Décrire une personnalité aussi glaciale que celle d’Abi n’est pas chose aisée, mais on va essayer !
« Pourquoi je devrais t’écouter ? »
La blondinette sait ce qu’elle veut et ne veut pas. C’est une femme sûre d’elle et de ses capacités, indépendante, elle ne supporte pas qu’on remette en question ces aspects là de sa vie. Surement parce que ce n’est pas si vrai. Sûre d’elle, elle ne l’a jamais vraiment été, elle se trouve particulièrement idiote et naïve, certains de ses choix de vie sont clairement à revoir à ses yeux. Indépendante, elle l’est car elle n’a jamais vraiment eu le choix. C’était ça ou la rue, alors quand on se retrouve enceinte à 26 ans, sans famille sur qui compter et sans compagnon, on se retrousse les manches. Raisonnée et stable, elle fait ce qu’elle peut pour offrir la meilleure vie qu’elle le peut à l’être le plus important de sa vie : Jade.
« Tu commences à m’énerver. »
Sa patience a des limites, qui peuvent s’atteindre très facilement. Toujours stoïque, un air sévère au visage, elle a plus souvent tendance à froncer à les sourcils qu’à sourire. Le bruit l’agace, les futilités l’agacent, les idioties l’agacent, mais si il y a bien quelque chose qui l’énerve c’est le crime et les magouilles. Droite dans ses bottes, elle apprécie l’ordre et la justice. Pleine de principes et d’honneur, elle lutte comme elle le peut contre les petites frappes et le crime organisé. Sa fille ne doit jamais souffrir comme elle a souffert des gangs et des Geysters. Jamais. Pour ça, elle n’hésite pas à mettre à profit ses formations militaires et à suivre une route pavée de dangers.
« Je te respecte pour ça. »
Abi est une personne qui sait écouter et qui a toujours de bons conseils, bien que souvent assez radicaux. Elle saura vous épauler et vous soutenir si vous en avez le besoin… Si elle vous respecte. Perdre son temps est la pire chose qu’on peut lui faire, alors elle l’accorde aux personnes qui en valent la peine à ses yeux. Abi respectera toujours les mères ou pères célibataires, les reclus qui tentent malgré tout de survivre tout en restant du bon côté de la loi, les opprimés qui luttent, les travailleurs et les passionnés. Des personnes qui imposent leur vision avec leur dignité et leur combativité.
« … Eh… Pas dans la bouche ! »
De loin, cette erreur monumentale de jeunesse lui a donné le cadeau le plus précieux : Jade. Elle ferait n’importe quoi pour elle et son avenir. Littéralement. Véritable maman poule, elle profite de chaque instant de vie qu’elle peut lui offrir. Une source de motivation sans limite, sa petite lui permet d’avancer sans se poser plus de questions. Tout doit être fait pour son bien. Tout. Point.
Ce monde ne mérite pas une perle comme sa petite tête blonde. Toute cette racaille grouillante doit être éliminée. La justice a montré ses failles et elle ne compte pas attendre une nouvelle catastrophe dans sa vie sans agir. Si on lui avait bien apprit quelque chose à l’armée, c’est bien de saisir son avenir par les burnes.
Abi déteste les enfants, bien trop bruyants, puants et ennuyants, sauf Jade. Elle est parfaite et celui qui lui dira le contraire risque de perdre un ou deux doigts dans l’opération.
« Ne… Ne me parle jamais de lui. »
Lui ? Qui lui ? Jaye Strougatski.
Avoir une conversation avec elle n’est pas si compliquée, tant qu’on aborde pas le sujet de cette petite queue qu’est Jaye. Au fond, elle le sait très bien, elle l’aime autant qu’elle le déteste, mais c’est plus facile de poursuivre son quotidien en le haïssant. Cela préserve sa dignité et l’empêche de faire de grosses bêtises. Il l’a salit et l’a trahit et ça, jamais elle ne pourra lui pardonner.
