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Masanori est un homme globalement calme et posé, un vagabond qui passe sa vie à voyager dans le simple but de voir le monde. Du fait de son mode de vie, il n'a aucun véritable ami, seulement quelques connaissances qui sont principalement d'anciens clients, mais cela ne le dérange pas vraiment. D'un naturel solitaire, les relations sociales l'emmerdent la plupart du temps, il est du genre à se baser énormément sur la première impression que lui envoient les gens avec qui il est amené à interagir. Si celle-ci est mauvaise (ce qui arrive majoritairement), il sera très compliqué de lui faire changer sa vision de vous. Si, au contraire, le sentiment laissé au premier contact est positif, celui-ci n'aura aucun problème à interagir avec vous, seulement s'ils sont destinés à se recroiser durant ses nombreux voyages. Il est naturellement plus simple pour lui de communiquer et développer des liens avec le sexe opposé, sans forcément avoir d'intentions romantiques ou sexuelles avec ces dernières. Il trouve tout simplement que les conversations sont plus intéressantes et agréables qu'avec les hommes.

L'injustice, l'inégalité et l’iniquité le débectent. Il est insupportable pour lui de voir des gens se croire supérieur à d'autres, de voir des pauvres mourir de faim tandis que d'autres gaspillent des tonnes de nourriture. À cause de sa ''pseudo-misanthropie'', Masanori se retrouve souvent dans des situations conflictuelles avec lui-même, ayant toujours cette profonde envie de ne pas rester sans agir face à une situation qu'il considère injuste et cette même petite voix qui lui dit qu'il y a beaucoup de chances que la personne concernée soit une ordure et qu'elle ne mérite pas d'aide.
Il est un fervent utopiste anarchiste et anticapitaliste malgré son dégoût pour l'espèce humaine. Enfin, plutôt sur la façon qu'elle à de se gérer. Il est persuadé qu'il est possible d'aspirer à pouvoir vivre sa vie tranquille le plus à l'écart possible de tout type de  ''chaînes''.

Masanori aime prendre le temps de passer du bon temps. Vu qu'il ne prête aucune attention au regard des gens et à ce qu'ils pourraient penser de lui, il lui est très simple lui de trouver des endroits où se poser pour se détendre en fumant une cigarette, ou un joint et en écoutant de la musique (principalement du pop rock, punk rock, metal des années 80 à 2000). Il présente une légère dépendance au tabac. Quant à sa consommation de cannabis, il lui arrive parfois d'en fumer beaucoup d'un coup en une soirée, mais il fume en général deux à trois joints par jour.

Pour finir, c'est également un homme très terre-à-terre qui fait confiance à la science et aux faits. C'est pourquoi Masanori est athée, ne croyant en aucune religion. Pour lui ce n'est qu'une excuse pour séparer encore plus les Hommes et créer des conflits. Ceci-dit, il n'a absolument rien contre les croyants à qui la religion apporte un moyen de se sentir mieux dans leur vie.

Masanori est un homme au teint de peau assez pâle malgré le fait qu'il passe la plupart de son temps à l'extérieur, ce qui est sûrement dû aux gènes irlandais dans son sang. Avec son mètre quatre-vingt-un (1m81) et ses quatre-vingt-quatre kilos (84 kg),  il présente une musculature somme toute basique mise à part ses jambes un peu plus dessinées à force de voyager majoritairement à pied.

Il préfère habituellement garder ses cheveux noirs à une longueur assez moyenne, gardant un côté de sa tête rasé et ce qui est plus long attaché à l'arrière (à l’exception d’une mèche assez longue sur le devant). Concernant sa pilosité faciale, Masanori se rase toujours à blanc.
Son visage est de forme plutôt allongée et ovale avec une mâchoire bien dessinée. Il a de petits sourcils qui surplombent des yeux bleus en amande. Son nez est de forme triangulaire et pointu. Enfin, il a des lèvres assez fines.

Jusqu'ici un physique plus ou moins banal. Attaquons maintenant ce qui fait qu'il sort du lot. Masa' est un Punk, comme ceux des années 70 et il ne s'en cache pas. Étant ambidextre, il s'est lui-même tatoué entièrement les deux bras, du bout des doigts jusqu'aux épaules représentant pour la plupart des yeux ou des fleurs ainsi que différents symboles occultes et tribaux. Il est également tatoué tout autour du cou et sur chacun de ses pectoraux. Mais ses tatouages les plus impressionnants et ceux qui attirent les regards tout en gardant les gens à l'écart, sont sans aucun doute ses tatouages de la sclère, d'un noir profond, aux deux yeux. Ils mettent également en valeur la couleur rouge de ses lentilles de contact, qui ne sont pas là uniquement pour le style mais également pour corriger sa vue puisque Masanori a un trouble de la vision qui l’empêche de bien voir de loin.

