Yorick Moriarty
À l'aube du crime
Carte d'identité
Genre: Homme
Âge: 51 ans
Origine: Présumé américain
Orientation sexuelle: Pansexuel
Nom de code: Bloodbath
Spécialité / Métier: Professeur particulier à Oxford
Compétences: Arme Lourdes lv.1 ///
Accréditations: Oxford
Yorick Moriarty
ID Card
- Âge : 51 ans
- Sexe : ♂
- Origine : Inconnu, répertorié américain
- Orientation sexuelle : Pansexuel, sûrement.
- Métier : Professeur particulier
Bloodbath
En ligne
- Groupe : SPETSNAZ
- Alignement : Le Juge
- Objectifs : Offrir un monde meilleur à sa fille / Découvrir ce qui arrive à son ancienne unité
Caractère
''On étend son monde à travers celui des autres.''
Des paroles que Yorick applique avec une attention toute particulière. Appliqué, à l'écoute, il montre un intérêt tout particulier pour toute interaction sociale avec autrui. On voit dans sa façon de parler, dans son sourire, qu'il aime énormément apprendre. Que vous soyez barista, développeur ou artisan, il sembla absolument fasciné par les autres ! Cela vient sûrement de son épatante curiosité, et de cette effrayante capacité d'apprentissage qu'est la sienne. Avec ce genre d'avantages, on en fait rapidement un ami investit, avec une passion pour la votre ! Un comportement qui tire ses racines dans une facette malheureusement bien plus sombre.
Yorick tire malheureusement sa capacité d'écoute et d'apprentissage d'un vide et d'un détachement émotionnel profond, qui aura duré la majeure partie de sa vie. Cela fait de lui une véritable feuille blanche, un canvas creux qu'il a dû apprendre à remplir. Ayant un interrupteur dans le crâne, il semble capable de couper toute connexion émotionnelle, sans regret ni remord, et se remettre en état comme si de rien n'était. Il peut donc briser une nuque dans la matinée et préparer un repas pour sa fille dans les heures qui suivent. Compartimenter n'est pas un art pour lui, ni un réflexe, mais c'est ce que son cerveau semble faire par automatisme pur et simple, séparant toute action ou travail de sa vie personnelle.
En dehors de cette froideur professionnelle, c'est un homme débordant d'amour. Attentionné, bien qu'il sait être autoritaire au besoin, il est à l'écoute et fait preuve de plein de petits gestes au quotidien pour être la meilleure version de lui possible. Un homme ayant apprit à parler tous les langages de l'amour ! Très tendre, avec une empathie surprenante, il cherche en permanence une solution pour les problématiques qu'il rencontre, bien qu'il soit largement capable de dire non ou refuser des choses. Yorick cherchera toujours à arranger, à faire un compromis, mais il saura toujours où mettre la ligne pour un refus.
En dehors de cela, son passage à la vie civile l'a fait se mettre à pas mal d'activités, comme le jeu vidéo, le sport ou la cuisine. Des choses qui lui prennent pas mal de temps, afin qu'il puisse occuper ses journées et son esprit, tout en prenant soin de sa fille chérie. Toutes ces choses lui permettent de passer des moments avec elle et ça, c'est tout ce qu'il lui faut pour être l'homme le plus heureux du monde.
Car dieu sait que vous ne voulez pas le voir en colère. Personne ne le veut. On confond parfois sa cruauté en mission à de la rage, mais ce n'est rien de tout cela. Soumis à cette pression qui le met hors de lui, la haine et la colère du de ce type sont des fléaux à éviter à tout prix ! Ceux qui en ont été témoins sont peu, et n'ont jamais été du côté ayant déclenché cette folie sanglante qui l'anime. Plus rare encore sont ceux qui souhaitent en parler, de peur de provoquer la situation à laquelle ils ont assisté. Mais de échos, on entend que la bestialité de Yorick transparaît dans chacune de ses actions, de ses mouvements, et on comprend à son grand regret la signification de son masque et de son nom de code...
Des paroles que Yorick applique avec une attention toute particulière. Appliqué, à l'écoute, il montre un intérêt tout particulier pour toute interaction sociale avec autrui. On voit dans sa façon de parler, dans son sourire, qu'il aime énormément apprendre. Que vous soyez barista, développeur ou artisan, il sembla absolument fasciné par les autres ! Cela vient sûrement de son épatante curiosité, et de cette effrayante capacité d'apprentissage qu'est la sienne. Avec ce genre d'avantages, on en fait rapidement un ami investit, avec une passion pour la votre ! Un comportement qui tire ses racines dans une facette malheureusement bien plus sombre.