Ouais, non mais pour la décrire c’est vraiment approprié. Abigaëlle est le genre de femme qu’on repère en soirée car elle est seule et a une expression… bien trop sérieuse par rapport à l’ambiance du bar. Le genre de femme sur lequel beaucoup d’hommes y perdent leur dignité et quelques dents. Elle sourit attention ! Seulement dans des contextes qui lui permettent de se détendre. Bon, un petit conseil comme ça, parlez lui de sa fille, là il y aura quelques sourires et pourquoi pas quelques anecdotes bien amusantes.
Du haut de ses 1m59, la petite blonde vous regardera toujours avec son regard d’un bleu si brillant qu’il est facile de s’y perdre. Souvent coiffée de la même manière, un carré stricte et une épaisse mèche couvrant parfois son œil droit, l’ancienne militaire va à l’essentiel. Le maquillage est pour celles qui ont le temps. Naturelle, elle a toujours compté sur sa force de caractère pour survivre, pas sur ses courbes féminines. Car oui, prenant soin de son corps, la jeune trentenaire semble sculptée dans du marbre. Lisse, douce et pourtant si piquante. Sportive, elle apprécie se dépenser lorsqu’elle a un peu de temps. Boxe, arts martiaux ou du self-defense, elle adore savoir se défendre et mettre à profit sa petite taille et son agilité. Peu douée au tir, elle a vite comprit que pour survivre en combat, en situation de danger il fallait rapidement savoir sur quel jeu aller.
Son style vestimentaire est très souvent rudimentaire, depuis sa grossesse elle a un peu oublié le bonheur que ça peut être de s’occuper de soi. En civile, elle portera souvent du jeans, adorant cette matière, et le noir lui convient bien. Par contre, seule avec sa poupée de 4 ans, elle s’autorise parfois quelques folies… Mais, ça c’est un secret, qu’elle ne révèlera à personne, sauf si vous lui faîtes boire suffisamment de whisky. En mission, elle préféra d’épais tissus sombres, couvrant son buste d’une épaisse veste en cuir cachant son gilet pare-balles. Portant un casque de moto avec une visière teintée, lui rappelant ses années de moto-cross, elle cache ainsi son identité.
Pourquoi 13 ans ? Sa mère a été prise en otage pendant un braquage de Geysters. Elle a été tué durant une fusillade, alors que les fuyards tentaient de voler un véhicule. Une balle perdue avait suffit pour lui prendre celle qui l’avait mise au mode et après cette perte, la vie prit une saveur plus… amer. En colère, comme beaucoup d’adolescents, elle commença à mettre à profit ce qu’on lui avait toujours apprit : ne pas se laisser marcher dessus. Jamais. Alors, la petite blonde se mit à patrouiller, à tenter d’aider son quartier comme elle le pouvait. Chantage, intimidation, violence, elle n’hésitait pas à régler leur compte aux petites frappes qui l’entouraient. Un comportement qui au début attira la compensation des adultes, puis rapidement une grande crainte. Comment pouvait-elle continuer à se mettre à danger ? Bleus, hématomes, plaies, habituée aux urgences, Abigaëlle devait faire quelque chose. Philippe dépassé, savait bien qu’il finirait par vivre un nouveau drame si il laissait cette gamine terrifier ses camarades. Faire justice n’était pas une solution, mais allait expliquer ça à une pubère en pleine crise existentielle. Pourtant, il y eu un miracle. Un miracle que son père vit comme une tragédie. Du jour au lendemain, fraîchement diplômée du BAC, elle s’engagea dans l’armée après avoir été approchée par un recruteur charismatique. Servir son pays… Un honneur.