Le Punk arbore également quelques piercings au niveau de sa tête. Commençant du côté de ses oreilles, il a un piercing au bas du lobe, trois en haut et un tragus. Toujours au même niveau, il a un double Helix. Ensuite, au sujet du visage, il en a un à l’arcade sourcilière et un snake bite aux lèvres.

Du fait de son mode de vie nomade, il ne peut pas se permettre d'avoir une garde robe très développée. Il porte normalement des jeans déchirés ou treillis, des débardeurs amples ou des t-shirts imprimés de groupes. En extérieur, il sera toujours vêtu de son cuir décoré de multiples chaînes, piques en acier sur les épaules ainsi que plusieurs patchs cousus, représentant les drapeaux des différents pays qu'il a visité. Sans oublier le fameux ‘A’ encerclé, symbole légendaire de l'anarchisme, peint à la bombe de peinture blanche sur le dos de sa veste. Il porte des bottes à lacets rouge de style militaire, abîmées par le nombre maintenant incalculable de kilomètres qu'elles ont parcouru. Masanori a également pour habitude de vernir ses ongles en noir.

Il transporte avec lui un sac à dos noir assez résistant et étanche pour survivre à tout ses déplacements, lequel contient: son tabac et autres substances avec son matériel nécessaire pour fumer, une paire de bottes de rechange, une paire de lunettes de soleil adaptée à sa vue et plusieurs paires de lentilles de contact de rechange, un kit de secours basique, une gourde d'une capacité de deux litres et son chargeur de téléphone.

Masanori O'Malone naît le 4 Septembre 1995 au Northwestern Memorial Hospital de Chicago (IL. US.), fils unique d'un père irlandais et d'une mère japonaise. Il vit une enfance tranquille dans un petit appartement de la banlieue avec sa famille.
Ses parents tenaient un petit pub irlandais, qui avait la particularité de servir de la cuisine japonaise, préparée par sa mère, pour le repas du soir. Le succès était loin d'être explosif, mais les revenus dégagés par l'entreprise familiale suffisaient largement pour subvenir aux besoins de trois personnes.

À l'école, Masa'. était un élève moyen, non pas parce qu'il avait quelconques difficultés, mais plutôt parce que rien ne l’intéressait réellement, surtout au début de sa scolarité. Jusqu'au moment où il a commencé à apprendre les sciences, comprendre les mécanismes de la nature ainsi que l'histoire de la planète et de l'espace à été son premier réel centre d’intérêt. Pour ce qui était de tout le reste, il ne travaillait que le strict minimum pour avoir des résultats décents et ne pas décevoir ses parents. Sa mère était d'ailleurs très présente pour lui, du fait que le pub ne servait des repas que le soir, elle pouvait passer tout le reste de son temps à s'occuper de son fils unique. Toujours très attentionnée et encourageante, quand Masanori a commencé à s'intéresser à la science, elle lui a offert ses premiers livres sur le sujet ; quand il a commencé à dessiner sérieusement, elle lui a fait cadeau de tout un set quasi professionnel basé sur l'encre de Chine. Un cadeau d'une grande valeur monétaire certes, mais avec un impact bien plus important que sa valeur, car c'est de là que va naître la fascination de son fils pour l'art du tatouage.
Son père, quant à lui, était bien sûr moins présent durant l'enfance de Masa'. du fait qu'il passait ses journées à travailler à son bar. Cependant, quand son fils a dû travailler pour payer ses études, il lui a directement offert une place. Et c'est là que Masanori s'est construit son identité musicale et vestimentaire ; soyons honnête, il y a très peu de chance que l'on devienne un bureaucrate quand on passe la plupart de son temps à traîner avec des punks nostalgiques des années 70 et autres motards.

Le premier événement qui va avoir un impact violent sur Masanori, et être l'élément déclencheur du développement de son esprit vis-à-vis de l'espèce humaine, va se dérouler tout juste une semaine après son 6 ème anniversaire.
Le 11 septembre 2001 à 8 h 46, un avion s'écrase dans la tour nord. Dix-sept minutes plus tard, à 9 h 03, un autre engin vient fracasser les étages supérieurs de la tour sud. Une heure et vingt-cinq minutes sont passées, les Tours Jumelles ne sont plus qu'un tas de débris et de cendres fumantes.
La mère de Masa'. était venue le sortir de l'école, craignant une attaque globale sur les USA, elle voulait avoir son fils auprès d'elle. On ne parle que de ça, partout, pour la première fois de sa vie Masanori se retrouvait face à l'injustice et la violence indescriptible de la guerre. Devant l'horreur et la panique présentées à la télévision et à la radio, il n'eut que quelques questions, des questions d'enfants.