Yorick tire malheureusement sa capacité d'écoute et d'apprentissage d'un vide et d'un détachement émotionnel profond, qui aura duré la majeure partie de sa vie. Cela fait de lui une véritable feuille blanche, un canvas creux qu'il a dû apprendre à remplir. Ayant un interrupteur dans le crâne, il semble capable de couper toute connexion émotionnelle, sans regret ni remord, et se remettre en état comme si de rien n'était. Il peut donc briser une nuque dans la matinée et préparer un repas pour sa fille dans les heures qui suivent. Compartimenter n'est pas un art pour lui, ni un réflexe, mais c'est ce que son cerveau semble faire par automatisme pur et simple, séparant toute action ou travail de sa vie personnelle.
En dehors de cette froideur professionnelle, c'est un homme débordant d'amour. Attentionné, bien qu'il sait être autoritaire au besoin, il est à l'écoute et fait preuve de plein de petits gestes au quotidien pour être la meilleure version de lui possible. Un homme ayant apprit à parler tous les langages de l'amour ! Très tendre, avec une empathie surprenante, il cherche en permanence une solution pour les problématiques qu'il rencontre, bien qu'il soit largement capable de dire non ou refuser des choses. Yorick cherchera toujours à arranger, à faire un compromis, mais il saura toujours où mettre la ligne pour un refus.
En dehors de cela, son passage à la vie civile l'a fait se mettre à pas mal d'activités, comme le jeu vidéo, le sport ou la cuisine. Des choses qui lui prennent pas mal de temps, afin qu'il puisse occuper ses journées et son esprit, tout en prenant soin de sa fille chérie. Toutes ces choses lui permettent de passer des moments avec elle et ça, c'est tout ce qu'il lui faut pour être l'homme le plus heureux du monde.
Car dieu sait que vous ne voulez pas le voir en colère. Personne ne le veut. On confond parfois sa cruauté en mission à de la rage, mais ce n'est rien de tout cela. Soumis à cette pression qui le met hors de lui, la haine et la colère du de ce type sont des fléaux à éviter à tout prix ! Ceux qui en ont été témoins sont peu, et n'ont jamais été du côté ayant déclenché cette folie sanglante qui l'anime. Plus rare encore sont ceux qui souhaitent en parler, de peur de provoquer la situation à laquelle ils ont assisté. Mais de échos, on entend que la bestialité de Yorick transparaît dans chacune de ses actions, de ses mouvements, et on comprend à son grand regret la signification de son masque et de son nom de code...
Physique
''Papa va bien, il a juste besoin de faire attention.''
Yorick, pour son âge, à une surprernante condition physique, en faisant une véritable montagne de béton. Tapant dans le mètre quatre-vingt-dix sans mal, sa musculature est celle d'une personne qui a passé sa vie entière à s'entraîner, et ça se ressent. Son corps est solide comme l'acier, détaillant chaque année et chaque guerre dans laquelle il a servit. Des faits d'armes qui se lisent sans mal sur l'intégralité de son corps, entre les plaies de lame, impacts de balle, les sutures de ce qui aurait pu être des hémorragies fatales... Chacune de ces marques contribue à être un rappel pour le colosse, qui ne doit jamais oublier combien il est facile de blesser un corps qui n'est pas préparé.
Du haut de cette stature, on voit un visage calme et souriant, avec une barbe rasée à la va-vite. Un peu plus soignée, en revanche, depuis que sa fille à l'âge de lui faire des remarques sur son apparence parfois trop négligée. Comme quoi une jolie chemise sans manche et un veston, donnant un côté très classe à cet homme qui semble si sympathique, ne détourneront pas l'attention d'une telle immondice sur le visage. Parlant de ça, le point le plus marquant est ce cache-oeil noir, simple, qu'il remplace parfois par un bandana ou un foulard, afin de cacher son œil meurtrie. La cicatrice, entre une cautérisation maladroite et une infection qui a laissé de sérieuses marques, a bien vieillit. La plaie est parfaitement cicatrisée, mais on peut aisément avoir un frisson dans le dos en imaginant ce qui a du arriver à cet orbite !
