Sonja H. Crawford
Carte d'identité
Genre: Femme
Âge: 19 ans
Origine: Américaine (Louisiane)
Orientation sexuelle: Bisexuelle
Nom de code: Cutie scam
Spécialité / Métier: Arnaqueuse bas de gamme
Compétences: -
Accréditations: -
Comment peut-elle parler de ce sujet avant autant de détachement ? Sa famille, ses repères, tout a disparu... Elle avait 5 ans à peine lorsque les États-Unis ont disparu, alors elle garde très peu de souvenirs de cette période. Parfois, elle ressent la chaleur de sa mère lorsqu'elle ferme les yeux... Elle souffre de son manque de racine, mais comme toujours, elle préfère en jouer et le tourner en ridicule pour que personne ne pense à l'utiliser contre elle. Aborder ce sujet devant elle, si elle n'y ait pas à l'origine, peut la mettre dans une colère noire. Preuve que ce n'est finalement pas aussi cicatrisé qu'elle le prétend.
Très attachée à la culture américaine, elle l'a apprit au travers des fictions et de la musique qu'elle écoute, derniers vestiges intemporelles de son passé. Bien qu'elle sache que les États-Unis n'étaient pas un exemple à suivre, elle tente cependant de leur rendre honneur dans sa grandiloquence. Il lui arrive d'imiter l'accent de sa région natale pour s'amuser.
"La musique c'est ma vie. Elle vibre et si tu ne le comprends pas, c'est que tu ne sais pas écouter."
Sonja a bien conscience que la musique qu'elle produit et écoute paraît être de la bouillie informe de colère pour beaucoup. Personne n'écoute les souffrants, ceux qui hurlent leur douleur, qui osent l'exposer à cœur ouvert, alors elle se ferme à ceux qui n'essaient pas d'écouter ce qu'elle beugle dans son micro. Ses tracas, ses doutes, ses peurs, sa colère, sa tristesse, tout y passe, elle se livre sur scène, alors qu'elle est pourtant incapable de poser des mots sur ce qu'elle ressent dans une discussion.
En concert, en spectatrice comme sur scène, elle se déchaîne. Hurlements, danses endiablées instinctives, sauts dans la foule, boire jusqu'à plus soif... C'est avant tout un exutoire.
Toujours accompagné de sa guitare acoustique, Sophia, c'est son surnom, elle vagabonde de ville en ville, de concert en concert, sans attache. Sa guitare est son seul bien onéreux, alors elle s'en occupe avec beaucoup d'attention. Il lui arrive de lui parler, cela l'amuse de lui imaginer un certain répondant lorsqu'elle l'accorde. C'est sa meilleure amie après tout, celle qui lui permet de s'exprimer, alors elle est bien la seule à avoir droit à la délicatesse et l'affection de Sonja.
D'ailleurs, où a-t-elle eut cette guitare ? Elle l'a volé, comme beaucoup de choses qu'elle possède ou a possédé un jour. Peu attachée aux bien matériels, Sophia est bien une anomalie, qui reste fixée à son dos même lorsque les fins de mois sont compliquées. Elle ne cherche pas à la remplacer, ou à l'échanger... un attachement très surprenant lorsqu'on connait son manque de projection dans la possession.
"Je déteste avoir faim..."
Manquer de nourriture pendant l'enfance peut créer beaucoup de troubles alimentaires. Clairement Sonja a développé une boulimie, plus ou moins intense en fonction des périodes. Parfois, elle peut passer des mois sans développer de crise, et il suffit qu'un évènement la perturbe pour qu'elle se mette à ingérer des quantités folles de nourriture sans pouvoir se contrôler, jusqu'à ne plus pouvoir les contenir et les régurgiter. Ses crises de boulimie peuvent être violentes, parfois s'installer dans la durer et partir sans réelle raison. Est-ce qu'elle devrait consulter un professionnel à ce sujet ? Oui. Le fait-elle ? T'as vu le prix d'une consultation ?!
Offrir à manger à la petite blonde reste le meilleur moyen de se la mettre dans la poche, du moins un temps...
Gourmande, elle n'est cependant pas difficile. La street food reste son péché mignon ~.
"Ouais, l'excuse du capitalisme, c'est quand j'veux."
Oh les excuses... ça, Sonja en a toujours. Ses vols ? La faute au capitalisme. Ses mensonges ? C'est la société qui la pousse à mentir pour se conformer. Sa grande gueule ? Sans ça, la patriarcat aurait gagné. Sa gourmandise ? C'est parce que la Russie lui a prit son pays. Sa situation financière ? Pour lutter contre le consumérisme.
Quelque soit le projet la punk aura toujours une belle excuse à sortir. Difficile de grandir et d'évoluer lorsqu'on essaie même pas de comprendre son erreur... Pas que Sonja se pense parfaite, mais le conflit l'amuse et puis si ça lui permet d'éviter un débat interminable sur ses choix de vie, elle n'hésite pas à changer de sujet en fournissant une phrase vue et revue.
