On pouvait également attribuer un symptôme rare chez elle, celui d’un complexe de dieu délirant. Sa place sur Terre, que ce soit dans le ciel ou dans les mers, n’était que le reflet d’une volonté divine attirant tous les regards. Le monde tournait toujours autour d’elle, pour Alix, au point que quelconque action d’un individu de son entourage devait se rapporter à elle.
Mais le plus important, ce qui définissait la sangsue dans son plus profond être, c’était son hédonisme. Vivre, pour elle, a toujours été un véritable plaisir, chaque action faisable en ces lieux lui donnait l’occasion de jouir d’un plaisir quasi-sexuel. Qu’il s’agisse de nourriture, de violence, de mutations, ou même de sexe, la créature de la nuit se voyait être une machine à plaisir, qui venait donc sous toutes les formes.
Il ne s’agissait pourtant là que des pans de sa personnalité encore gérable. Car Alix, qui avait d’ailleurs abandonné ce nom pour celui d’une créature divine ancestrale, ne se voyait pas aussi bas que ceux qui l’entouraient. Elle était une déesse, accompagnant les simples mortels dans leur misérable vie sur Terre, créant une hiérarchie entre ces pauvres créatures, les Surfaciens évidemment en dessous de la chaîne alimentaire. Car toute cette imagination débordante, cette mythologie qu’elle créait autour de sa personne ne se résumait qu’à un principe, en réalité : le racisme.
Alix l’était de manière extrême, rangeant les individus dans des cases bien nommées dans les règles de la physiognomonie la plus pure. La beauté d’un individu déterminait sa place dans l’échelle de Xav, comme elle le nommait si bien, et plus elle était basse, plus cet individu était jugé exécrable. Il y avait de quoi se demander comment elle vivait en société… Et la réponse était toute simple.
Plus que tout, Alix était une hypocrite. Jouant de sa place importante dans la cité de Disney-topia en tant qu’artiste, elle se rangeait dans les règles de la société qui lui avaient été imposées aussi bien que n’importe quel autre habitant rangé. De toute évidence, les réglementations de son habitat ne la dérangeaient pas, tant qu’elles lui apportaient des avantages, qui se traduisaient en reconnaissance, argent, et ressources pour son foyer. Car malgré toutes ces tergiversation et grands discours sur sa place sur Terre, il s’avère qu’Alix mène une vie de mariée dans les quartiers huppés de Disney-topia !
Le problème se trouvait certainement dans la dichotomie que représentait Alix. Sa volonté de vivre normalement au sein d’une communauté était aussi forte que cette pulsion de plaisir qui la forçait à agir comme elle le faisait. Pour cela que son mariage se déroulait aussi mal, par ailleurs, tandis que très rares étaient les personnes qui appréciaient la présence de la mégalomane.
Sans doute était-ce pour cela qu’elle s’était entichée de Bloodbath. Reconnaissant chez lui un individu fort, mais seul, elle y voyait un simulacre d’humain, mortel individu se cachant derrière ses fautes pour garder l’apparence d’un monstre. Dans un sens, elle comme lui se ressemblaient, de ce côté-là. Car Alix aussi laissait un monstre sommeiller en elle.
Il fallait tout de même consacrer une mention à Alix, qui révélait toutefois une part de bon dans sa cause activiste. Voyant la Terre comme un véritable organisme, parasité par les humains, elle considère l'environnement comme une cause bonne qui vaut le coup d'être menée. D'autant plus, elle considère les animaux comme plus importants que les Hommes, ce qui fait d'elle une végan assumée. Quitte à manger de la viande, elle préférerait celle d'un être humain.
Ses longs cheveux blond platine lui arrivaient juste au-dessus des fesses, tandis que sur le haut de son crâne trônaient deux cornes rouges, faites d’émail. Elles étaient évidemment inoffensives, taillées trop arrondies pour blesser quiconque avec. Pour autant, ces cornes étaient une fierté de la vampire, qui y voyait la représentation quasi-biblique de sa fausse divinité.