Son œil valide, en revanche, à de quoi faire tomber à la renverse. Un regard cyan, pur, puissant, qui fait chavirer. La beauté d'une aigue-marine qui vient vous traverser l'esprit, et montre là toute la richesse du cœur du géant. La couleur accompagne à merveille les cheveux d'argent du titan, qui laisse souvent cette coupe en bataille s'évader des chouchou qu'il tente de se mettre dans la tignasse. Pour autant, cela n'enlève rien à son charme négligé, lui attribuant des petits côtés de dandy nonchalant ! Et attendez un peu de voir combien son sourire est rayonnant !
On pourrait le croire absolument adorable et tendre, si on ne voyait pas les marches que ses bras, ses mains, qui suffisent à attirer le regard, plus que sa musculature. Pour autant, le géant agit comme si de rien n'était. Plutôt, comme si c'était normal. Comme si ces marques, à défaut d'être un fardeau à porter, étaient simplement pour lui le résultat de son vécu... Bien pragmatique, ce grand dadais.
Yorick, pour son âge, à une surprernante condition physique, en faisant une véritable montagne de béton. Tapant dans le mètre quatre-vingt-dix sans mal, sa musculature est celle d'une personne qui a passé sa vie entière à s'entraîner, et ça se ressent. Son corps est solide comme l'acier, détaillant chaque année et chaque guerre dans laquelle il a servit. Des faits d'armes qui se lisent sans mal sur l'intégralité de son corps, entre les plaies de lame, impacts de balle, les sutures de ce qui aurait pu être des hémorragies fatales... Chacune de ces marques contribue à être un rappel pour le colosse, qui ne doit jamais oublier combien il est facile de blesser un corps qui n'est pas préparé.
Du haut de cette stature, on voit un visage calme et souriant, avec une barbe rasée à la va-vite. Un peu plus soignée, en revanche, depuis que sa fille à l'âge de lui faire des remarques sur son apparence parfois trop négligée. Comme quoi une jolie chemise sans manche et un veston, donnant un côté très classe à cet homme qui semble si sympathique, ne détourneront pas l'attention d'une telle immondice sur le visage. Parlant de ça, le point le plus marquant est ce cache-oeil noir, simple, qu'il remplace parfois par un bandana ou un foulard, afin de cacher son œil meurtrie. La cicatrice, entre une cautérisation maladroite et une infection qui a laissé de sérieuses marques, a bien vieillit. La plaie est parfaitement cicatrisée, mais on peut aisément avoir un frisson dans le dos en imaginant ce qui a du arriver à cet orbite !
Son œil valide, en revanche, à de quoi faire tomber à la renverse. Un regard cyan, pur, puissant, qui fait chavirer. La beauté d'une aigue-marine qui vient vous traverser l'esprit, et montre là toute la richesse du cœur du géant. La couleur accompagne à merveille les cheveux d'argent du titan, qui laisse souvent cette coupe en bataille s'évader des chouchou qu'il tente de se mettre dans la tignasse. Pour autant, cela n'enlève rien à son charme négligé, lui attribuant des petits côtés de dandy nonchalant ! Et attendez un peu de voir combien son sourire est rayonnant !
On pourrait le croire absolument adorable et tendre, si on ne voyait pas les marches que ses bras, ses mains, qui suffisent à attirer le regard, plus que sa musculature. Pour autant, le géant agit comme si de rien n'était. Plutôt, comme si c'était normal. Comme si ces marques, à défaut d'être un fardeau à porter, étaient simplement pour lui le résultat de son vécu... Bien pragmatique, ce grand dadais.
Histoire
''Ta famille, c'est ta nation. Ta vie, c'est ta nation.''
Des mots qu'on lui répétait dans ses classes. À l'époque, ses parents aimaient voyager, avec un enfant tout jeune entre les mains. Des voyages dans des pays plaisants, dont les tensions ne se laissaient pas trop sentir. Mais qui étaient là. Si bien qu'ils finirent entre les feux de deux groupes, et n'y survécurent pas. Leur enfant en revanche, si. Un enfant qui, tout du long de sa vie, allait maintenant vivre avec une rage qu'il ne comprendrait pas avant longtemps. Cette histoire, le géant ne la connaît que parce qu'on la lui a raconté. Il n'a aucun souvenir des ses parents, de sa famille... Juste de cet homme, au teint hâlé, qui lui montrait un 9mm et lui expliquait ses mots.
