Crime.net
Carte d'identité
Genre: Homme
Âge: 4500 ans
Origine: Babylone
Orientation sexuelle: Etrange
Nom de code: L'Admin
Spécialité / Métier: Admin
Compétences: Max
Accréditations: Toutes
Sois bon, mais pas deux fois. Sinon tu deviendra bonbon, et les gens te mangeront.
Un dicton que Benedict n’a jamais réussi à appliquer, malgré ses efforts, et pour lequel on pouvait le prendre comme exemple de sa véracité.
Certains décriraient Benedict comme un bout de chou adorable. Toujours chaleureux et souriant, prêt à aider avec un mot gentil et une présence rassurante. D’autres diraient qu’il n’est qu’une trop bonne poire, inconsciente de se faire dévorer par les abeilles.
Le fait était qu’il en était bel et bien conscient, mais il ne pouvait s’empêcher d’être ainsi, de donner à qui le lui demandait, que ce soit son temps, son attention, mais surtout son argent. Dans un monde qui va de plus en plus mal, il sait que sa petite fortune lui donne toute sa valeur... Et il l’accepte. Simplement parce qu’il se dit : pourquoi pas ?
Mais si le quadragénaire aime à donner sans compter, pour lui rien ne peut passer avant sa famille : un seul coup de fil de son fils pouvait le faire tout lâcher et sauter dans le premier avion, au diable les conséquences; que ce soit pour un affaire grave ou une simple peine de coeur. Le bien-être de sa femme pouvait passer avant sa propre santé, si nécessaire. Il pouvait se faire avoir, mais lorsque ses proches étaient la cible, le monde entier pouvait devenir son ennemi. Travailler, avoir des passions, ce n’étaient que des passe-temps face à sa réelle mission.
Et en parlant de passion; si Ben a toujours été fasciné par quelque chose, c’était bien les gens. Toujours curieux, toujours ouvert à la discussion, il aimait apprendre à comprendre les gens; une passion qui l’orienta très tôt vers les langues, et, s’il était allé à l’université, probablement les sciences sociales. Il compensait son manque d’éducation avec beaucoup de lecture, et parfois même des séminaires; certaines universités suédoises, voire même étrangères étaient habituées à ses visites.
Malgré cela, il parvint à faillir à sa seule mission, lorsqu’il tomba follement amoureux de Tomie, une jeune japonaise en échange linguistique. Intrépide, débrouillarde, cancre, elle était l’opposé total de tout ce qu’il avait connu jusque-là, et elle l’émerveilla. Il abandonna tout, son avenir, son argent, sa famille, pour partir avec elle sur les routes. Faire le tour du monde, qu’ils disaient.
Cependant, sur un malentendu stupide, ils se retrouvent après seulement quelques mois à devoir poser bagages : Tomie était enceinte. Ils décident de s’installer à Tokyo, une ville familière à la jeune Japonaise et assez loin des Howard. Ils dégotèrent un petit appartement, “en attendant”, avec le peu d’argent qu’il leur restait. Mais Benedict avait confiance, il avait des bases en Japonais et pourrait trouver un travail, au moins de quoi leur permettre de tenir !
La naissance de Karū fut le plus beau jour de sa vie. La nouvelle lueur de son existence qui le poussait à redoubler d’efforts. Lui qui avait toujours rêvé de fonder sa propre famille, de quoi pouvait-il rêver de plus ?
Peut-être que Tomie, maintenant sa femme, participe un peu plus. Un an après la naissance de leur fils, elle n’avait toujours pas essayé de trouver du travail, le laissant assurer les dépenses du foyer avec son maigre salaire d’intérim. Mais il comprenait qu’elle veuille s’occuper du bébé, et puis elle devait se reposer, l’accouchement avait été compliqué.
Deux ans, trois, quatre... Et il commençait à douter de sa bonne foi. Ce qui l’inquiétait le plus était l’état dans lequel il retrouvait souvent Karū en rentrant le soir : recroquevillé dans un coin de la maison, silencieux, là où il était débordant de vie lorsqu’il était avec lui.
Cinq, six... Il réalisa finalement que si leur situation ne s’était jamais amélioré malgré ses promotions n’étaient pas parce que “le gamin coûte cher”, mais parce que Tomie se droguait. Après avoir englouti leurs économies, elle avait commencé à s’endetter. Toutes leurs confrontations se soldaient en échec, alors qu’il tentait de la convaincre d’arrêter. Elle n’était plus la femme qu’il avait connu et aimé des années plus tôt, mais il voulait l’aider, il ne pouvait pas la laisser dans une telle situation. Il devait...
...Il devait abandonner. Ce fut la déchirante conclusion à laquelle il était arrivé, trop tard, après qu’elle ait tenté d’injecter sa drogue dans le bras de leur fils.
C’était de sa faute. Il avait failli en tant que père. Il se jura ce jour-là que ça ne se reproduise plus jamais.
Après l’incarcération de sa femme, il se lança dans un enfer administratif pour à la fois rembourser ses dettes et lancer une procédure de divorce. Il voulait s’acquitter de son passé, et refusait l’idée que cette histoire suive leur fils dans sa vie adulte. Après deux ans de combat, il était libre, et décida de refaire sa vie : il rentra au pays.
Avec sa maitrise des langues, son bagage de globe-trotteur et son nom de famille, il fut recruté comme diplomate. Un poste qui payait largement mieux, mais qui le faisait beaucoup voyager, l’éloignant de son cher petit bébé. Il restait constamment en contact avec lui. Mais si Karū se plaignait souvent du froid, cette nouvelle vie semblait lui plaire.
La situation mondiale fluctuante et l’“incident” des USA lui donnèrent encore plus de travail, rendant sa position à la fois plus importante et plus délicate. Un métier qu’il n’aurait jamais cru à risque, et pourtant... Mais pour un attentat, il y avait cent soirées de charité, mille poignées de main, et un nombre incalculable de sourires polis échangés.
Aujourd’hui, il continue de se consacrer à son travail, et de faire ce qu’il fait de mieux : donner de sa personne pour aider les gens.
Ceci est l'histoire de base du personnage, mais beaucoup de détails restent libres/modifiables, n'hésitez pas à venir en discuter ! Une fois pris, le perso devient le vôtre, alors amusez-vous !
Ben garde toujours un œil sur son fils, que ça soit en contact direct ou via d’autres moyens. Après ce qui est arrivé avec Stafan, Ben est devenu un peu plus “poule”, même s’il veille à ne pas l’étouffer.