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Dossier - Jaldhar Russell

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Carte d'identité
Genre: Homme
Âge: 4500 ans
Origine: Babylone
Orientation sexuelle: Etrange
Nom de code: L'Admin
Spécialité / Métier: Admin
Compétences: Max
Accréditations: Toutes
https://enjoyyourcrime.forumgaming.fr
Jaldhar Russell29 ansMasculinIndo britanniqueAsexuelCourtier (et contrebandier)DHVrachDominateurObtenir le plus possibleAux abords plein de finesse, Jaldhar semble être de ces éphèbes contemporains dont les manières vous caressent subtilement. Très diplomate et prévenant, le jeune homme cherche toujours et trouve souvent la bonne façon de parler à l'autre, et ne paraît jamais très loin d'une dynamique de séduction, tout en douceur et légèreté. Parfois bavard et confiant, parfois très à l'écoute et disponible. Plus qu'une simple façade, cette aptitude à se rendre appréciable et attirant paraît d'un naturel complet, d'une sincérité troublante.

Sous chaque regard, chaque sourire, chaque prudent silence et paroles si appropriées, il y a un calcul. Fruit d'une intuition affutée, formatée par un désir écrasant de contrôle, portant une ambition folle, dévorante. Jaldhar n'a que mépris pour celles et ceux incapables de voir en grand, d'agir pour un but lointain. Selon lui, les idéalistes naïfs sont les perdants de l'histoire, et les petits fatalistes au cynisme désabusé sont les suivants sur la liste. Les uns sont des joueurs qui ne veulent pas comprendre les règles, les autres des médiocres qui n'ont plus le désir de vraiment gagner.

Le monde est tombé sous la coupe de quelques uns non par simple opportunisme pragmatique, ou par une valeur transcendante, mais par l'instrumentalisation consciencieuse de tous les moyens possibles vers un but grandiose. L'orgueil de Jaldhar est au moins aussi grandiose, sans aucun doute sa plus terrible faiblesse, son obsession. À la fin, il sait bien que son plus grand ennemi est et sera toujours lui-même. Que l'aveuglement est la première et la dernière erreur, l'écueil fatal d'une véritable vision.

Le jeune homme est profondément névrosé, faut-il encore le préciser. Il est irrémédiablement autocentré et habité par ses plans et ses faux-semblants, seul face à lui-même. Seul.
Un mètre quatre-vingt huit pour soixante-dix kilos. Grand et mince, souple et délié, Jaldhar est un homme soigné et soigneux. Ses longs cheveux ondulés cascadent jusqu'au bas de son dos, luxuriants, très souvent laissés libres et détachés, comme en provocation à la tradition dans laquelle on a tenté de l'éduquer. Son visage est rasé de près, vierge de toute barbe ou moustache, dévoilant pleinement sa mâchoire distinguée et ses lèvres au dessin délicat. Au dessus, son nez à l'arête doucement marquée se termine entre deux grands yeux en amande, aux iris couleur d'ambre, soulignés par d'épais cils recourbés, et couronnés par des sourcils régulés et entretenus.

De constitution fine, le jeune homme a de belles mains, presque féminines, aux ongles toujours bien taillés, aux doigts pleins de souplesse. Ses longues jambes se finissent sur des pieds assez petits pour sa taille, détail qui ne manque pas d'ajouter un peu d'ambiguïté à sa silhouette. Glabre, sa peau est satinée, à la teinte sienne et uniforme, seulement marquée d'une petite cicatrice sur le torse, près du sein droit. Plus savamment entretenu qu'il n'est vraiment sportif, aux muscles plus dessinés que fonctionnels, Jaldhar a les épaules relativement étroites, doucement tombantes, et la taille fine, bien marquée.

Toujours vêtu avec style, ses tenues allient souvent pièces du vestiaire masculin classique anglais et indien, mais le plus notable reste son affection pour les bijoux. Des boucles pendent régulièrement à ses oreilles, et le jeune homme a le plus souvent quelques autres accessoires, bagues, bracelet ou collier. Or et pierres précieuses uniquement, en évitant soigneusement de tomber dans le kitch ou le mauvais goût... mais sans jamais trop s'en éloigner non plus. La richesse a toujours un petit coté obscène, après tout.
Au début du XXIème siècle, les unions inter-ethniques se faisaient de plus en plus nombreux au Royaume-Uni. Minoritaires et le plus souvent réservés à certaines catégories de la population, aussi. Le père de Jaldhar, John Francis Russell, septième comte Russell et politicien au parti des Liberal Democrats, devait sans aucun doute se dire la même chose lorsque, après avoir divorcé de son premier mariage, il épousait une belle et jeune femme originaire du Punjab, une Sikh. Un amour improbable, une belle preuve de vivre-ensemble, une histoire digne d'un roman, n'est-ce pas ? Que ce choix soit aussi motivé par la stérilité récemment découverte de son ancienne compagne ferait ombre à ce tableau autrement parfait. Certaines vérités se gardaient soigneusement de coté.

Enfant choyé et chéri, sa mère Savreen toujours pleine d'attention et d'amour pour son petit garçon, il montra très tôt de grandes facilités dans l'apprentissage de la parole, puis de la lecture et l'écriture. Il charmait les aides maternelles et institutrices à l'école, fascinait les mamans à la sortie et ses petits camarades en classe et dans la cour. Bien conscient de cela, année après année, il semblait devenir plus agréable, plus attirant pour la majorité. Dans les établissements cossus où les enfants de grande famille comme lui faisaient leur éducation, les brimades et les moqueries qui surgissaient inévitablement face au seul petit basané de l'endroit se tarissaient avec une rapidité déconcertante.