La nation, c'est tout. C'était lui, c'était eux, c'était son eau et son pain. Sa vie entière gravitait autour de cet amour inconditionnel pour le pays. Bien qu'amour soit un terme très faux. Parlons plutôt de rage de vaincre, de protéger, issue de l'endoctrinement qu'il avait subit. Sa date de naissance ? Il ne la connaissait pas. Sa famille ? Les autres enfants. Et très vite, il la perdit comme la première, dans un déluge de balle, lors de la guerre de Yougoslavie. Hors de lui, enragé, il fut récupéré par des alliés de l'OTAN, et fut rapatrié au pays. Il lui fallu de longues, longues heures de détention pour le calmer, malgré qu'il n'ait même pas la quinzaine. Mais à partir de là, on l'introduisit à des photos. Et à une femme, qui apparemment était sa tante. On lui expliqua le fonctionnement du pays, l'amour de ses parents... Et on lui dit qui il était. Enfin, on lui donna son nom.
Yorick, Moriarty.
''Il ne comprend absolument rien.''
Des mots durs à entendre, de la bouche de ses professeurs. Mais les années avaient beau passer, il était incapable de sociabiliser. Il avait un comportement extrêmement violent et brutal, qui l'avait amené à plus d'une fois mettre dans de sales états ses camarades de classes. L'internement fut envisagé. On tenta de le mettre sous médication, mais rien n'y faisait. C'est alors que le soldat qui l'avait ramené proposa une idée : lui proposer une formation militaire toute particulière. Concrètement, le gamin allait reprendre là où il avait laissé son enseignement avec les rebelles : se former à la guerre et à la mort. Une décision d'abord fortement refusée par sa tante, qui finit par céder suite à une énième bagarre entre lui et l'un de ses camarades.
Ses classes lui permirent d'être éduquer à plusieurs langues, aux armes, et à une éducation de base. Concrètement, à cette époque, Nixon craignait certains partis d'autres pays, notamment les communistes, et souhaitait avoir une 'kill squad' sous le coup, afin de gérer des opérations en black ops. Une décisions qui fut approuvée par le président suivant, qui ne se priva pas d'envoyer comme son prédécesseur ces jeunes gens faire du sale boulot. Les résultats étaient probants, mais petit à petit, il se mit à craindre les éventuelles retombées si des soldats pareils venaient un jour à changer de bord. Après une longue réflexion, il décida d'envoyer l'escouade sur des objectifs secrets plus dangereux, en espérant les perdre ainsi... Une décision qui ne fut que la source de plus de soucis.
''T'as toujours eut la fibre paternel, frangin.''
Des mots lancées par une voix taquine, de son amie Riley. Une membre de son unité, là depuis le début, comme lui. Lors de leur déploiement, on leur avait demandé de nettoyer un bâtiment de toute personnes. Et ce fut un sacré travail. Au total, 47 victimes. Dans le lot, 27 personnes armées, 16 femmes et 4 enfants. La victime qui aurait dû être la N°48 était une petite bouille crasseuse, aux cheveux roses. Figé devant la petiote, debout la tête baissée comme si elle craignait quelque chose, Yorick se figea. Et il resta ainsi pétrifié tout le reste de sa mission... Totalement ailleurs, il aurait pu mourir vingt fois si son équipe n'avait pas été terrifiante d'efficacité. Et ce jour là... il réalisa que cette enfant était exactement comme lui.
Devant son hésitation, la plaisanterie de la jeune femme fut largement suffisante pour lui faire prendre une décision. Immédiatement, il récupéra la gamine et rangea son arme. C'était finit, il ne bosserait plus pour un drapeau. Aucune nation, aucun pays ne méritait qu'on abatte des gens ainsi. Surtout pas des petiots de ce genre. Remettant sa démission à son supérieur, celle-ci fut au début refusée, jusqu'à ce qu'ils apprennent que les fuites du scandale d'Abou Ghraib venait de leur unité. Comprenant la pression que celle-ci pouvait appliqué, les deux tiers de l'équipe décidèrent de partir prendre leur retraite. Et ils allaient finir ainsi, avec une prime d'effort misérable pour un soldat... Si il n'y avait pas eut cet appel.