Du haut de son mètre 58, Alix se réservait le droit constant de porter des chaussures à semelles compensées, ou alors des talons, dans le but de gagner quelques centimètres. Si on l’interrogeait sur ses choix vestimentaires, celle-ci indiquerait qu’il ne s’agissait pas d’un complexe, bien que l’évidence était frappante pour quiconque comprenait de quoi étaient faits ses chaussures. D’ailleurs, cette petite taille allait bien avec sa voix, criarde et sensiblement aiguë, arrivant parfois au ténor.
Son style vestimentaire était particulier, pour une femme de Disney-topia… Car celle-ci préférait largement les vêtements masculins, notamment les costumes à la mode sous l’océan. Mais depuis qu’elle vécut à la Surface, son style vestimentaire avait évolué pour un plutôt décontracté, dérobé à quelconque Surfacien se décide de l’héberger (donc très souvent ceux de Yorick ou ceux de Nodoka).
La peau blanche, elle prouve par cette pâleur glaciale la maladie du sang qu’elle se vantait d’avoir depuis sa plus tendre enfance : la protoporphyrie érythropoïétique. Cette pathologie empêchait à Alix d’être exposée à la lumière du soleil, tant celle-ci avait un pouvoir violent sur sa peau, provoquant brûlures et œdèmes de manière quasi-spontanée. De ce fait, Alix était une femme qui vivait dans l’ombre, évitant la lumière à tout prix, au risque de se retrouver complètement brûlée par celle-ci.
Mais tous ces mots ne désignaient que la face recto de la présentation de la sangsue. Car si Alix avait l’apparence d’une humaine normale, sommeillait en elle un véritable monstre, qui prenait forme à la place de son corps dès lors qu’un sérum spécial avait été ingurgitée.
Ce monstre était tout ce qu’il y avait de plus écœurant chez elle, véritable symbole de la laideur de son âme : la bête mesurait cette fois-ci bien deux mètres de haut, donnait l'impression de faire face à un canin, croisement entre le loup et la hyène, et tenait à peine debout sur ses deux jambes. Les poils sur ses pattes étaient d’un rouge sang, vif et carmin ; ceux-ci poussaient en abondance partout sur son corps.
Il y avait une sorte de prix à payer pour la créature, qui se démontrait dans son attitude, plus proche de la bête que de l'humain. Il ne s'agissait pas d'une transformation équivoque en animal, mais il était normal de se tromper en voyant le monstre grogner, et baver, à l'image d'une bête sauvage. Toutefois, ce prix venait avec une compensation délirante : la bête était dotée d’une force surhumaine, d’un appétit cannibale, et d’un corps intersexe, lors de la transformation.
En buvant un sérum concocté par son épouse, basée sur du sang (humain ou animal), Alix peut améliorer les capacités physiques de son corps lui donnant les capacités suivantes :
- Transformation en bête, elle gagne en taille (+50 centimètres), ses poils, mais surtout ses crocs et ses griffes poussent à en devenir létaux.
Désavantage : Elle ne peut pas rester sous le soleil, que ce soit en tant qu'humaine ou en tant que bête, au risque d'avoir la peau brûlée, amenant à de puissantes douleurs. - Force surhumaine, semblable à celle d'un canidé sauvage
Désavantage : Son métabolisme fonctionnant à un rythme différent de celui d'un humain, la bête peut facilement être épuisée et affamée. - Sens aiguisés, semblables à ceux d'un chien
Désavantage : Abusable facilement, par des outils comme flashbangs, ou ultrasons.
À la fin de la Guerre, un exode des scientifiques allemands se créa, en direction des États-Unis. Ceux-ci invités par le chef d’État-major américain, il était certain qu’aucun des condamnés ne refuserait une pareille offre. Des milliers de chercheurs se sont retrouvés à travailler pour le gouvernement américain, dont les parents d’Alix, qui avaient pour but de faire évoluer l’Humanité, aussi ridicule que ce rêve pouvait être. L’Opération Paperclip fut donc une véritable aubaine pour les Vogels.
Ce fut pourtant dans ce vide scientifique que se trouvait l’erreur de la famille Vogel. Le couple, déjà parents de deux enfants, décidèrent une troisième fois de concevoir un être humain, dans le but d’étudier la question de la métamorphose. L’enveloppe charnelle des Hommes n’était pas adéquate à une vie sur Terre, ou dans les mers. Cependant, modifier un Homme déjà habitué à sa constitution d’être humain relevait de l’obsolescence prématurée, pensèrent le couple Vogel. Plutôt que de forcer à un être déjà établi un changement primordial, peut-être serait-ce plus sûr d’entamer la mutation dès la grossesse.