"Être punk, c'est pas juste porter une crète mec."
Punk du bout des pieds, jusqu'au haut du crâne, Sonja porte sa liberté avec beaucoup de fierté. Ayant toujours été libre dans sa façon d'être et sa façon de penser, le mouvement punk lui a apporté beaucoup d'assurance dans ses conneries. La vie n'est pas faîtes pour être vécu avec des barrières, si elle doit mourir, elle le fera dans un magnifique bouquet final. Les punks sont des errants, des blessés, des sans le sous, des âmes à peine, il n'y a finalement pas plus humain que les punks à ses yeux. Une famille déconstruite, particulière, mais aimante et sans jugement.
Sanguine, il vaut mieux éviter de critiquer ce mouvement devant elle ~.
"Pourquoi tout l'monde se prend autant la tête ?"
Les normes sociales l'emmerdent profondément. Si elle veut faire quelque chose, elle le fait. Les biens ne sont que des consommables sans réelles valeurs mise à part celle que la société leur donne, alors pourquoi pas les voler ? Les vendre ? Les échanger ? Le monde devrait être sans frontière, sans limite, sans propriété... alors ça ne la gêne pas de squatter, de voler, de briser, tant qu'elle y trouve son compte, le reste n'a pas d'importance. Le chaos est bien plus passionnant que l'ordre, non ?
Toujours coiffée avec sa couette haute qu'elle rend originale par des tresses la liant, elle laisse toujours sa frange rebiquer naturellement sur son front et le contour de son visage. Ses cheveux d'or étonnent par leur soyeux et leur santé, elle adore les secouer pour animer ses phrases. Ses grands yeux verts joyeux et malicieux cherchent toujours à desceller ce qu'il pourrait vous agacer. Elle est très expressive il n'est pas difficile de lire en elle comme un livre ouvert, à partir du moment où on a commencé à essayer de la comprendre.
Contrairement à la majorité de ses fréquentations, elle n'est pas tatouée, ni percée, elle a bien comprit que son image de petite sœur chaotique plaît, alors elle l'utilise en concert, mais aussi dans ses tentatives de vols foirés. Assumant ses origines des bas fonds de Guadalajara et son amour passionnel pour le punk, elle le porte sur son style vestimentaire. Toujours déstructuré, excentrique, colorés et sombres, déchirés, débraillé, elle prend plaisir à montrer son amour pour l'esthétique punk anglaise. Il lui arrive parfois de s'habiller plus sagement ou avec plus de féminité, mais en général c'est toujours pour servir un plan douteux de séduction foireuse afin de dérober le malheureux.
Sonja une punk bien heureuse de le montrer !
Un départ en vacance, un long trajet en voiture où elle pouvait voir les détailles des paysages américains. Un roadtrip en famille, avec ses parents sans doute passionnés de véhicules ou de randonnées, qui bascula peu après le passage à la frontière mexicaine. Car à l'instant où l'annonce de la chute des État-Unis a été faîte, le comportement des locaux commença à devenir hostile. Une rancœur qui pouvait enfin être extériorisée ? Avec le passif entre les deux pays, pas étonnant que l'issue fut dramatique pour beaucoup de rescapés coincés aux frontières. Notre blonde se souvient encore du stress de sa mère, de la colère de son père, elle peut le ressentir de nouveau lorsqu'elle se retrouve enfermée dans une voiture.
Si ses souvenirs de ces quelques jours de doutes et de peurs, sont flous, le jour de la mort de ses parents est marqué au fer rouge. Les américains étaient battus, parqués pour s'assurer de leur état de santé, volés, parfois bien pire... Si beaucoup de pays s'étaient mobilisés pour l'accueil des réfugiés, le Mexique lui n'a pas été aussi stricte sur sa politique d'accueil. Dans un camp perdu près de la frontière, beaucoup de rescapés y avaient été entassés en attendant de l'aide. Dans ce même camp, sa petite famille a été épargnée des violences, sans doute à grâce à la présence de l'enfant qui restait cramponné à sa mère, survivait tant bien que mal sous le soleil du sud. Après une énième tentative de négocier pour sortir du camp, son père a perdu patience et a organisé une fuite avec deux autres familles. Sans difficulté, ils s'évadèrent passant les grilles ridicules installées pour dissuader les malheureux de sortir... si seulement ils avaient fait de même.
Après plusieurs jours de marche interminables dans le désert, se nourrissant faiblement, ils trouvèrent un ranch semblant abandonné et décidèrent de s'y poser le temps de se reposer et reprendre des forces. Lorsque les propriétaires arrivèrent, les idées chargées de préjugés sur les survivants de la catastrophe nucléaire "malades, toxiques, dangereux...", ils n'hésitèrent pas à abattre les adultes en "légitime défense", face aux regards des enfants, qui furent livrés aux autorités mexicaines.