Mais malgré son succès, ou peut-être en partie à cause de celui-ci, le petit n'entretenait pas d'autres relations que de circonstances, ou d'intérêt. Que ce soit les garçons avides d'être dans "son groupe", les filles curieuses de ses cheveux, de sa peau... Il s'occupait d'eux comme de ses jouets, avec un soin de circonstance très détaché; et avec l'idée de les remplacer tôt ou tard. Ne voyant son père que très peu, il avait hérité de lui ses qualités de meneur, apte à agréger à lui la volonté des autres, de la faire sienne. Lui préférait penser qu'il descendait avant tout de son arrière grand-père, l'illustre Bertrand Russell, et se voyait comme un intellect brillant.

Dans sa classe, un camarade perdit brutalement sa sœur dans un accident de la route. Le genre de fait divers terrible et inattendu. Une tragédie bien à même de durablement marquer un jeune adolescent. Jaldhar avait douze ans, à ce moment. Bien naturellement, quand la nouvelle fut annoncée, il fit figure d'exemple de compassion et de sollicitude, en classe. Rentré chez lui, il répondit que tout allait pour le mieux à l'école quand sa mère l'interrogea sur sa journée, comme à son habitude. La situation qui suivit le lendemain, particulièrement gênante et confondante fut proprement formatrice pour l'homme en devenir. Il acquit une peur tenace, celle de tout perdre. À présent, il croyait sans cesse voir dans les yeux de sa mère que, pour elle, le charme s'était brisé.

Il ne pouvait cultiver une image comme la sienne et oublier que, dans l'entreprise, il s'était déjà aliéné ses proches les plus intimes. Trahir cette fabrication constamment élaborée, conçue pour séduire, pour plaire, revenait à se trahir lui-même. Son confort en dépendait, tout comme sa position. Jaldhar prit goût à l'emprise qu'il pouvait avoir sur les autres. Les figures de pouvoir le fascinait, et son ego prenait des proportions gigantesques. Même après sa puberté, les relations amoureuses et sexuelles ne lui semblaient que prétexte ou outil de contrôle, plus qu'un but en soi, sans parler d'un plaisir.

Elève exceptionnel, et la famille aidant, il entra à l'université d'Oxford à seize ans seulement, dans le département d'économie. De quoi rendre fier son père toujours aussi peu présent, à n'en pas douter. C'est entre les murs du Balliol College que, en 2017, il discutait aimablement des dernières nouvelles de politique internationale. Plusieurs de ses pairs étaient américains ou canadiens, des libéraux un brin cynique se cachant avantageusement sous des postures de morale supérieure et de beaux discours sur "la liberté". Quelqu'un, donc Jaldhar ne saurait encore maintenant se souvenir, chercha à être drôle en disant que, à ce rythme, la plus grand puissance mondiale deviendra digne des shows télévisés de leur cher président. Il ne croyait pas si bien dire.

La destruction des Etats-Unis créait une situation sans précédent dans l'histoire. Sans même parler de la contamination radioactive à grande échelle, ni même du nombre de morts, on venait tout bonnement de redistribuer les cartes du pouvoir entre les mains des grands joueurs de ce monde. Table rase, le premier rafle la mise. En moins d'une décennie, les graines semées par le capitalisme dérégulé germèrent, et les lourds fruits ainsi produits se firent connaître. Polarisation extrême des richesses, remplacement progressif de toutes les puissances publiques par celles du privé, atomisation des corps sociaux, mercantilisation de la vie elle-même, etc. Les changements arriveraient vite, et seraient violents. Personne ne pouvait vraiment s'y préparer, la seule solution était d'en être en partie acteur... si on le pouvait.

C'est du moins ce que Jaldhar pensait. Dès sa majorité, il prit les devants et profita in extenso du carnet d'adresse de son père. Ce dernier était malheureusement dans une mauvaise passe, politiquement. Pas assez libéral pour suivre le mouvement qui s'accélérait, et certainement trop peu social pour apporter une réponse satisfaisante aux masses toujours plus paupérisées, son camp semblait condamné à se trouver du mauvais côté de l'histoire. Comme pour le confirmer, une crise cardiaque brutale manqua de finir abruptement sa carrière. Son fils se fit un devoir de le rassurer, de bien montrer sa présence et son affection.

Lorsque, quelques années plus tard, l'université d'Oxford se changea en une organisation indépendante, et manifestement à volonté extra-étatique, le jeune ambitieux se retrouva dans un dilemme particulièrement épineux. L'institution, plus que jamais, défendait ses intérêts propres, et cela, inévitablement, se ferait aux dépens de ses membres. Jaldhar, en tout cas, n'imaginait pas comment ses ambitions n'entreraient pas en conflit avec pareil cadre. Alors il partit. Quelques mois plus tard, John Francis Russell succomba à un infarctus de trop, et le huitième comte Russell commença sa nouvelle activité. Car tout se vendait et s'achetait, à présent. Pour les commandes ou les marchandises les plus étranges, inhabituelles, spécifiques, il fallait bien quelqu'un de confiance... n'est-ce pas ?


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