Voilà ce qu’était donc Alix : une enfant née mutante, les expérimentations sur sa mère (une quelconque assistante, morte durant l’accouchement) assez conséquentes pour avoir modifié son code génétique dès le début de sa conception. Mais aux yeux du couple Vogel… Cette expérience fut un échec. Ne sortit du ventre de leur cobaye qu’une simple humaine, dotée de cornes rouges. Peut-être que sa chevelure blond platine, et son physique caucasien lui valurent la pitié du couple de scientifiques fous, car ceux-ci décidèrent tout de même de l’adopter, malgré le ticket express pour la No-Zoone qui lui était destinée.
Dans ce monde, rien ne résistait à ses demandes. Personne ne lui tenait tête. Elle était la seule capable de telles prouesses. Et elle était aimée. Quoiqu’il arrivât à ses rêves, ceux-ci reprenaient toujours au même endroit lorsqu’elle y plongeait de nouveau, comme une histoire au fil rouge conducteur. De cette manière, Alix développa un complexe de supériorité si puissant qu’elle finissait par croire en sa propre imagination : peut-être était-elle réellement une déesse, que ses parents lui cachaient la vérité pour des raisons de sécurité ? Il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir, et cette solution impliquait le fratricide.
À défaut d’avoir une passion pour les sciences dures, Alix était passionnée d’Histoire, tout comme la Surface la dégoûtait. Néanmoins, elle ne pouvait pas attribuer cette haine puissante contre les peuples sauvages d’Amérique du Sud, qu’elle étudia de fond en comble dans une recherche d’inspiration prononcée. Ce qu’elle y trouva… Fit bouillir son sang. Ce qui impliqua son imagination débordante, menant à la catastrophe. Une nuit de l’An 1987, à ses 18 ans, Alix mit en œuvre les pratiques mésoaméricaines susnommées dans une folie des grandeurs ahurissante. Son complexe divin ne la menait pas que dans des travers imaginatifs, mais lui forçaient même à voir le monde qui l’entourait comme un simple terrain de jeu. De toute manière, ce n’était pas comme si elle appréciait ses deux frères, alors… Les assassiner de sang-froid durant leur sommeil s’avérait être une partie de plaisir.
Il ne s’agissait pas du sujet de la catastrophe, néanmoins. Celle-ci survint dès lors qu’elle mit en pratique un acte barbare, que n’importe quel humain pouvait considérer comme un des pires actes à pratiquer. Et tout comme certains rituels païens de la Surface forçaient le cadavre à être dévoré de son meurtrier, Alix avait décidé sur un coup de tête de s’adonner à l’anthropophagie, déduisant par la même occasion que dévorer les organes de ses frères les forcerait à vivre en elle pour toujours. Qui ne voulait pas asseoir sa conscience dans ce qui constituait Dieu ?
Le résultat d’un tel repas dépassait complètement ce que le sens commun pouvait bien décréter. Pire, la catastrophe que cela engendra força même la fausse déesse à plonger au fond de l’échelle sociale, envoyée dans la No-Zoone aussitôt qu’elle fut calmée. Mais c’était simple. Les expérimentations du couple Vogel avaient réussi. Et de ce fait, ceux-ci réussirent à créer un monstre dans la peau d’un humain. Seulement, si ce monstre venait à goûter à la chair humaine, ou à son sang… Celui-ci sortirait de sa prison de chair, et se laisserait guider par ses instincts animaliers pour survivre à cette douloureuse renaissance.
Alix avait donc changé de forme, au moment où elle ingéra la chair de ses frères, pour celle d’un monstre à l’apparence plus grotesque encore que ce que ses parents adoptifs pouvaient bien attendre. Perdant tout contrôle de sa psyché, il n'allait donc pas sans dire que cette folie meurtrière s'émancipa de toute vraisemblance : elle causa des dégâts énormes au quartier où sa famille vivait, manipulée par ses pulsions les plus basses et les plus infâmes ! Mais sans personne pour étancher sa faim, son carnage ne passa pas inaperçu des habitants de Disney-topia.