''Мы нуждаемся в вас.''
C'était vrai, ça ? Ils avaient besoin d'eux ? Qui étaient ce 'ils' ? Pourquoi un appel avec un tel timing ? Le groupe de Yorick, retraité alors que le dernier tiers se faisait massacrer en Irak, fut contacté par des membres des Spetsnaz, unité russe d'élite... Mais qui semblait agir en parallèle de la 'véritable' force de la Russie. Aucune idée de pourquoi, ni de comment, mais c'était du travail. Et un travail très particulier, car tous les déploiements qui suivirent furent absolument différents de tout ce que lui et son unité avait fait.
Allant de ci de là de part le monde, ils intervenaient sur des gangs, sur des cellules terroristes, des individus isolés et dangereux... Assassinats, maquillages en accidents, éliminations précise... C'était avec une précision chirurgicale que son groupe était envoyée sur le terrain, afin de neutraliser des personnes dangereuses. Ils faisaient... le bien ? C'était ça ? Cette notion était encore très floue pour le géant, mais il essayait de la comprendre et l'appliquer au mieux dans l'éducation de sa fille. En effet, en parallèle, il avait trouvé un job d'enseignant dans une académie en Angleterre. Professeur particulier, pour être exact ! Il intervenait durant les cours, il aidait les élèves en difficultés... C'était presque un job de psy, au final. Mais il appréciait énormément cela. Sans parler de tout le temps qu'il investissait, sa petite sur les épaules, à arroser les plantes du campus, à faire des pic-niques dehors ou autre. C'était comme si lui et cette petite bouille aux cheveux roses faisaient partie intégrante du campus ! Cette vie aurait pu lui aller, mais il avait doucement aspiré à quelque chose de plus... calme.
''Ne touche JAMAIS aux couteaux.''
La voix du géant s'était haussée. Malgré ses cheveux noir de l'époque, son regard sur sa fille n'avait pas le même poids aujourd'hui. Alors qu'il l'engueulait, cette nuit là, il n'était pas celui qui avait raison, au contraire. Il se souvenait encore de la voix tordue de peur de sa fille qui lui crie que si il ne veut pas qu'elle fasse les choses, il n'a qu'à aller bien pour pouvoir les faire. Et ces quelques mots, mêlés à cette peur, suffirent à le faire comprendre. Son cœur sembla cesser de battre. Tenant encore le couteau dans sa main, il y croisa son reflet... Et avala sa salive.
La mission de la veille avait été bien plus dure que prévue. Et chez lui, il avait une perfusion accrochée pour lui redonner du sang, et un énorme pansement sur l'oeil. Un pansement qu'il avait déjà dû changé plusieurs fois, à cause de l'infection, du sang, et de la chair calcinée à retirer. Il voyait toutes ces blessures, les cicatrices de son corps, et sa sueur. Toute ces sueurs froides de son corps luttant contre lui-même pour se reposer... Enfin, il rangea la lame, coupa le feu sous la casserole, et poussa les légumes que sa fille avaient tenté de couper. Lui prenant la main, il la prise contre lui, dans le gros pouf moelleux qu'était leur canapé du salon... Et il commanda des pizzas, assez pour presque quatre jours. Comme ça, ils pourraient se reposer, et profiter, n'est-ce pas ?
Aussi loin qu'il se souvienne, il avait bien l'impression que ses premiers cheveux blancs se mirent à naître ce jour là. Comme si la peur qu'il avait ressentit à l'idée de perdre sa fille, de la laisser se blesser, ou peut-être d'être la source de ses maux... avait frappé son corps. Et les années à venir, il ne serait rien d'autre que le meilleur père qui soit ! Une décision prise quelques semaines avant que le monde ne vire au grand n'importe quoi.
''… Ne répète pas ça, hein ?''
Une nouvelle semaine. Un nouveau repas. Sa fille semble surprise de ce qu'elle vient d'entendre. Un flot d'injures, d'insultes, de jurons quant à ce qu'il voit aux infos : les USA ne sont plus. Immédiatement après cela, il voyait le monde tourner à un chaos absolument indécent. Les Spetsnaz avaient voulu le recontacter, sûrement pour lui demander de remettre son masque de chien de chasse, et reprendre le combat, mais hors de question. Non, il ne pouvait plus jamais faire quoi que ce soit qui puisse blesser à nouveau sa fille chérie ! L'amour de sa vie, qui était persuadée qu'il était son père, un rôle qu'il avait toujours assumé au mieux ! Heureusement pour eux, dans les mois et années qui suivirent, ils purent profiter de cette situation.