« Maman...c'est des gens qui ont fait ça ? »
Sa mère, en état de choc et le regard emplit de peur devant les images de la télévision, répondit en bégayant :
« O-oui...c'est des gens qui ont fait ça mon ange..
— … Pourquoi ? C'était des méchants dans les tours ?
— Non, non... et même si c'était le cas, personne ne mérite ça Masa'.
— Je comprends pas maman, pourquoi faire du mal à des gens qui n'ont rien fait ? C'est injuste.
— Je ne comprends pas non plus mon chéri...dit sa mère en le serrant contre elle. C'est la nature humaine malheureusement..»

Ce n'est que beaucoup plus tard, quand il aura l'âge de comprendre ce qu'il s'était passé et les conséquences de ce jour-là, ainsi qu'en étudiant un peu plus l'histoire de l'humanité que les mots de sa mère prendront bien plus de sens dans son esprit. Les guerres de religion, les conflits armés, la colonisation, l'esclavage, les génocides, la destruction de la planète. Tout ça, ''C'est la nature humaine.''

À partir de là, Masanori devint un garçon beaucoup plus froid et plus distant. Ayant très peu de contacts sociaux, il se plongea dans des activités solitaires telles que le dessin et la musique, commençant lentement son entrée dans l'univers Punk. Il se fit percer pour la première fois à l'âge de seize ans, un labret décalé du côté gauche sous forme d'anneau, puis très vite cela prit presque la forme d'une addiction ; il enchaîna avec l'arcade sourcilière et un premier à l'oreille.

C'est à cette même période qu'il a commencé à travailler au pub avec ses parents, dans le but de dégager son propre argent et payer lui-même ses études d'art. Un soir, alors que le pub était bien rempli, un groupe de Skinhead est arrivé pour étancher leur soif. Masa'. avait tout de suite repéré les lacets blancs décorant les bottes des individus, symbole d'appartenance à la méprisable branche Néo-nazi du mouvement Skin.

L'envie ne lui manquait pas de les expulser du bar familial à bon coup de Rangers dans le fondement, mais ils semblaient calmes et après tout, ce sont d'énormes ivrognes qui dépensent sans compter lorsqu'il s'agit de boisson alcoolisée. Cependant, après une bonne dizaine de verres, l'un d'entre eux notifia à ses compères le couple de jeunes afro-américain qui était arrivé bien avant eux pour déguster un bon repas japonais en amoureux. Trois Skinheads se levèrent alors pour aller entourer la table du couple et commencer à les bousculer verbalement à coup de propos racistes et de - très mauvaises - imitations de primates. Masanori fît le tour du bar lorsque l'un d'eux se mit à faire des attouchements à la femme pendant que ses collègues retenaient l'homme sur sa chaise en riant. Arrivé au niveau de la scène, Masa' saisit violemment le poignet de celui qui importunait la cliente pour l'empêcher de continuer son geste.

«Pas de couleur, pas de religion, pas de politique, pas de classe sociale, pas d'origine. Ici on sert tous les êtres humains. Dit froidement et calmement Masanori avant de le fusiller du regard. Par contre, les porcs ça reste dehors.
— Fils de pute d'antifa’, la race de ta mère aurait dû disparaître en ‘45, ça nous aurait épargné des saloperies comme toi!»

Voir la victime en larme à cause de ce qu'elle venait de subir, son petit ami incapable de réagir puisqu'il était maintenu par plus fort que lui et maintenant le commentaire sur sa mère... Masa' se rendit compte en quelques secondes qu'il avait pour une fois l'occasion d'arrêter une injustice. Il tira alors le bras de celui qu'il tenait en direction du sol, au même instant il lança son genou gauche à toute vitesse vers le haut afin que sa rotule et le coude du Skin se percutent dans des conditions assez moins fracassantes. Au moment précis de l'impact, le Punk appuya de toutes ses forces sur le poignet de l'homme qu'il tenait. La vitesse, l'angle et la puissance de la poussée à l'extrémité du membre de son adversaire au moment du choc eurent pour résultat de plier complètement le bras du saoulard dans le sens opposée au naturel. Le tout dans une symphonie de bris d'os et hurlement de douleur.