Parfois, lorsqu'elle s'endort, elle entend les coups de feu résonner dans son esprit. Sans doute que son esprit d'enfant a fait des associations étranges, depuis ce jour, Sonja a une peur viscérale du tonnerre qui lorsqu'il grogne, lui rappelle vaguement sa tragédie familiale.
Seule. Ayant perdu toutes ses possessions, ses amis, sa famille, créant son manque d'intérêt futur pour ces sujets, elle a grandit tant bien que mal. Confiée à une agricultrice qui pour arrondir ses fins de mois, s'occupait d'orphelins mexicains et de rescapés américains, la blonde a démontré rapidement une force de caractère qu'on lui aurait pas soupçonnée. Errante, elle a rapidement volé pour manger un peu plus, pour s'habiller un peu mieux, pour aider ses camarades. Vivant avec les autres enfants presque comme une meute, elle a apprit à ses débrouiller par ses propres moyens, passant une grande partie de son temps à fuguer. Déscolarisée à ses 14 ans, la limite de cycle scolaire obligatoire au Mexique, son niveau d'éducation reste bas, mais débrouillarde, elle a toujours réussit à retomber sur ses pattes. Intenable et bien trop grande pour rester à la ferme, elle fut envoyée dans un foyer pour jeunes filles catholiques... Là bas, un bras de fer constant se lança entre ses tutrices et la rebelle qui a toujours refusé de se conformer aux règles établies. Sa forte défiance de l'autorité et du système lui vient de ses 4 années chez les "coincées du cul" comme elle aimait les appeler. Cette période, les chants de la chorale obligatoire lui développèrent un amour profond pour l'expression par la musique. Elle se mit à écouter les musiciens errants, passant de village en village, et se prenait à rêver d'être comme eux... La chorale devint un refuge et apprendre à jouer de la guitare un exutoire parfait.
Toujours fugueuse, elle s'échappait et rencontrait de mauvaises fréquentations qui l’amenaient braquer, cambrioler, voler les plus aisés. L'argent lui permit de découvrir l'alcool, de sortir et de payer plein d'objets futiles qu'elle n'a pas gardé. Prenant en exemple ces figures fraternelles fortes et indépendantes, elle se mit à son tour à considérer que les possessions existaient pour être dérobées.
Dès qu'elle arriva à 18 ans, on l'a mit à la porte avec les quelques vêtements qu'elle possédait. Si sa nouvelle liberté fut salutaire un temps, après avoir évité de peu une agression violente, elle décida de s'exiler en Europe en usant de quelques vols et quelques mensonges. Jouant de son physique angélique et de son passé, elle rejoignit l'Angleterre rêvant d'une vie plus prospère... Seulement, comme espérer la normalité avec un caractère comme le sien ? Voler est un réflexe, mentir une façon de se protéger, des instincts qu'elle garda dans les rues londonienne. Traînant la nuit de bar en bar, commence à arnaquer quelques anglais avec quelques combines médiocres. C'est pendant cette période qu'elle découvrit la scène punk. Un coup de foudre évident, pour la vagabonde qui voit dans ces chants profonds et rauques, une façon si pure de s'exprimer...
Sur un coup de tête elle déroba Sophia, son actuelle guitare acoustique, et se mit à jouer dans les taudis qui l'acceptaient. Accumulant des connaissances, elle se perfectionna dans sa nouvelle passion, décelant une assiduité qu'elle a rarement appliquée. Passionnée, elle apprit auprès de groupes, ou de chanteurs solitaires comme elle, jusqu'à se sentir assez forte pour affronter un vrai public.
Maintenant, elle voyage, voit des beaux paysages le jour, découvre de nouvelles scènes underground la nuit, et continue ses petits larcins pour subvenir à ses besoin. Une vie plus ou moins rangée qui trouve un nouvel élément perturbateur car depuis peu, une connaissance de sa période chez les "coincées du cul" a refait surface. Un cambrioleur doué qui l'invite à le rejoindre sur quelques vols qui lui rapportent des sommes qu'elle dilapide avec inconscience. Voilà quelques semaines qu'il lui a parlé de Crime.net, un site qui lui permet de trouver des "bons plans" et après une énième galère financière elle accepte l'invitation et rejoint le groupe.
Peu expérimentée, elle se contente des petits coups. Une vie qui promet une sacrée agitation...
Crime.net
Carte d'identité
Genre: Homme
Âge: 4500 ans
Origine: Babylone
Orientation sexuelle: Etrange
Nom de code: L'Admin
Spécialité / Métier: Admin
Compétences: Max
Accréditations: Toutes
Vous pouvez poster une demande de RP > ICI <
Vous devez également recenser votre avatar sur Listing des avatars et votre anniversaire sur Listing des anniversaires.
Pour finir, dans votre profil, vous devez maintenant générer votre fiche de personnage et la remplir. Affiliation est à laisser vide, pour avoir une Affiliation il faut acheter une accréditation pour une faction. Pensez à mettre votre Dossier qui sera posté dans peu de temps dans Identity Crisis dans votre profil.
Amusez-vous bien ! ~