Avec leurs surprenantes bases de données, Oxford sembla comprendre que Yorick avait été un excellent agent de terrain fut un temps. Son poste de professeur particulier lui fut alors proposé de manière permanente, avec un lieu de vie dans cette Faction fraîchement née qu'était Oxford. Grâce à cela, il allait pouvoir mettre sa fille à l'abri, soutenir les élèves... et en former certains à l'utilisation d'armes, et à l'autodéfense. Il allait transmettre son savoir, sa brutalité, dans des cours encadrés. Et depuis ce jour... la vie se déroulait bien. Très bien même ! Bon, en grandissant, sa fille devenait une petite peste mais rien d'anormal pour l'adolescence. Il semblait même heureux, bien qu'elle soit parfois invivable. Pourquoi ? Parce que c'était normal. Tout à fait normal. Elle avait une vie simple d'ado, qu'il n'avait jamais eut et ça, ça le rendait heureux !
Pour autant, il espère que la vie continuera à être aussi calme. Que malgré le chaos dehors, il puisse profiter de ce quotidien qu'il aime tant et qu'il chérie plus que tout, avec cette personne à qui il a donné tout son amour, et qui occupe la seule place dans son cœur ! Et que chaque anniversaire, Alhéna serait aussi pivoine et adorable, aussi insupportable puisse-t-elle être !
...C'est bizarre tout de même, que Riley n'ait pas envoyé de carte de vœux, cette année.
… Peut-être devrait-il recontacter les Spetsnaz. S'assurer que tout va bien...
Des mots qu'on lui répétait dans ses classes. À l'époque, ses parents aimaient voyager, avec un enfant tout jeune entre les mains. Des voyages dans des pays plaisants, dont les tensions ne se laissaient pas trop sentir. Mais qui étaient là. Si bien qu'ils finirent entre les feux de deux groupes, et n'y survécurent pas. Leur enfant en revanche, si. Un enfant qui, tout du long de sa vie, allait maintenant vivre avec une rage qu'il ne comprendrait pas avant longtemps. Cette histoire, le géant ne la connaît que parce qu'on la lui a raconté. Il n'a aucun souvenir des ses parents, de sa famille... Juste de cet homme, au teint hâlé, qui lui montrait un 9mm et lui expliquait ses mots.
La nation, c'est tout. C'était lui, c'était eux, c'était son eau et son pain. Sa vie entière gravitait autour de cet amour inconditionnel pour le pays. Bien qu'amour soit un terme très faux. Parlons plutôt de rage de vaincre, de protéger, issue de l'endoctrinement qu'il avait subit. Sa date de naissance ? Il ne la connaissait pas. Sa famille ? Les autres enfants. Et très vite, il la perdit comme la première, dans un déluge de balle, lors de la guerre de Yougoslavie. Hors de lui, enragé, il fut récupéré par des alliés de l'OTAN, et fut rapatrié au pays. Il lui fallu de longues, longues heures de détention pour le calmer, malgré qu'il n'ait même pas la quinzaine. Mais à partir de là, on l'introduisit à des photos. Et à une femme, qui apparemment était sa tante. On lui expliqua le fonctionnement du pays, l'amour de ses parents... Et on lui dit qui il était. Enfin, on lui donna son nom.
Yorick, Moriarty.
''Il ne comprend absolument rien.''
Des mots durs à entendre, de la bouche de ses professeurs. Mais les années avaient beau passer, il était incapable de sociabiliser. Il avait un comportement extrêmement violent et brutal, qui l'avait amené à plus d'une fois mettre dans de sales états ses camarades de classes. L'internement fut envisagé. On tenta de le mettre sous médication, mais rien n'y faisait. C'est alors que le soldat qui l'avait ramené proposa une idée : lui proposer une formation militaire toute particulière. Concrètement, le gamin allait reprendre là où il avait laissé son enseignement avec les rebelles : se former à la guerre et à la mort. Une décision d'abord fortement refusée par sa tante, qui finit par céder suite à une énième bagarre entre lui et l'un de ses camarades.