Il allait donc sans dire qu’une fois la créature arrêtée par les services de sécurité de Disney-topia, celle-ci fut envoyée sans aucune once de pitié, par ses parents eux-mêmes, dans la No-Zoone, jetée comme du bétail et exilée de la vie de noblesse avec lequel le nom Vogel venait.
Cette période de sa vie dura bien quelques dizaines d’années. Refusant de s’avouer vaincue, néanmoins, Alix perpétra un plan, sur la longue durée, qui lui permettrait de reprendre les rênes de sa vie, et de sa popularité. Et l’idée était plutôt simple… Disney-topia donnait de l’importance aux individus apportant quelque chose d’intéressant à la cité ; pour cela que les scientifiques étaient tous aussi bien vus, dans ce pays. Mais il y avait bien autre chose qui pouvait apporter la compassion d’une communauté d’élite : les arts. Et à cela, Alix était douée.
Il lui avait fallu assez de temps pour récupérer du matériel. Puis créer ses œuvres, la plupart des peintures, parfois des sculptures. Toutes montraient pourtant la véritable mégalomanie d’une femme, ou d’un monstre en l’occurrence, se prenant pour un Dieu : des auto-portraits, ou encore des statues à l’effigie de sa propre personne ! Mais cette obsession qu’elle avait pour se représenter sous toutes les coutures lui valut d’être repérée par un démarcheur traînant dans le coin. Peut-être voyait-il en Alix l’opportunité lui-même de se faire-valoir parmi la haute-société de Disney-topia. Allez savoir. Ce qui était sûr, en tout cas, ce fut que cet agent permit à Alix de monter les échelons sociaux de la communauté aquatique, mettant derrière elle la No-Zoone, après un peu plus de dix ans de torture dans ces bas-fonds désuets. La suite, elle, venait tout de même avec ses inconvénients…
Il ne fallait pas se tromper : Alix éprouvait une puissante passion pour l’environnement. La planète était à ses débuts d’étouffement, en raison des actes de la Surface, et la mer n’y était pas épargnée. L’artiste y voyait un cas important à régler, bien plus important encore que garder leur existence secrète… Mais partager cette passion avec la population hypocrite de Disney-topia était infernal, à ses yeux. La plupart des nobles de la cité n’étaient que des hypocrites vantards, ne voyant pas plus loin que leur bulle de sécurité.
Néanmoins… La bête savait être patiente. Elle savait que ses efforts aboutiraient à une réhabilitation dans les quartiers huppés de Disney-topia. Il ne lui restait qu’à survivre à toutes ces réunions, tous ces rassemblements, sans vider le sang de chacun des invités, ou déchiqueter la gorge d’un d’entre eux. Elle devait subir… Et attendre. Attendre et subir. Jusqu’à arriver à cette occasion, une véritable aubaine qui déterminera le reste de sa vie sous l’océan.
Cela s’était passé à des funérailles. La veuve du cadavre était, d’après ce qu’on disait, une scientifique du Magic Laboratory, encore doctorante. Comme une sorte de coïncidence, qui força la blonde à penser à ses parents pour la première fois depuis des lustres, Alix se sentit comme attirée par cette veuve, qui ne demandait finalement qu’à être entendue. Et entendue, elle le fut… Au moins, le charisme de la bête était tel que séduire une veuve en plein deuil n’était qu’un jeu d’enfant. Ou c’était ce qu’elle croyait, bien que la réalité était toute autre, sans doute dans le cœur noir de cette scientifique, qui voyait en Alix l’occasion de gravir les échelons sociaux grâce à ses œuvres, ainsi que ses positions d’activistes. Chacune usait donc de l’autre, à la manière d’un torchon.
Finalement, cette veuve du nom de Circé, engagea avec Alix un mariage tout simplement politique ; le couple se gardait bien de faire état de discrétion… Et utilisaient ce mariage comme l’occasion d’inviter une masse d’individus réputés de Disney-topia. De cette manière, l’une comme l’autre purent assouvir leurs désirs de célébrité, tout en s’efforçant de vivre heureux, jusqu’à ce que la mort les sépare.