Son entraînement ne fut pas de tout repos, mais la blondinette servit rapidement d’exemple d’entêtement. Moyenne partout, n’excellant dans aucun domaine, elle ne lâchait pourtant pas le morceau. Pas évident de briller autour de tout ces hommes taillés pour l’extrême, mais malgré ses cartes naturelles peu avantageuses, elle n’abandonnait pas, s’accrochant à son objectif : Se rendre utile pour la société. Pourtant, dans ce milieu, elle trouva sa vocation : piloter. Tout ce qui possédait un moteur y passait… Voitures, fourgons, camions, hélicoptères, la blondinette et son calme remarquable firent un sacré effet. Elle s’était même inscrite pour passer les concours de pilotage d’avion, mais pour ça, il fallait attendre ses 27 ans, en attendant, elle s’entraînait dès qu’elle le pouvait. Ici, elle avait enfin une place et une fonction…
Sept ans. Sept merveilleuses années à se battre pour ses convictions. Des années qui lui permirent de se réconcilier avec son père si inquiet. Il n’avait pas à s’inquiéter, elle gérait parfaitement la situation. Ici, elle avait maintenant des amis, des camarades et surtout un avenir brillant. Et comme un appel du destin, une conversation remit tout en question. En plein repos en caserne, elle resta figée des heures à observer une vielle photo de famille… Ils… Ils venaient de lui prendre. Les Geysters comme une ombre malfaisante l’empêchant de s’épanouir, venaient d’à nouveau lui prendre un être cher. Dans cette bulle qu’était l’armée, le monde à l’extérieur n’avait pas changé. C’était bien pire. Ils… pouvaient faire ce qu’ils voulaient et la justice n’arrivait pas à faire son œuvre. Ils pouvaient… voler un garage sans défense et abattre le propriétaire de sang froid pour prendre… cinq putain de milles dollars… ?! Cette fois, aucun filet n’allait l’empêcher d’appliquer les sentences que ces fumiers méritaient.
Quittant son logement, sa carrière, ses privilèges, elle s’engouffra dans une spirale sans fond de vengeance. Cette fois, elle ne s’en prendrait pas à de petites racailles, non. Elle comptait bien exécuter chaque hors-la-loi qui croiserait son chemin. Discrète, efficace, mettant à profit ses années de sports, d’armées et de pilotage. Âgée de 25 ans, sans emploi, elle vivait sur ses économies pour continuer à désosser les criminels qui croisaient son chemin. L’alcool et les soirées l’aidaient à tenir, tout ce bruit la rassurait autant qu'il l'agaçait… Toutes ces soirées, elle les passait à picoler et à essayer d’oublier le sang qu’elle avait sur les mains. Durant une de ces soirées, elle rencontra un drôle d’énergumène. Discret, toujours dans son coin et avec une dégaine d’ahuri. En France, en Russie, ce visage elle le croisait souvent. Il… était présent et pourtant si calme… un mélange assez étrange qui lui plaisait et un soir, elle se décida à l’aborder. Une tentative de drague ratée, car celui-ci n’avait pas spécialement comprit ses attentions, jusqu’à ce qu’elle finisse par lui avouer clairement qu’elle voulait apprendre à le connaître. Des connaissances qui se firent sur un lit d’un piteux hôtel. Des connaissances qui durèrent une longue année où la seule chose qui l’aidait à dormir c’était la présence de cet homme. De Jaye. Pas son genre, clairement pas, mais il avait quelque chose que les autres n’avaient pas… Sans pouvoir l’expliquer, Abigaëlle s’accrochait à cette relation bancale. Ils faisaient la fête, baisaient, puis se quittaient avant de remettre le couvert dès qu’elle le recontactait. Il n’avait sans doute jamais retenu son prénom… Mais ça lui convenait. Ne pas être importante aux yeux de quelqu’un… cela rendait les séparations moins douloureuses, non ?