Ses classes lui permirent d'être éduquer à plusieurs langues, aux armes, et à une éducation de base. Concrètement, à cette époque, Nixon craignait certains partis d'autres pays, notamment les communistes, et souhaitait avoir une 'kill squad' sous le coup, afin de gérer des opérations en black ops. Une décisions qui fut approuvée par le président suivant, qui ne se priva pas d'envoyer comme son prédécesseur ces jeunes gens faire du sale boulot. Les résultats étaient probants, mais petit à petit, il se mit à craindre les éventuelles retombées si des soldats pareils venaient un jour à changer de bord. Après une longue réflexion, il décida d'envoyer l'escouade sur des objectifs secrets plus dangereux, en espérant les perdre ainsi... Une décision qui ne fut que la source de plus de soucis.
''T'as toujours eut la fibre paternel, frangin.''
Des mots lancées par une voix taquine, de son amie Riley. Une membre de son unité, là depuis le début, comme lui. Lors de leur déploiement, on leur avait demandé de nettoyer un bâtiment de toute personnes. Et ce fut un sacré travail. Au total, 47 victimes. Dans le lot, 27 personnes armées, 16 femmes et 4 enfants. La victime qui aurait dû être la N°48 était une petite bouille crasseuse, aux cheveux roses. Figé devant la petiote, debout la tête baissée comme si elle craignait quelque chose, Yorick se figea. Et il resta ainsi pétrifié tout le reste de sa mission... Totalement ailleurs, il aurait pu mourir vingt fois si son équipe n'avait pas été terrifiante d'efficacité. Et ce jour là... il réalisa que cette enfant était exactement comme lui.
Devant son hésitation, la plaisanterie de la jeune femme fut largement suffisante pour lui faire prendre une décision. Immédiatement, il récupéra la gamine et rangea son arme. C'était finit, il ne bosserait plus pour un drapeau. Aucune nation, aucun pays ne méritait qu'on abatte des gens ainsi. Surtout pas des petiots de ce genre. Remettant sa démission à son supérieur, celle-ci fut au début refusée, jusqu'à ce qu'ils apprennent que les fuites du scandale d'Abou Ghraib venait de leur unité. Comprenant la pression que celle-ci pouvait appliqué, les deux tiers de l'équipe décidèrent de partir prendre leur retraite. Et ils allaient finir ainsi, avec une prime d'effort misérable pour un soldat... Si il n'y avait pas eut cet appel.
''Мы нуждаемся в вас.''
C'était vrai, ça ? Ils avaient besoin d'eux ? Qui étaient ce 'ils' ? Pourquoi un appel avec un tel timing ? Le groupe de Yorick, retraité alors que le dernier tiers se faisait massacrer en Irak, fut contacté par des membres des Spetsnaz, unité russe d'élite... Mais qui semblait agir en parallèle de la 'véritable' force de la Russie. Aucune idée de pourquoi, ni de comment, mais c'était du travail. Et un travail très particulier, car tous les déploiements qui suivirent furent absolument différents de tout ce que lui et son unité avait fait.
Allant de ci de là de part le monde, ils intervenaient sur des gangs, sur des cellules terroristes, des individus isolés et dangereux... Assassinats, maquillages en accidents, éliminations précise... C'était avec une précision chirurgicale que son groupe était envoyée sur le terrain, afin de neutraliser des personnes dangereuses. Ils faisaient... le bien ? C'était ça ? Cette notion était encore très floue pour le géant, mais il essayait de la comprendre et l'appliquer au mieux dans l'éducation de sa fille. En effet, en parallèle, il avait trouvé un job d'enseignant dans une académie en Angleterre. Professeur particulier, pour être exact ! Il intervenait durant les cours, il aidait les élèves en difficultés... C'était presque un job de psy, au final. Mais il appréciait énormément cela. Sans parler de tout le temps qu'il investissait, sa petite sur les épaules, à arroser les plantes du campus, à faire des pic-niques dehors ou autre. C'était comme si lui et cette petite bouille aux cheveux roses faisaient partie intégrante du campus ! Cette vie aurait pu lui aller, mais il avait doucement aspiré à quelque chose de plus... calme.
''Ne touche JAMAIS aux couteaux.''
