ne le serait pas non plus.
Portant la honte d'être une enfant de dégonflés, Kagome elle ne fuira jamais. Bien qu'elle n'apprécie pas particulièrement le gang et ne valide pas leurs méthodes, ils lui ont offert le gite et le couvert.
Éduquée, habillée, nourrit, la jeune fille s'abreuvait de ce code d'honneur et de ces principes de vie. Fière, droite et charismatique, voilà ce qu'elle deviendrait.
Toujours motivée, toujours souriante, toujours performante, l'organisation durant toutes ces années, n'a cessé de lui offrir des missions de plus en plus discutables moralement. Sans doute qu'ils testaient ses motivations, mais lorsqu'on lui donna comme charge de s'occuper des traîtres pour racheter la faute de ses parents, la jeune femme sauta sur l'occasion.
Les années qui suivirent furent teintés de rouge. D'un rouge gluant. D'un rouge dégoûtant.
Torturer, humilier, voler, passer à tabac, récolter, Kagome a toujours repoussé les limites de l'être humain afin de réaliser son travail correctement. Elle devait payer sa dette et redorer le nom de sa famille.
Flamboyante, rayonnante, la gangster se faisait une réputation solide et puissante.
Jusqu'au jour elle essuya une défaite cuisante. Défaite qui lui coûta son bras. 24 ans et amputée... Là où beaucoup s'attendaient à la voir s'effondrer, Kagome racontait à tout ceux qui souhaitaient l'écouter des exploits ahurissants. Son bras était le témoin de sa combattivité et son sourire la preuve que rien ne pouvait l'ébranler.
Rien ? Sauf que le gang qui préférait la laisser sur le carreau après sa blessure. Frustrée, celle qui était surnommée Kamikaze décida de ne pas à rester là... Elle commença à vendre ses services à ceux qui souhaitaient une estropiée qui ne pose pas très de questions. Avec l'accord de son boss, elle prit sa "retraite", acceptant pour celle-ci de toujours répondre présente aux besoins du groupe. Condition qu'elle accepta sans aucune hésitation.
Là voilà, semi-libre, achetant avec ses économies une petite bicoque ridicule en banlieue Tokyoïte pour en faire son repaire.
L'histoire aurait pu se terminer ainsi, mais disons qu'avec son rythme de vie plutôt atypique, il y a un dernier point à aborder. Son œil. Lors d'une mission bien ficelée, elle venait de passer la trentaine, un imprévu a foutu une pagaille incroyable dans la maison de celui qu'elle devait intimider afin de récupérer la thune qu'il devait à l'organisation mafieuse. Seulement, bien que l'homme soit un lâche, terrorisé à l'idée d'être blessé, sa femme elle eu une action héroïque qui lui coûta la vie... mais qui laissa une belle trace sur le visage de leur assaillante.
Comme pour sa première blessure importante, Kagome passa ses journées de repos à picoler et à hurler dans Tokyo qu'elle venait de se faire griffer par un gros chat.
Hm... Oui, elle a un vrai grain.
Maintenant que fait-elle ? Toujours la même chose. Elle vie de son expertise d'être une tortionnaire et continue d'écumer les bars pour raconter ses faits d'armes... Incorrigible ~
Mes liens.
J'm'entends avec tout l'monde, tant qu'on m'paie pas pour venir t'voir.
Masanori O'Malone - Compagnon
Faut pas s'fier à sa tronche c'est un mec bien. J'ai compris qu'il serait important dans ma vie le jour où il a tatoué mon bras. Son travail est exceptionnel et j'hésite pas à l'dire autour de moi.
On ne s'était pas vu depuis longtemps après... qu'on ait couché ensemble un soir. Un vieux love hôtel, aucun regret, mais j'suis pas l'genre de femme à... m'attacher.
Au Rio Grande Casino on s'est croisé et j'ai pas eu l'impression qu'on s'était pas parlé depuis longtemps. Il a même accepté d'bosser à nouveau avec moi et... on a couché à nouveau. Dernière fois.
Je crois.
Bon, pas la dernière fois. On s'est revu. J'étais dans la merde et il m'a aidé... et on remit ça. Cette fois c'est pas de ma faute ! Cette fois, il m'a promit qu'on se reverrait rapidement. Et pour du rapidement ça l'est car on s'est croisé dans le bureau d'Iwao quelques heures après. On a mangé un coup et on s'est laissé.
On avait des choses à ses dire alors je l'ai invité à la maison et... je crois qu'on est ensemble...?
On ne s'était pas vu depuis longtemps après... qu'on ait couché ensemble un soir. Un vieux love hôtel, aucun regret, mais j'suis pas l'genre de femme à... m'attacher.
Au Rio Grande Casino on s'est croisé et j'ai pas eu l'impression qu'on s'était pas parlé depuis longtemps. Il a même accepté d'bosser à nouveau avec moi et... on a couché à nouveau. Dernière fois.
Je crois.
Bon, pas la dernière fois. On s'est revu. J'étais dans la merde et il m'a aidé... et on remit ça. Cette fois c'est pas de ma faute ! Cette fois, il m'a promit qu'on se reverrait rapidement. Et pour du rapidement ça l'est car on s'est croisé dans le bureau d'Iwao quelques heures après. On a mangé un coup et on s'est laissé.
On avait des choses à ses dire alors je l'ai invité à la maison et... je crois qu'on est ensemble...?
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"Un 1v1 avec honneur t'intéresse ? C'partit."
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