Juste après ça, les deux autres Skins se jetèrent sur Masanori, un l'immobilisant par derrière tandis que l'autre lui assénait de violents coups de poing dans l'abdomen. Avant que le père de Masa' et les autres clients réagissent, celui à qui le Punk venait de briser le bras pulvérisa une bouteille en verre en plein milieu du visage de ce dernier, l'impact lui cassant le nez et les bris de verre lacérant son visage et ses yeux. Suite au choc, Masanori perdit conscience et s'effondra sur le sol, le visage baignant dans son propre sang.

L'altercation de ce soir-là donnera lieu à des problèmes de vue permanent, une multitude de morceaux de verre minuscules s’étant coincés sous les paupières de Masa' et ont grandement abîmé ses yeux, ce qui fait que depuis ce jour il voit trouble de loin et doit porter des lunettes ou des lentilles de contact.

Le système de santé américain étant ce qu'il est, les frais médicaux suite à l'incident du pub ont brûlé quasiment toutes les économies de Masanori. Il décida donc de dépenser celles-ci dans du matériel de tatouage et il commença à offrir ses services en échange de quelques billets, toujours en continuant de travailler avec ses parents. À force de tatouer et de percer les habitués du restaurant, il commençait à se faire un petit nom et sa clientèle grandissait très vite, à tel point que des personnes d'autres états poussaient la porte du petit pub de Chicago pour passer sous l'aiguille. C'est à cette période que Masa'. s'est lui-même tatoué complètement les deux bras et a continué à ajouter des piercings à sa collection.

À ses vingt ans, Masanori décide de partir de Chicago pour faire un tour des USA et faire connaître un peu plus son nom dans le monde du tatouage en tant que tatoueur-perceur indépendant. Il arpenta alors les États-Unis pendant à peu près un an, puis vinrent les élections. Lorsque Trump fût élu, Masa'. prit très vite la décision de quitter le pays, ayant déjà une relation compliquée avec la politique et les lois, il était pour lui insupportable de rajouter en plus les idées douteuses d'un homme pourri jusqu'à la moelle par l'argent et l'intolérance. Le Punk repassa par Chicago pour dire au revoir à ses parents, après une longue étreinte avec eux, il promit de revenir les voir.
 
Masanori commence alors son voyage autour du monde, il gagne assez d'argent pour vivre et voyager en tatouant / perçant des gens, aussi bien de simple civil que des membres de groupes criminels, en échange de quelques billets.

Au moment de la chute des USA, Masa' se trouvait en Angleterre, peu de temps après l'attaque, la nouvelle tombait qu'il ne restait du pays qu'un immense Wasteland radioactif. Ses premières pensées allèrent forcément à ses parents qu'il n'avait pas eu le temps de revoir depuis qu'il était parti. Une profonde tristesse l'envahit pendant quelques jours, puis très vite, la dernière image qu'il avait d'eux; des parents aimant et le soutenant dans sa décision de partir, allait s'ancrer dans sa tête et le poussera à continuer son chemin. Masanori se fît tatouer la sclère des deux yeux d'un noir profond, symbolisant la disparition de sa mère et de son père. Il fît également faire des lentilles adaptées à sa vue de couleur rouge, car aussi étonnant que cela puisse paraître, la combinaison du tatouage et du bleu naturel de ses yeux dérangeait bien plus les gens que du rouge sur du noir ; or il est plutôt difficile de tatouer ou percer des clients lorsqu'il n'y en a simplement pas.

Dans un deuxième temps, il lui est venu l'idée que peut-être la chute de l'image historique du capitalisme dans le monde pourrait offrir un second départ à l'humanité. Que le monde pourrait changer et devenir plus sain pour la totalité du vivant sur cette belle planète... Quelle preuve de naïveté, il fallut à peine quelques années et tout était reparti à la vitesse de la lumière, avec un rapport à l'argent encore plus important qu'avant. Le Punk perdit alors tout espoir de voir cette folle espèce humaine se racheter.

Aujourd'hui, Masanori O'Malone continue toujours sa vie de vagabond à travers le monde. Il a quelques préférences parmi les différents pays qu'il a pu visiter, notamment le Japon, terre natale de sa mère et où il a été plusieurs fois contacté par les Dokugumi afin de réaliser les typiques tatouages de l'héritage Yakuza sur certains de leurs membres. Il entretient également des liens distants avec le gang mexicain Los Santos, principalement pour se fournir sa consommation de cannabis.
À 36 ans le Punk aspire uniquement à vivre sa vie tranquille, à sa façon sans que personne ne le dérange.