La voix du géant s'était haussée. Malgré ses cheveux noir de l'époque, son regard sur sa fille n'avait pas le même poids aujourd'hui. Alors qu'il l'engueulait, cette nuit là, il n'était pas celui qui avait raison, au contraire. Il se souvenait encore de la voix tordue de peur de sa fille qui lui crie que si il ne veut pas qu'elle fasse les choses, il n'a qu'à aller bien pour pouvoir les faire. Et ces quelques mots, mêlés à cette peur, suffirent à le faire comprendre. Son cœur sembla cesser de battre. Tenant encore le couteau dans sa main, il y croisa son reflet... Et avala sa salive.
La mission de la veille avait été bien plus dure que prévue. Et chez lui, il avait une perfusion accrochée pour lui redonner du sang, et un énorme pansement sur l'oeil. Un pansement qu'il avait déjà dû changé plusieurs fois, à cause de l'infection, du sang, et de la chair calcinée à retirer. Il voyait toutes ces blessures, les cicatrices de son corps, et sa sueur. Toute ces sueurs froides de son corps luttant contre lui-même pour se reposer... Enfin, il rangea la lame, coupa le feu sous la casserole, et poussa les légumes que sa fille avaient tenté de couper. Lui prenant la main, il la prise contre lui, dans le gros pouf moelleux qu'était leur canapé du salon... Et il commanda des pizzas, assez pour presque quatre jours. Comme ça, ils pourraient se reposer, et profiter, n'est-ce pas ?
Aussi loin qu'il se souvienne, il avait bien l'impression que ses premiers cheveux blancs se mirent à naître ce jour là. Comme si la peur qu'il avait ressentit à l'idée de perdre sa fille, de la laisser se blesser, ou peut-être d'être la source de ses maux... avait frappé son corps. Et les années à venir, il ne serait rien d'autre que le meilleur père qui soit ! Une décision prise quelques semaines avant que le monde ne vire au grand n'importe quoi.
''… Ne répète pas ça, hein ?''
Une nouvelle semaine. Un nouveau repas. Sa fille semble surprise de ce qu'elle vient d'entendre. Un flot d'injures, d'insultes, de jurons quant à ce qu'il voit aux infos : les USA ne sont plus. Immédiatement après cela, il voyait le monde tourner à un chaos absolument indécent. Les Spetsnaz avaient voulu le recontacter, sûrement pour lui demander de remettre son masque de chien de chasse, et reprendre le combat, mais hors de question. Non, il ne pouvait plus jamais faire quoi que ce soit qui puisse blesser à nouveau sa fille chérie ! L'amour de sa vie, qui était persuadée qu'il était son père, un rôle qu'il avait toujours assumé au mieux ! Heureusement pour eux, dans les mois et années qui suivirent, ils purent profiter de cette situation.
Avec leurs surprenantes bases de données, Oxford sembla comprendre que Yorick avait été un excellent agent de terrain fut un temps. Son poste de professeur particulier lui fut alors proposé de manière permanente, avec un lieu de vie dans cette Faction fraîchement née qu'était Oxford. Grâce à cela, il allait pouvoir mettre sa fille à l'abri, soutenir les élèves... et en former certains à l'utilisation d'armes, et à l'autodéfense. Il allait transmettre son savoir, sa brutalité, dans des cours encadrés. Et depuis ce jour... la vie se déroulait bien. Très bien même ! Bon, en grandissant, sa fille devenait une petite peste mais rien d'anormal pour l'adolescence. Il semblait même heureux, bien qu'elle soit parfois invivable. Pourquoi ? Parce que c'était normal. Tout à fait normal. Elle avait une vie simple d'ado, qu'il n'avait jamais eut et ça, ça le rendait heureux !
Pour autant, il espère que la vie continuera à être aussi calme. Que malgré le chaos dehors, il puisse profiter de ce quotidien qu'il aime tant et qu'il chérie plus que tout, avec cette personne à qui il a donné tout son amour, et qui occupe la seule place dans son cœur ! Et que chaque anniversaire, Alhéna serait aussi pivoine et adorable, aussi insupportable puisse-t-elle être !
...C'est bizarre tout de même, que Riley n'ait pas envoyé de carte de vœux, cette année.
… Peut-être devrait-il recontacter les Spetsnaz. S'assurer que tout va bien...
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Nom de code: L'Admin
Spécialité / Métier: Admin
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