Comment ça aurait pu mal finir ? Et bien… de plein de manières, plus ou moins originales. Alors qu’il se douchait, elle vit un téléphone qu’elle ne connaissait pas s’allumer sur la table de chevet. Intriguée, elle se redressa et pu voir la dernière notification. « Réunion demain. » avec des coordonnées. Difficile d’oublier. Difficile de ne pas se méfier et dans ce cas, elle avait bien fait. Bien sûr qu’elle se rendit au fameux rendez-vous. Et ce soir-là, elle comprit que plus rien ne pourrait retirer cette boule de haine qui la consumait. Rien. Un criminel. Un mafieux… Quelle merde. Comment aurait-elle pu deviner son lien avec ce réseau mafieux ? Les jours qui suivirent, elle oscillait entre l’envie de lui régler son compte et l’envie de le revoir… Assise sur son lit d’hôtel, elle pesait les pour et les contre, lorsqu’elle reçu une drôle d’invitation. Un… recrutement ?
La chance que lui offrait Strelock était inattendue et surtout parfaite. Une organisation complète, luttant contre la criminalité indépendamment des états. Bien sûr qu’elle accepta. Abandonnant la boisson, les bars et sa vie nocturne, elle s’engagea dans cette nouvelle voie persuadée qu’elle pourrait ainsi subvenir à ses besoins tout en faisant ce qui l’animait depuis déjà un an. Bon, ça serait joyeux si on ne parlait pas d’assassinats. Son entrée dans ce nouveau groupe ne fut pas évident. Nausée, vomissement, chaleurs… La nouvelle tomba rapidement. Ce fils de pute l’avait engrossé.
Les premiers mois de sa grossesse inattendue, elle les passa à maudire la terre entière. Bien sûr, avorter n’avait pas été une option, ayant dépassé la limite autorisée pour cette intervention. Seule, elle broyait du noir, ayant dû mettre en stand-by son entrée chez les Spetnaz. Les mois défilèrent et au sixième elle comprit réellement ce que cette nouvelle vie allait bouleverser dans son existence. Une… fille. C’était une fille. Maintenant, elle se battrait pour deux. Sa motivation ne désemplit pas à mesure que son corps s’adaptait à cette arrivée. Étrangement, la maternité en solitaire ne la dérangeait pas, au moins, elle pouvait être sûre que sa petite ne manquerait de rien. Elle n’aurait pas de père, mais elle ne manquait rien. Jamais, elle le laisserait s’approcher d’elle. Cette raclure de bidet ne méritait pas de la connaître.
24/04 née la petite Jade Mercier. Dans un accouchement serein et soigneusement préparé. Abi n’était plus seule.
Les trois années qui suivirent, furent les plus heureuses de son existence. Comment un petit être aussi insignifiant pouvait remettre à ce point son quotidien ? Pourtant, Jade occupait toutes ses pensées et une grande partie de ses journées. Oui, une partie. Son projet de rejoindre les Spetsnaz ne l’a pas quitté et dès qu’elle pu récupérer, elle y retourna sans aucune hésitation. Mission après mission, la blonde se sentait accomplie. Mère et justicière masquée… ça claque, non ? ~
EN COURS
Design Atria - Code Yashaan
TERMINÉS
Un babysitting muscléMoïra x Abigaëlle
Façon BarbouzeArnem x Abigaëlle
Burn, burn, burn.Abigaëlle
Les fantômes du passéArnem x Emelin x Massrur x Abigaëlle
Oh, it's about to snap !Lev x Abigaëlle
C... Comment ça il l'a tué ?Abigaëlle
Un homme de confiance.Massrur x Abigaëlle
Un petit instant de détenteMasanori x Abigaëlle
Je suis làAbigaëlle
Entre chouinement et jeu...Yorick x Abigaëlle
Ok.Abigaëlle
Beaucoup de patience.Nayden x Abigaëlle
Non... Si ? Non. Si...Abigaëlle
[18+][R][G] Une amertume qui part pasJaye x Abigaëlle
[+18][R][G] KarmadJaye x Abigaëlle
Un peu de silence...Jaye x Abigaëlle
Design Atria - Code Yashaan
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