Alix, dans un élan de fougue, avait simplement décidé de fuir à la Surface avec ses pairs mutants, dans le but d’échapper aux mœurs fermées et délétères de Disney-topia. « Monsieur M pouvait bien aller se faire voir, disait-elle à Circé, juste avant de la quitter pour toujours. Tu n’auras qu’à utiliser ma mort pour toucher l’assurance. » Des mots à l’encontre même du faux romantisme qui régnait entre ces deux femmes, dont la relation dépassait même ces deux-là. Peut-être qu’un baiser aurait réussi à sceller leur séparation… Mais Alix et Circé travaillaient dans l’urgence, la catastrophe au laboratoire se déroulant au moment où la décision était faite. Mais au moins, des adieux furent échangés, scellant leur séparation pour ce qu’elles pensaient être pour toujours.
Le voyage jusqu’à la Surface fut… Un véritable cauchemar pour Alix, qui se vit transportée en hauteur à travers l’océan Atlantique. Jamais un tel voyage devait être subit par un être humain. Elle, ainsi que ses pairs, furent éjectés de manière si violente, en manque d’oxygène pendant de longues, très longues minutes. Le voyage fut si violent qu’au moment où Alix arriva à une côte… Aucun des autres rescapés à cette magnifique plage n’était vivant. Elle fut d’ailleurs accueillie de la pire des manières, le soleil lui tapant la peau pour la première fois… Elle se mit à subir des brûlures excessives sur sa peau, la forçant à fuir dans la forêt la plus proche.
Ce qui tombait bien pour la vampire, néanmoins, ce furent plusieurs choses : la première, elle était traitée comme une invitée digne de ce nom. La seconde… Elle comprit qu’elle avait là en face d’elle l’occasion de faire jouer son complexe divin, en prenant le contrôle de cette tribu. Ce qui ne fut pas si difficile, finalement ; jouant de ses jeux hypocrites, comme lui avaient dictée ses nombreuses années à Disney-topia, elle fit preuve d’un commérage puissant et de jeux d’alliances pour retourner ce peuple contre eux-mêmes.
Bien évidemment, cela ne venait pas sans difficultés, ni danger… Et Alix fut notamment prise pour cible des brimades de cette tribu, traitée comme une étrangère venant semer le chaos. Ce ne fut que lorsqu’elle put se transformer en la créature qui avait traumatisé la famille Vogel, après avoir discrètement avalé le sérum de Circé, qu’elle fut reconnue en tant que Déesse. Là commença la nouvelle vie d’Alix, ou plutôt de Xiuhtecuhtli comme elle se fit appeler au sein de cette tribu.
Elle s’en rendit bien compte : de plus en plus de corps armés tentaient d’infiltrer la forêt dans laquelle siégeait son culte, sans grand succès : ils n’étaient pas préparés à confronter un monstre littéral. Ce qui donna des idées folles à ses ennemis : quitte à affronter un monstre, autant en envoyer un. Et ce fut tout simplement ce qui se fit, sans aucune once de négociation ou de discussion.
De toute évidence, Bloodbath avait été l’homme parfait pour la situation. Dans un long et périlleux combat entre la Bête et le Démon, la victoire lui fut attribuée de la plus simple des manières, et pour une raison évidente… Alix ne savait pas se battre. Malgré sa forme monstrueuse, elle n’avait pas pu remporter la victoire face à un Bloodbath au top de sa forme. Ce qui lui permit un séjour direct pour Vorkutlag.
Néanmoins, pour calmer ses pulsions les plus sombres, deux mesures de sécurité furent mises en place, pour sa bien-pensance : elle était à la botte de Bloodbath, lui qui se portait garant de sa sécurité... Et elle avait également un collier de chien accroché à sa peau, qui était équipé d'un traqueur et d'une fonction explosive. Il n'y avait rien de mieux que la peur de la mort pour contrôler un être se basant sur ses instincts pour vivre.
Je ne souhaite pas être parrainé
Du coup c'est modifié ! Merci pour vos commentaires ![Mais tu peux m'appeler Xav. [Terminé] 3744711145](/users/3815/36/22/65/smiles/3744711145.png)